Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 04 mars 2019)
Que s'est-il passé cette semaine ? La France s'apprête à taxer la GAFA sans l'Europe, les tensions Chine/USA se poursuivent sur fond d'accusation d'espionnage au Canada, quant à l'Autorité de la concurrence, après l'agro-alimentaire elle entend se concentrer sur le secteur du numérique.
Huawei : le torchon brûle entre la Chine et le Canada
Entre la Chine et le Canada, les tensions diplomatiques vont crescendo. En fin de semaine dernière, Ottawa a lancé le processus d'extradition vers les États-Unis de Meng Wanzhou, la directrice financière de Huawei. La dirigeante, par ailleurs fille du fondateur de géant chinois des équipements télécoms, a été arrêtée le 1er décembre dernier, à Vancouver sur demande de la justice américaine. Elle est soupçonnée de complicité de fraude pour contourner des sanctions américaines contre l'Iran. Son arrestation avait suscité la colère de Pékin, qui a hurlé à la " manipulation politique ". Quelques jours après avoir enclenché le processus d'extradition de Meng Wanzhou aux États-Unis, la Chine a indiqué à des médias d'État qu'un ancien diplomate canadien, Michael Kovrig, était soupçonné d'espionnage et de vol de secrets d'État. Ce qui pourrait lui coûter a minima une lourde peine de prison. Le feuilleton continue avec l'entrée en scène du Canada. >>Lire l'article complet sur le site La Tribune
L'assurance crédit, solution numéro un contre le risque d'impayés
Selon une étude Euler Hermès, une part croissante des entreprises déclarent faire appel à l'assurance-crédit pour se couvrir contre le risque d'impayés : 74 % aujourd'hui, contre 66 % en 2018. Surtout, 81 % des responsables interrogés envisagent de faire appel à cette solution au cours des six prochains mois, contre 74 % l'année dernière. Le renseignement commercial se place en deuxième position, utilisé par 40 % des entreprises interrogées, en baisse par rapport aux 45 % constatés l'an passé. Viennent ensuite les cautions et garanties des clients (27,5 %), l'affacturage (17,5 %) et les crédits documentaires (14 %). >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Sans l'Europe, la France va taxer les GAFA à un taux unique de 3 %
Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a précisé dimanche 3 mars que la taxation sur le chiffre d'affaires des géants du numérique sera prélevée au taux unique de 3 %, après avoir renoncé à un accord européen. Un projet de loi sur ce sujet a été présenté ce mercredi 6 mars. Ce taux unique s'appliquera sur le chiffre d'affaires numérique réalisé en France à partir de janvier 2019. Cette taxe permettrait de " récolter rapidement 500 millions d'euros ", a rappelé le Ministre. Parmi les secteurs affectés, on compte le ciblage publicitaire (le fait de proposer des publicités en lien avec l'historique de l'internaute), mais les entreprises spécialisées dans l'achat de données personnelles à des fins publicitaires seront également touchées. Les détracteurs de la taxe estiment que cela pénaliserait les start-up notamment et leur capacité à se développer et à innover. A cette attaque Bruno Le Maire répond par le double seuil (750 M€ monde et +25M€ en France) qui devrait préserver les start-up tant que celles-ci ne se font par racheter par un GAFA. >> Lire l'article complet qur le site Usbek & Rica
En dix ans, l'Autorité de la concurrence a bousculé le paysage économique français
Le débat entre défense du consommateur et protection des producteurs est toujours aussi vif aujourd'hui mais il faut reconnaître que l'Autorité de la concurrence a réussi en une décennie à introduire davantage de compétition dans des secteurs qui étaient loin de satisfaire toutes les règles de la libre concurrence. Certaines décisions ont ainsi marqué des domaines d'activité très variés. A commencer par l'amende de 384,9 millions d'euros prononcée à l'encontre du secteur bancaire en 2010 pour des frais de commissions indus sur les chèques lors du passage à la dématérialisation. Préserver l'accès au marché dans l'économie numérique est son prochain grand défi. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Ebury, la fintech discrète qui veut simplifier les paiements internationaux
La start-up britannique Ebury poursuit son développement en Europe, notamment en France, où elle prévoit une cinquantaine de recrutements en 2019. Spécialisée dans les paiements internationaux, elle a aussi lancé une offre de prêt à court terme, un positionnement que d'autres acteurs de la fintech ont également choisi. Alors que le cadre réglementaire dans lequel fonctionnent les services financiers destinés au commerce international est en plein bouleversement, les fintech développent de nouveaux outils afin de faciliter les transactions. A l'instar d'autres acteurs comme IBanFirst ou Western Union Business Solutions, Ebury a lancé Get Paid, qui permet à une entreprise d'obtenir rapidement un prêt à court terme, par opposition au prêt d'une banque traditionnelle plus long à obtenir. D'autres briques existent, notamment le traitement du paiement et la collecte des règlements clients. >> Lire l'article complet sur le site L'Usine Digitale
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