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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 11 mai 2020)

Incertitude sur la reprise, problèmes de liquidités à venir... Des réorientations stratégiques vont être nécessaires mais comment prendre de bonnes décisions en temps de crise et quel pari faire sur l'avenir? Réflexions tous azimuts dans la revue de presse de cette semaine.

Publié par Camille George le - mis à jour à
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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 11 mai 2020)

Pour les financiers, la reprise intègre de multiples inconnues

Avec le déconfinement qui s'amorce, les grands argentiers vont devoir gérer l'incertitude qui pèse sur la demande et réinstaller le temps long dans leur stratégie. Pour maintenir leur entreprise à flot malgré la tempête, les financiers ont été contraints de revoir leur process : des prévisions de trésorerie ramenées à huit semaines, la création d'indicateurs spécifiques (KPI) - comme ceux liés à l'absentéisme des salariés et à son impact sur la productivité -, une gestion plus rigoureuse du recouvrement et de la facturation, un reporting plus régulier , voire quotidien, mais aussi une prise de recul par rapport aux mesures gouvernementales - report de charges, prêt garanti par l'Etat, chômage partiel... - sur lesquelles toutes les entreprises, en fonction de leur situation, n'ont pas forcément intérêt à se précipiter. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos >> Voir le replay du webinar dont est issu l'article

Covid-19 : " Réorienter l'économie pour la transition suppose de sacrifier le court terme "

L'épidémie de coronavirus va-t-elle faire évoluer la raison d'être des entreprises ? Peut-elle transformer la culture et le rôle des assureurs ? Les investisseurs vont-ils mieux prendre en compte les enjeux de long terme ? Pascal Demurger, Directeur général du Groupe MAIF estime que l'entreprise doit plus que jamais assumer un rôle politique, mais elle est prise entre de multiples contradictions. Selon lui : "la crise du coronavirus pose un cadre social, géographique et temporel inédit, qui nous incite à la réflexion individuelle et à la remise en cause. Tous les dogmes établis sont en train d'être très fortement interrogés : l'orthodoxie budgétaire en termes de déficits et de dettes, la vision que l'on se fait de la légitimité de l'intervention de l'État, de la hiérarchie relative de certains sujets, etc." >> Lire l'article complet sur le site Usbek&Rica

Liquidités : le pire est à venir pour les entreprises

Le redémarrage de l'économie va générer des besoins en fonds de roulement qui vont peser sur la trésorerie des entreprises pendant, encore, de longs mois. Les niveaux de janvier 2020 ne seront pas retrouvés avant mai 2021, selon les experts. Dans un premier temps, la situation de trésorerie de cette entreprise théorique n'est pas trop mauvaise : les conséquences de la pandémie sur son activité et son besoin en fonds de roulement (BFR) sont tempérées par les mesures gouvernementales, notamment sur les impôts et taxes, le chômage partiel ou la mise en place des prêts garantis par l'Etat (PGE). La situation se gâte à partir du mois de juin : le niveau de trésorerie plonge de mois en mois, pour atteindre un point bas, à -55, en octobre 2020. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Management de portefeuille : comment prendre les bonnes décisions en temps de crise

L'un des rôles du décideur dans une tempête est de se donner les moyens d'une décision de qualité. Celle qui concerne la transformation de l'entreprise est d'autant plus importante que l'après-crise ne ressemblera pas à l'avant. A très court terme, la première réponse à la crise vise à sécuriser le portefeuille, c'est-à-dire à l'adapter selon une hypothèse stratégique donnée, exprimée sur deux plans, celui des ressources financières et humaines, et celui des objectifs prioritaires. Il est tout aussi urgent de créer de la réserve pour donner de la marge de manoeuvre. Il faut donc : créer de la réserve, donner des instructions, améliorer le processus. A partir de là, il s'agit de déployer une boucle de décision stratégique qui itère à une fréquence courte (entre une semaine et un mois). En parallèle, les actions d'amélioration permettent de rendre cette boucle de plus en plus efficiente avec le temps. >> Lire l'article complet sur le site HBR France

Covid-19 : la trésorerie des PME mise à mal

Les PME prévoient une demande dégradée pour leurs produits en 2020 et ont drastiquement revu à la baisse leurs projets d'investissements, selon un baromètre publié mercredi par Bpifrance et l'institut Rexecode. Avec la reprise de l'activité, la faiblesse de la demande est devenue le principal frein pour l'économie. Une situation inédite alors que depuis trois ans que ce baromètre trimestriel est réalisé par Bpifrance et l'institut Rexecode. A l'issue du confinement, 59% des PME "anticipent une reprise difficile" tandis que 40% "s'attendent à un retour rapide à la normale de leur activité". Dans ce contexte, sur les 81% de PME qui avaient des projets d'investissement avant la crise, seules "31% comptent les maintenir tandis que près de la moitié envisagent de les reporter et 22% d'entre elles prévoient de les annuler". >> Lire l'article complet sur le site La tribune

Déconfinement : le monde " d'après " aura-t-il raison de la consommation " d'avant " ?

" Plaisir " de consommer contre angoisse de retourner en magasins, achat local malgré un pouvoir d'achat restreint, envie de " changer le monde " face aux inégalités... En quoi la crise du coronavirus a-t-elle bouleversé nos habitudes ? Des envies fortes, mais également des inquiétudes, bien perçues par Philippe Moati, co-fondateur de l'Observatoire société et consommation (Obsoco), qui expliquait récemment sur France Culture que le choc économique lié au Covid-19 allait " accélérer la division de la société en deux parts pas du tout égales: ceux qui vont vouloir accélérer la transition vers autre chose ", - le fameux " consommer moins mais mieux " - et " ceux qui ont hâte de retrouver le monde d'avant, avec toutes les frustrations que cela risque d'engendrer " en raison d'une situation financière dégradée. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv


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