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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 23 novembre 2020)

Cette semaine, on apprend à pivoter en période incertaine, un nouveau fonds vient au secours des PME et ETI des Hauts-de-France, les neobanques partent en quête de rentabilité et les syndicats signent l'accord sur le télétravail. Bonne Lecture !

Publié par Camille George le - mis à jour à
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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 23 novembre 2020)
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Hauts-de-France : un nouveau fonds pour financer PME et ETI

L'IRD et Picardie Investissement Gestion viennent de nouer un premier partenariat pour faciliter les opérations d'amorçage et la transformation des PME. Deux nouveaux fonds sont à l'étude, dont l'un vise à soutenir les mutations des PME et ETI. Sans signer d'accord formel, les deux structures viennent d'annoncer la création d'un comité stratégique commun, qui permettra de déployer une plus grande force de frappe sur l'ensemble de la région. Pour favoriser l'éclosion de jeunes pousses dans les cinq départements, un nouveau fonds d'amorçage. Le second projet dans les cartons, encore en cours de validation, est le lancement d'un fonds qui vise à " réveiller les belles endormies ", selon l'expression des partenaires. A savoir, les PME et ETI en difficulté du fait d'un marché en déclin, d'une organisation trop figée ou d'un modèle économique à adapter. Attendu au premier trimestre 2021, ce fonds doit donner lieu à un premier closing de 100 millions d'euros. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Ce que contient l'accord sur le télétravail signé par les syndicats : un " double volontariat ", la prise en charge des frais et le droit à la déconnexion

Le projet, qui définit ce qu'est le télétravail et impose certaines obligations, a été signé par tous les partenaires sociaux, à l'exception de la CGT. Un accord national interprofessionnel (ANI) est traditionnellement formalisé par une loi. Dès le début, le patronat a prévenu que ce texte ne serait " ni normatif " " ni prescriptif ", mais il souligne qu'un ANI " est un accord qui s'installe dans le paysage juridique des entreprises et du pays ". Par exemple, ce projet impose des obligations en matière de prise en charge des frais ou de mise en place du télétravail en situation de crise, mais se limite à des incitations en ce qui concerne le handicap, la prise en compte des alternants et nouveaux salariés, ou encore les aidants familiaux et l'égalité femmes-hommes. Ainsi, les frais " doivent être supportés " par l'employeur et ce " peut être " le sujet d'un dialogue social en entreprise. Le texte prévoit la mise en place, toujours par un accord collectif, d'une charte ou d'un accord de gré à gré entre l'employeur et le salarié.Le droit à la déconnexion doit faire l'objet d'un accord ou d'une charte et les accidents du travail sont imputables à l'employeur. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde

Les néobanques mettent le cap sur la rentabilité

La fintech britannique Starling annonce avoir atteint son seuil de rentabilité. Un objectif rarement atteint dans l'univers des néobanques. Sous pression, ces nouveaux acteurs infléchissent leur modèle vers des offres payantes. N26 vient d'annoncer une nouvelle offre payante, avec N26 Smart. La nouvelle est suffisamment rare dans l'univers des néobanques qu'elle mérite d'être soulignée. La fintech britannique Starling vient d'atteindre, en octobre, son seuil de rentabilité. Si l'année 2020 devrait toujours se solder par une perte significative pour la banque (après une perte de 54 millions de livres sterling en 2019), le redressement des comptes est spectaculaire et la fintech espère dégager des profits en 2021. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

La France reste attractive pour les investisseurs étrangers malgré la crise

Cataclysme économique pour certaines entreprises, le coronavirus a frappé et fragilisé de nombreux secteurs économiques. Mais malgré ces fêlures, les investisseurs étrangers ne comptent pas déserter la France. puis mars dernier, la France ne passe pas au travers des plans de sauvegarde de l'emploi (PSE) et des vagues de licenciement. Danone, Total et IBM viennent d'annoncer plusieurs milliers de suppressions d'emploi. Malgré ces mauvaises nouvelles et l'impact négatif indéniable du coronavirus, la France semble garder la face auprès des investisseurs étrangers. C'est en tout cas ce qui ressort du sondage réalisé par Ipsos pour les Etats de la France, auprès de 200 responsables de sociétés étrangères de plus de 250 salariés implantées en France, entre fin septembre et début novembre 2020. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness

Comment pivoter en période d'incertitude

Ebranlées par la crise sanitaire, de nombreuses organisations s'interrogent sur un changement radical d'activité. Pivoter, peut consister à décider de se tourner vers un autre produit, service, marché ou segment de marché, ou parfois même tout à la fois. Il ne s'agit pas d'une diversification, mais bien d'une activité nouvelle, qui se substituera à la précédente. Pivoter n'est jamais sans risque, le principal étant de mettre l'entreprise dans une situation nécessitant investissements et efforts, alors que l'hypothèse business est incertaine. Mais il est aussi possible de pivoter en ne s'appuyant pas sur une hypothèse business. En effet, valoriser les moyens disponibles est particulièrement adapté dans les situations d'incertitude, car cela diminue les risques. C'est cette observation qui a été à l'origine du développement de méthodologies effectuales, comme FOCAL ou ISMA360. >> Lire l'article complet sur le site HBR France

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