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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 26 octobre 2020)

L'économie européenne replonge dans la crise, reconfine petit à petit, renforce les mesures de soutien aux entreprises... Bref, le scénario se répète pas tout à fait à l'identique mais avec malgré tout un goût amer de déjà vu.

Publié par Camille George le - mis à jour à
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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 26 octobre 2020)

Capital-investissement : les levées de fonds ont reculé avec la crise

Le montant des capitaux levés par les acteurs du capital-investissement a diminué de 7 % au premier semestre en France. Les investissements restent stables. Le secteur assure vouloir jouer un rôle de soutien à l'économie, alors que les entreprises pourraient à nouveau souffrir d'un tour de vis sanitaire. Alors que la deuxième vague épidémique menace de fragiliser à nouveau l'économie , les professionnels du capital-investissement veulent représenter une partie de la solution pour les mois à venir. Les fonds participent au mécanisme de renforcement des fonds propres mis en place par Bercy dans le cadre du plan de relance, et qui doit permettre d'injecter 20 milliards d'euros dans le bilan des entreprises. Sur ces 20 milliards, " le secteur pourrait investir entre 5 et 6 milliards sous la forme d'obligations convertibles et d'obligations remboursables afin d'accompagner les entreprises dans leurs projets d'investissement ", précise Dominique Gaillard, qui garantit une " vraie complémentarité " avec les banques et les prêts participatifs. En coulisses, les relations restent néanmoins tendues entre les fonds et les banques , qui vantent chacun les avantages de leurs solutions. Ces mesures de soutien en quasi-fonds propres doivent encore être validées par la Commission européenne, en discussion avec Bercy sur le sujet. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

L'économie européenne replonge dans la crise

Les Bourses chutent et les indices économiques sont dans le rouge, mais la situation demeure moins violente qu'au printemps. Mêmes causes, mêmes conséquences : au fur et à mesure que les pays se reconfinent en Europe, l'économie replonge. Le Vieux Continent, déjà le plus touché sur le plan sanitaire et sur le plan économique lors de la première vague, est sur le point de repasser dans le rouge. La situation n'est cependant pas aussi grave que l'effondrement du printemps. L'impact est également très différent d'un secteur à l'autre. Les services - restauration, loisirs, commerces... - sont frappés de plein fouet. En revanche, l'industrie continue à tourner presque normalement, le rebond économique chinois apportant des débouchés. Cela dit, malgré les mesures de chômage partiel, les licenciements se multiplient à travers l'Europe. Dans ces circonstances, les pouvoirs publics sont de nouveau appelés à la rescousse. La Banque centrale européenne, dont le conseil des gouverneurs se réunit mercredi et jeudi, est attendue au tournant. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde

Bercy planche sur un dispositif pour baisser les loyers des entreprises fragilisées

Un entrepreneur locataire sur quatre reconnaît avoir des relations dégradées avec son bailleur depuis la pandémie. Des difficultés qui devraient inciter le gouvernement à mettre rapidement en place un dispositif fiscal pour faire baisser les loyers. Bercy devrait ainsi mettre en place un " dispositif fiscal " visant à " inciter les bailleurs à réduire " les loyers des entreprises. Un accord pourrait être trouvé " d'ici à la fin de la semaine prochaine ", a annoncé le ministre. Cela pourrait notamment prendre la forme d'un crédit d'impôt dirigé vers les bailleurs de secteurs comme l'hôtellerie ou la restauration - une demande de longue date du secteur. À noter que la situation est critique à Paris, où le coût de l'immobilier est particulièrement élevé. Tous secteurs confondus, deux professionnels sur trois y paieraient un loyer mensuel supérieur à 10 000 euros. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness

Dette à effet de levier, un marché européen dynamique

Le marché européen de la dette à effet de levier (constitué des émissions obligataires high yield et des leveraged loans) se porte bien. Environ 21 milliards de dollars ont en effet été levés ou empruntés en septembre, rapporte Moody's Investors Services dans une récente étude. Les volumes de leveraged loans mis en place sur la période, de 8 milliards de dollars, ont été sensiblement équivalents aux volumes moyens de leveraged loans mis en place en septembre depuis huit ans. Mais les émissions high yield réalisées en septembre, de 13 milliards de dollars, ont pour leur part largement dépassé la moyenne de 9 milliards de dollars constatée depuis huit ans à la même période. Entre janvier et septembre derniers, le marché européen de la dette à effet de levier a atteint 134 milliards de dollars, un chiffre en augmentation de 18 % sur un an. Quoique encourageante, cette progression pourrait être ralentie dans les prochains mois avec l'augmentation du risque de défaut des emprunteurs affectés par la crise économique. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance

Airbus ne brûle déjà plus de cash (contrairement aux compagnies aériennes)

Alors que les compagnies aériennes, dans l'incapacité de réduire leurs coûts au niveau de la chute vertigineuse de leur recettes, brûlent 13 milliards de dollars de trésorerie par mois, Airbus a mis fin à l'hémorragie de cash. Après avoir consommé 12,4 milliards d'euros de cash au cours des six premiers mois de l'année, essentiellement à cause de l'effondrement des livraisons d'avions civils, le groupe européen d'aéronautique-défense est parvenu à dégager un flux de trésorerie positif de 600 millions d'euros au troisième trimestre de l'année (juillet-septembre) grâce notamment à la livraison d'avions qui étaient jusqu'ici stockés. Airbus est même un petit peu en avance sur son plan de marche. Ainsi malgré la seconde vague de la pandémie de Covid-19 qui enfonce encore un peu plus les compagnies aériennes, Airbus maintient l'hypothèse d'augmenter la production à partir de l'été 2021. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

Les nouveaux défis de la logistique

La logistique est au coeur du développement économique des pays et des entreprises. Cette année 2020 a été marquée par deux sujets majeurs qui ont un impact direct en termes de logistiques : l'environnement et la crise sanitaire. Le " monde d'après " de la logistique devra intégrer les enjeux environnementaux : impact carbone à tous les niveaux, achats responsables, logistique verte, " reverse logistic ". La crise liée au Covid-19 et l'explosion des ventes en ligne confirme bien que la révolution numérique en cours s'inscrit dans un modèle " hybride ", où la logistique physique est étroitement liée au numérique. Souvent sous-estimée par rapport à la finance et au marketing, la logistique devient un sujet au coeur de la recherche. Trois défis majeurs attendent les acteurs de la logistique : un élargissement des secteurs concernés. La logistique comme axe clé du marketing. Un renforcement des enjeux liés aux territoires géographiques pour les entreprises. >> Lire l'article complet sur le site HBR France



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