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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 11 janvier 2021)

Cette semaine dans la revue de presse éco-finance il est question de dette Covid des entreprises, de dette souveraine, de sociétés zombies mais aussi de rapprochement entre des poids lourds du secteur alimentaire, en l'occurrence le Français Carrefour et le canadien Couche-Tard.

Publié par Camille George le - mis à jour à
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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 11 janvier 2021)

Comment Bercy veut gonfler les fonds propres des PME

Un article du projet de loi de finances propose de neutraliser fiscalement les réévaluations d'actifs des entreprises. De quoi aider celles qui cherchent des financements bancaires. C'est un des articles passés relativement inaperçus dans le projet de loi de finances 2021 , mais qui pourrait faire la différence pour les PME en manque de fonds propres et en quête de financement : la neutralisation fiscale de la réévaluation libre des actifs. " L'amélioration de la présentation des comptes sociaux qui en résulte contribue à donner une image plus fidèle de la solidité financière de l'entreprise et, partant, à accroître ses capacités de financement. " En substance, c'est une façon de gonfler les fonds propres.Le dispositif, qui consiste à inscrire un actif à sa juste valeur dans les comptes de l'entreprise, représente une rupture par rapport aux normes comptables françaises et se rapproche des normes anglo-saxonnes, appliquées par les groupes cotés en Bourse. >> Lire l'article complet sur le site les Echos

François Asselin (CPME): "La dette Covid des entreprises doit être circonscrite dans les bilans"

Pour le président de la CPME, la réponse de l'État n'a cessé d'évoluer avec la crise mais la situation est aujourd'hui différente. La CPME milite pour transformer les PGE en quasi-fonds propres afin de permettre aux entreprises de réinvestir. François Asselin a partagé son inquiétude face à la dégradation des notations Banque de France : "Il ne faudrait pas qu'elles subissent une sorte de double peine, car une entreprise viable avant la pandémie le restera après. C'est pourquoi nous demandons que, comme pour l'État, la dette Covid des entreprises soit fléchée, circonscrite dans les bilans." Il a également fait des préconisation sur les actions possibles : "Certaines pépites viables avant la pandémie sont fragilisées et il faut créer un prêt de consolidation afin de prévoir un étalement de leur dette, par exemple sur dix ans. On pourrait utiliser les 150 milliards d'euros d'enveloppe prévue par l'État et non utilisée pour les PGE. Sans un tel dispositif, ces entreprises déposeront le bilan et l'État devra s'asseoir sur la garantie des PGE accordés." Il a enfin insisté sur la nécessite d'élargir l'accès au fonds de solidarité aux grosses PME et ETI fragilisées. >> Lire l'interview complète sur le site Le figaro

La dette française s'écoule comme des petits pains, mais jusqu'à quand ?

La dette française s'arrache sur les marchés financiers malgré les ravages de la pandémie de Covid-19, mais son niveau toujours plus élevé interroge sur sa soutenabilité. " On peut dire, en observant les taux à moyen et long terme, qu'il n'a jamais été aussi facile de placer de la dette ", souligne Anthony Requin, directeur de l'Agence France Trésor (AFT), chargée de négocier la dette sur les marchés. A l'instar de son voisin allemand et malgré une dette de plus de 116 % du PIB, l'Hexagone peut s'offrir le luxe de moins regarder à la dépense car il emprunte beaucoup à taux négatifs. Le pays s'est engagé à verser en moyenne -0,30 % d'intérêt l'an dernier à ses nouveaux créanciers, tous types d'échéance confondus. Dit autrement, ce sont les investisseurs qui payent l'État pour détenir sa dette, du jamais-vu à ce niveau. Cet avantage pourrait même permettre de stabiliser la dette française autour de 120 %, estime Eric Dor, et potentiellement d'éviter les remous le jour où la banque centrale se retirera. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv

Non, 2021 ne sera pas l'année des sociétés "zombies"...

Une étude du Trésor relève que la productivité des entreprises est peu biaisée par les aides mises en place par l'État pour lutter contre les effets de la crise. À coups de milliards d'euros d'aides publiques pour éviter aux entreprises françaises de se noyer, n'est-on pas en train de créer une société de "zombies"? Que constate le Trésor? Les simulations de ses modèles économiques "ne valident pas" la crainte d'une société de zombies : "les dispositifs d'aide publique (fonds de solidarité, activité partielle), s'ils réduisent bien le nombre d'entreprises fragilisées, n'en modifient pas la distribution en termes de productivité". La crise du Covid-19 n'a pas rendu les entreprises les plus fragiles artificiellement plus productives. >> Lire l'article complet sur le site Le Figaro

L'État n'est "pas favorable" au rapprochement des géants Carrefour et Couche-Tard

Carrefour dans le viseur: le groupe canadien Couche-Tard a dévoilé mercredi une offre "en vue d'un rapprochement amical". Tandis que la proposition évalue l'offre à 16 milliards d'euros, le distributeur français a indiqué vouloir l'"examiner". L'objectif étant de bâtir une riposte solide face aux accélérations de l'autre géant de la logistique et de la distribution, Amazon. Mais c'était sans compter l'intervention du ministre français de l'Économie Bruno Le Maire qui a dit n'être "pas favorable" à une telle opération. Dans ce dossier qui lierait deux entreprises privées, le gouvernement entend interférer. Il a aussi rappelé qu'un récent décret permettait de bloquer ce rapprochement de géants de la distribution. Depuis janvier 2020, le gouvernement peut bloquer une acquisition lorsque l'investisseur étranger envisage d'acquérir au moins 25% du capital d'une société française. Avant cette date, le seuil était fixé à 33,33%. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune




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