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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 7 juin 2021)

Cette semaine dans la presse éco-finance l'endettement des entreprises reste sous haute surveillance et la transparence en cas de restructuration requise. Les licornes françaises ont le vent en poupe quand les DRH font face à des salariés désireux d'aménager leur travail. Bonne lecture !

Publié par Camille George le - mis à jour à
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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 7 juin 2021)

Les autorités vigilantes face à la flambée de l'endettement des entreprises

Les entreprises françaises gardent le pied sur l'accélérateur en matière de dette. Selon les chiffres publiés mercredi par la Banque de France, le financement des sociétés non financières a encore crû de 6,4 % en avril, pour atteindre 1.905 milliards d'euros (dette bancaire et obligataire cumulée). La Banque de France comme le gouvernement relativisent le phénomène en mettant en miroir la hausse de la dette et celle de la trésorerie des entreprises. Depuis février 2020, toutes deux ont progressé d'environ 200 milliards d'euros. Problème : l'équation est vraie au niveau macro-économique mais pas forcément au cas par cas. Autrement dit, les entreprises les plus endettées, et les plus vulnérables, ne sont pas forcément celles qui ont le plus de trésorerie. Et c'est bien ce qui inquiète les autorités. Le 1er juillet, le Haut Conseil de stabilité financière doit renouveler pour deux ans une mesure visant à limiter l'exposition des banques aux grandes entreprises françaises les plus endettées. En France, toute la difficulté sera d'appliquer la mesure sans freiner l'économie. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Ledger lève 380 millions de dollars et devient la première licorne française dans les cryptomonnaies

L'engouement pour les cryptomonnaies et leur notoriété grandissante se vérifient aussi dans l'activité du capital-risque. Dans un contexte post-Covid, les investisseurs font en effet le pari d'un regain d'intérêt pour ces nouveaux placements échangés en dehors du système monétaire traditionnel. Surfant sur cette tendance, Ledger, jeune pousse française créée en 2014 par le fondateur de La Maison du bitcoin, vient de boucler sa troisième levée de fonds, d'un montant de 380 millions de dollars (312 millions d'euros), faisant entrer cette société de gestion de crypto-actifs dans le club des licornes tricolores. Sa valorisation atteint plus de 1,5 milliard de dollars. Pour se financer, l'entreprise qui est également présente à New York, San Francisco et Hong Kong avait envisagé une introduction en Bourse pour 2021. Elle aura finalement opté pour les fonds moins aléatoires du capital-risque pour assurer sa croissance. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

Gestion durable: 1500 milliards de francs d'avoirs en Suisse

Les actifs gérés de manière responsable ont progressé de 31% sur la place financière suisse l'an dernier et les investisseurs appliquent généralement plusieurs filtres, selon la 4e étude annuelle de l'association Swiss Sustainable Finance. Plusieurs raisons sont invoquées pour expliquer cette progression: la montée en puissance du thème de la durabilité au sein de l'opinion publique, la performance des investissements de ce type l'an dernier (qui explique un tiers de la progression des actifs) et la collecte nette des capitaux. Les investisseurs adeptes de la finance verte sont devenus plus sophistiqués car ils mêlent désormais plusieurs approches, même si l'intégration de facteurs ESG reste la stratégie la plus pratiquée. Swiss Sustainable Finance relève également que près d'un tiers des investissements durables font maintenant l'objet d'une certification indépendante, contre 6% lors de l'édition précédente de son étude. >> Lire l'article complet sur le site Le temps

Entreprises : " Il est indispensable que les données, en cas de liquidation ou de restructuration, soient rendues publiques "

Le chercheur en sciences de gestion Pierre Labardin rappelle, dans une tribune au " Monde ", les conditions de la faillite de Manufrance, en 1981, pour alerter sur la nécessité de rendre publics les noms des acquéreurs, les prix et les conditions de cession des entreprises en difficulté. Si les mécanismes juridiques en vigueur sont en partie différents. Les professions entourant le monde de la restructuration d'entreprise ont évolué en quarante ans, la législation aussi, privilégiant la préservation de l'activité et de l'emploi, alors qu'autrefois il s'agissait de protéger d'abord les créanciers. Mais la mondialisation et la multiplication des circuits financiers créent de nouvelles perspectives. Et l'opacité pose un problème majeur dans une démocratie qui a largement soutenu (à juste titre) les entreprises pendant la crise du Covid-19. C'est pourquoi il est indispensable que les données des transactions, en cas de liquidation ou de restructuration, soient rendues publiques. >> Lire la tribune complète sur le site Le Monde

Covid: les DRH confrontés à des salariés qui ont déménagé et veulent aménager leur travail

Nombre de DRH sont confrontés à des demandes de salariés qui ont déménagé des grandes villes, ont recours au télétravail et veulent pouvoir adapter en conséquence leur travail, selon l'Association nationale des directeurs des ressources humaines (ANDRH). Les DRH sont mis parfois devant le fait accompli, même si beaucoup de salariés concernés disent pouvoir s'organiser et assumer leurs frais de transport et de logement. Si 55% des DRH estiment que la crise "a conduit à faire évoluer la culture managériale", 23% sont favorables à la poursuite de deux jours de télétravail par semaine à compter du 9 juin, 21% à trois jours, 13% à un seul jour, autant que pour un retour des salariés à 100% en présentiel. >> Lire l'article complet sur le site Challenges

Faut-il continuer à brainstormer ?

Le brainstorming s'est imposé dans toutes les organisations comme la méthode par excellence pour générer de nouvelles idées créatives et innovantes. Pourtant, il serait bien moins efficace qu'il n'y paraît. Plusieurs travaux de recherche invalident l'hypothèse selon laquelle la génération d'idées en groupe permet d'améliorer la créativité. Par ailleurs, la quantité d'idées générées n'améliore pas la qualité de celles-ci. Enfin, créativité et innovation ne sont pas synonymes. Une alternative au brainstorming pourrait être la théorie de la conception innovante, ou théorie C-K qui s'appuie sur un processus incrémental de génération d'idées originales, contrôlé par une gestion précise des connaissances. Le projet créatif évolue en fonction des expertises mobilisées et de la production de nouvelles connaissances. Cette stratégie permet ainsi de piloter le processus créatif en cartographiant les idées générées. >> Lire l'article complet sur le site HBR France


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