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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 29 juin 2020)

Capital-investissement, actionnariat salarié, faillites ou redémarrage... Comment résister à la période à venir ? Telle est la question dans la presse éco-finance cette semaine. Bonne lecture !

Publié par Camille George le - mis à jour à
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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 29 juin 2020)
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L'actionnariat salarié connaît peu la crise

En raison des turbulences économiques liées à la pandémie de Covid-19, certaines entreprises ont préféré reporter les opérations d'actionnariat salarié planifiées ces derniers mois, mais les collaborateurs répondent présents à l'appel de celles qui ont persévéré. Eres, société de gestion n'observe, chez ses clients, " aucun vent de panique " de la part d'actionnaires salariés qui, au vu de l'incertitude boursière , auraient pu être tentés de vendre leurs actions. Au sein des sociétés non cotées, l'heure n'est pas, non plus, à la panique, mais à une gestion un peu plus prudente. Sur les cinquante entreprises dont elle gère l'actionnariat salarié, la société de gestion Equalis Capital note un report, au second semestre ou à l'an prochain, de toutes les opérations initialement prévues ces derniers mois, mais 60 % des sociétés ont, en dépit de la crise, décidé de maintenir leur valorisation. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Investissements post-Covid-19 : les assureurs privilégient la santé, le tourisme et les PME/ETI

La Fédération française de l'assurance a détaillé ce mercredi les contours du programme d'investissement de 1,5 milliard d'euros mis en oeuvre pour soutenir les entreprises frappées par la crise sanitaire, lequel va se focaliser sur les secteurs de la santé, du tourisme et sur les PME-ETI. Ce programme, construit en partenariat avec la Caisse des dépôts, "comprendra trois volets et sera majoritairement investi en actions", a fait savoir la fédération dans un communiqué. Un premier volet sera destiné aux PME et les ETI, "sans orientation sectorielle". La fédération précise que les investissements dans des structures non cotées seront "conditionnés par l'intégration des enjeux du développement durable dans l'entreprise et à la fixation d'objectifs dans ce domaine". >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

Le capital-innovation, parent pauvre du succès du capital-investissement

Si les rendements du capital-investissement se maintiennent à des niveaux supérieurs aux investissements dans le CAC 40 ou l'immobilier, le capital-innovation présente des retours sur investissement relativement modestes par rapport à d'autres segments. Le haut niveau de rendement du capital-investissement est ainsi porté principalement par le capital-transmission, qui cumule à lui seul plus de la moitié des fonds appelés depuis 1987 en matière de capital-investissement et présente un taux de retour sur investissement stratosphérique (15,3% à 15 ans, 14,7% à 10 ans). Au contraire, le capital-innovation, activité risquée par excellence, fait figure de parent pauvre avec des rendements bien inférieurs à la moyenne (4,2% à 15 ans et 4,9% à 10 ans). Pour autant, " les performances du capital-innovation franchissent un palier confirmant l'attractivité du segment " , note France Invest. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness

Entreprises : tous en faillite d'ici 5 ans ?

La crise du coronavirus, d'un point de vu financier, est un problème de bas de bilan. Or, l'Etat y apporte une solution de haut de bilan (lié au financement à long terme des sociétés). Ce qui présente bien des dangers selon Mounis Hassim, consultant en Financement de Projets et ancien Maître de Conférences à Sciences Po Paris. Derrière la classification comptable, et le débat d'experts, se pose une question cruciale d'adéquation de la réponse au problème posé : cette affectation de ressources longues (Prêt Garanti) ne finançant aucun investissement (aucun emploi long), ne sera en mesure de générer aucun flux financier supplémentaire à même d'assurer le remboursement dudit emprunt ! Aussi, le danger est-il grand de voir nos entreprises, déjà fragiles, ployer sous un endettement démesuré qui, représentant plusieurs années d'Excédent Brut d'Exploitation finira immanquablement par peser, à terme, sur leur viabilité. Il nous reste juste à espérer qu'après avoir échappé au pire, à l'effondrement généralisé de l'Economie, nous serons à même d'éviter la faillite générale d'ici cinq ans (durée du remboursement du PGE), avec un endettement privé et public hors de contrôle. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

Les quatre étapes pour redémarrer avec succès

Le déconfinement progressif réintroduit une normalité relative dans la vie des entreprises et des organisations. Pourtant, il serait erroné de croire que la vie va reprendre comme avant. L'une des premières difficultés va donc consister à récréer de la cohésion au sein des équipes. Dans une même entreprise, les collaborateurs auront vécu cette crise de façon différente. Le télétravail a aussi fortement modifié la relation managériale. Il est donc important que les entreprises accompagnent les managers et les collaborateurs par des formations spécifiques pour apprendre à gérer, à distance, la relation avec des collègues, des clients ou des partenaires. Cette crise a créé des réflexes nouveaux d'autonomie au sein des équipes. Il faut les pérenniser, favoriser la responsabilité partagée, travailler sur le collectif. >> Lire l'article complet sur le site HBR France

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