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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 02 novembre 2020)

"Sortir du stop and go", "se préparer au pire", "s'occuper d'urgence des fonds propres des entreprises"... Cette semaine, la presse économique et financière se fait l'écho de nombreuses alertes lancées face à l'acte II de la crise.

Publié par Camille George le - mis à jour à
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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 02 novembre 2020)
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Covid-19 : " La France doit sortir du "stop and go" sanitaire pour préserver sa croissance potentielle "

Les économistes Patrick Artus et Philippe Aghion estiment, dans une tribune au " Monde ", que l'alternance de périodes de fortes restrictions, pour tenter de juguler l'épidémie, et de périodes sans restrictions conduit à moins d'investissements. Selon eux, la stratégie du " stop and go " est très coûteuse en termes de perte de croissance potentielle. En effet, elle crée de l'incertitude du côté des entreprises, qui ne savent jamais quelle sera l'ampleur des phases d'expansion et des phases de recul de l'activité. Les entreprises vont alors faire le choix de la résilience et vont privilégier leur capacité à réagir rapidement aux pertes de production. Plutôt que de créer des " bons emplois ", elles vont recourir plus systématiquement aux emplois temporaires. Plutôt que d'investir dans la recherche et développement et les équipements innovants, elles vont chercher à constituer des réserves ; d'où une détention très importante de cash, de réserves monétaires, de façon à éviter la faillite. Autant de choix qui vont plomber la croissance potentielle des pays qui pratiquent le " stop and go " sanitaire. >> lire la tribune complète sur le site Le Monde

Les banques "doivent se préparer au pire" avec la deuxième vague du virus, prévient la BCE

"Dans le cas d'une seconde vague, l'impact sur les capitaux et la détérioration de la qualité des actifs seraient bien plus conséquents", a déclaré Andrea Enria, le président du conseil de surveillance de la BCE, dans un entretien ce jeudi au quotidien belge L'Echo. Le secteur bancaire européen a "entamé cette crise dans un état de fragilité structurelle", estime-t-il, ajoutant que "la consolidation est un des outils qui peut aider les banques à se focaliser sur ces problèmes". Fin septembre, M. Enria s'était déjà inquiété d'un risque d'une flambée des défauts de paiement de crédits dans le sillage de la récession liée à la pandémie du Covid-19. Dans le pire scénario, la BCE s'attend à ce que les prêts non performants grimpent à 1.400 milliards d'euros, un chiffre "encore plus élevé que ce que nous avons connu lors de la dernière crise" de 2008/2009, quand ils avaient culminé à quelque 1.000 milliards d'euros. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

Il faut s'occuper d'urgence des fonds propres des entreprises

Malgré les critiques, le plan de relance adopté par le gouvernement fait sens, estime Jean Peyrelevade. Sa prise en compte de la compétitivité de notre outil productif le rend plus cohérent que les tentatives précédentes. Il reste à traiter un problème : celui de la reconstitution des fonds propres des entreprises. Le problème de la reconstitution des fonds propres des entreprises, dont je ne cesse de parler depuis plusieurs mois, n'est toujours pas traité. Le montant consacré à cet indispensable effort est ridiculement minuscule : 3 milliards d'euros, quand il en faudrait au moins vingt fois plus pour assurer un relais satisfaisant aux 130 milliards de prêts garantis par l'Etat, d'ores et déjà tirés par 600.000 entreprises. L'instrument prévu à cet effet, le prêt participatif, considéré comme des quasi-fonds propres par quelques technocrates incompétents, n'est absolument pas adapté. Et l'appareil bancaire n'est pas fait (ce n'est pas un reproche) pour distribuer des fonds propres mais des crédits : à chacun son métier. >> Lire la tribune complète sur le site Les Echos

Intégration des personnes défavorisées sur le marché de l'emploi : changer de paradigme

Déjà ardue en temps normal, la crise sanitaire rend bien plus difficile encore l'intégration des personnes défavorisées sur le marché de l'emploi. L'issue implique de changer de paradigme. Si les réponses et les mesures en faveur de l'insertion des personnes vulnérables sont aussi variées que les profils des personnes vulnérables sont différents, une constante émerge cependant : celle de la nécessaire formation professionnelle, de l'apprentissage et de l'accès à l'éducation. Sylvie Brunet, Eurodéputée (Renew) et membre de la Commission de l'emploi et des affaires sociales au Parlement européen plaide pour par exemple ouvrir le Plan de relance à d'autres secteurs, comme celui de l'économie sociale et solidaire, afin de lutter plus efficacement contre le chômage de longue durée. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv

Déterminer la valeur de sa startup, un outil clé pour se développer

Réussir à la calculer est souvent difficile, notamment pour des jeunes pousses qui n'ont pas encore fait leur preuve. Néanmoins, il s'agit d'un élément essentiel à présenter à de futurs investisseurs afin de lever des fonds. Il existe une multitude de méthodes pour calculer la valorisation de son entreprise. La méthode par comparaison. Cette solution consiste à déterminer la valeur d'une entreprise en la comparant à des sociétés présentant un profil proche (domaine d'activité stratégique, taille, maturité, effectifs ...) et ayant fait l'objet de plusieurs transactions. La méthode free cash flow, autrement appelé DCF (discounter cash flow), est souvent utilisée pour valoriser les sociétés innovantes, généralement déficitaires les premières années et pour lesquelles l'actualisation des bénéfices n'est pas forcément pertinente. Enfin la méthode Gordon-Shapiro. Cette approche consiste à évaluer la valorisation d'une entreprise à partir de l'actualisation de ses dividendes. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness

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