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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 18 novembre 2019)

Cette semaine dans la presse financière on parle exit des investisseurs, valorisation historique des PME non cotées, concurrence des banques privées, acquisition à 4milliards d'euros mais aussi bien sûr : clôture des comptes. Bonne lecture !

Publié par Camille George le - mis à jour à
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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 18 novembre 2019)

L'exit, épine dans le sabot des wannabe-licornes françaises

L'entrée d'un investisseur au capital est une chose, sa sortie en est une autre. Pour preuve : si les levées de fonds pleuvent dans l'écosystème startup français, les exits se font rares, très rares, trop rares. "Les tours de table augmentent rapidement mais, pour l'instant, l'industrie tech en France est toujours immature en comparaison de ses voisins anglais et allemand - sans parler des États-Unis - et n'a pas encore produit de sortie de géant" , assène Arthur Porré, cofondateur d'Avolta Partners. Qu'est-ce qui explique cette moisson aussi pauvre ? L'une des causes est à trouver du côté de la Bourse : sur les trois dernières années, 17% des exits en moyenne ont été réalisées via une cotation sur le marché boursier. Autre explication : les startups françaises peinent à trouver des acheteurs prêts à mettre de grosses sommes sur la table. >> Lire l'article complet sur le site Maddynes

Clôture des comptes 2019 : ce qu'il faut savoir

Les autorités de marché ont livré leurs recommandations pour la clôture 2019, centrées sur le Brexit, la réforme des taux interbancaires, les normes IFRS et l'information extra-financière. Ces recommandations sont assorties de félicitations puisque l'AMF a salué " les efforts constants des sociétés françaises pour rendre leurs états financiers plus spécifiques et lisibles. " Mais la tâche est sans fin ... Pour les sociétés cotées, les comités d'audits et les CAC cette année il convient de se concentrer sur 4 points clés : les risques et stratégies face au Brexit; la réforme des taux interbancaires; les nouvelles normes internationales IFRS 15 et 9 notamment; l'information non-financière DPEF notamment. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

La valorisation des PME non cotées à son plus haut historique

Jamais les PME européennes non cotées ne s'étaient vendues aussi cher ! Selon l'indice de référence publié par Argos Wityu et Epsilon Research, le prix d'acquisition moyen a en effet atteint 10,1 fois l'Ebitda de la cible entre juillet et septembre 2019, contre 10 fois à la fin du premier semestre. Cette dynamique haussière concerne tous les types d'acheteurs. Ainsi, le multiple de valorisation a augmenté sur la période lorsque ce dernier était une autre entreprise, passant de 10,3 fois à 11 fois. De leur côté, les fonds d'investissement ont dû acquitter une somme moyenne correspondant à 9,6 fois l'Ebitda de l'actif acquis, soit 0,1 point de plus qu'au deuxième trimestre. >> Lire l'article sur le site Option Finance

Quand les banques privées sont attaquées sur leur propre terrain

Mises sous pression par les taux négatifs et la régulation, les banques privées sont attaquées par les fintech, les banques en ligne et les conseillers en gestion de patrimoine. Les particuliers fortunés sont devenus une cible stratégique pour beaucoup d'acteurs.Mais les banques privées, comme Lombard Odier ou Edmond de Rothschild et même les géants comme UBS, traversent bien une période compliquée. Entre la multiplication des exigences réglementaires post-crise de 2008 et les taux négatifs, l'industrie est sous pression. Leurs marges ne cessent de diminuer. Une situation que vient encore fragiliser la nécessité de se digitaliser. La concurrence, banques en ligne haut de gamme, fintech et conseillers en gestion de patrimoines, se frotte les mains. Et pour cause, le gâteau est évalué à près de 1.000 milliards d'euros. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Compétences numériques : l'écart se creuse

En France, l'inadéquation entre l'offre et la demande d'emplois est beaucoup plus forte que chez nos voisins allemands, britanniques voire italiens. Nombre d'entreprises vont chercher leur réponse à l'étranger. Malgré l'engouement des employeurs publics ou privés pour les compétences digitales, les 7 familles du numérique et ses 820 métiers ne représentent actuellement que 3 % de l'emploi total, révélait le 4 novembre une étude de la Dares. Les compétences qui font le plus défaut étant les spécialistes de cybersécurité et les analystes de données. " La France a pris du retard sur la formation à ces métiers et avec une mobilité géographique moindre, à ancienneté égale, on a moins de candidats expérimentés, explique Oualid Hathroubi, directeur à Paris du cabinet de recrutement Hays. On en est au point où faute de candidats, des entreprises sont amenées à dispatcher les tâches sur d'autres postes, et pendant ce temps-là, le marché mondial continue à avancer. " >> Lire l'a chronique complète d'Anne Rodier sur le site Le Monde

PayPal réalise sa plus grosse acquisition en s'offrant Honey pour 4 milliards

En mettant la main sur Honey, une plateforme qui revendique 17 millions d'utilisateurs actifs en quête de réductions sur la toile, PayPal entend se positionner bien plus tôt dans le parcours d'achat des internautes. De quoi se distinguer de concurrents de plus en plus nombreux dans les paiements en ligne. L'enjeu pour PayPal consiste, en effet, à créer un écosystème de services le plus vaste possible pour favoriser les dépenses sur Internet auprès de son réseau de e-commerçants. Il s'agit de la plus grosse acquisition de PayPal, depuis le rachat en mai 2018 de la Fintech suédoise iZettle, qui conçoit des lecteurs de carte bancaire peu chers pour petits commerçants. L'opération devrait être finalisée au cours du premier trimestre 2020. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

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