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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 12 avril 2021)

Cette semaine l'endettement des entreprises en sortie de crise et de la déferlante amorcée des liquidations préoccupent les acteurs économiques et politiques. De son côté, Fnac Darty renouvelle sa structure de financement. Inspirant ? Et, bon à savoir : l'humour rend les réunions plus efficaces !

Publié par Camille George le - mis à jour à
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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 12 avril 2021)

Bercy cherche à éviter que les entreprises soient trop endettées en sortie de crise

Au ministère de l'économie, des réflexions ont débuté pour voir quel accompagnement pourrait être donné à des entreprises ayant du mal à rembourser leurs prêts en sortie de crise. Selon la Banque de France, l'endettement des entreprises françaises a franchi pour la première fois le seuil des 1.900 milliards en février. " Les entreprises ont été arrosées de liquidités, mais elles restent faibles sur le plan de la solvabilité ", souligne Denis Ferrand, directeur général de l'institut Rexecode, proche du patronat. En effet, " si les entreprises regorgent de cash, elles ne dégagent pas de résultats ", qui pourraient remonter dans les fonds propres, poursuit l'économiste. En 2020, explique-t-il, le résultat net de l'ensemble des sociétés non financières sera négatif en France pour la première fois depuis 1984 . D'autant que dans le même temps, certaines entreprises ont puisé dans leurs fonds propres pour pallier le manque d'activité. Dans ce contexte, la dette existante peut représenter un problème. "[...] Sur le long terme, on meurt de ne plus pouvoir s'endetter, car on a un bilan trop faible ", souligne Denis Ferrand. Ce dernier appelle donc à un rôle plus actif du " private equity " - notamment auprès des PME de petite taille, et à ce que l'épargne des Français s'oriente davantage vers les fonds propres. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Fnac Darty renouvelle sa structure de financement

Jusqu'alors, le groupe spécialisé dans la distribution de biens culturels et d'équipements électroniques et électroménagers (7,49 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2020) disposait d'une ligne de crédit à moyen terme, de deux emprunts obligataires, d'un RCF, d'un prêt garanti par l'Etat (PGE) et d'un financement levé auprès de la Banque européenne d'investissement. L'ensemble portait sur un montant global d'environ 1,82 milliard d'euros, dont 400 millions d'euros de RCF non tirés et 500 millions de PGE. Dans le cadre du refinancement de plusieurs instruments de dette, Fnac Darty vient de mettre en place son premier crédit bancaire à dimension ESG et de procéder à une émission inaugurale d'obligations convertibles. Un chantier qui a permis au groupe d'étendre la maturité de son endettement et d'en diminuer le coût. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance

Le gendarme américain des marchés passe à l'offensive face au boom des SPAC

La Securities and Exchange Commission (SEC) a récemment haussé le ton devant l'engouement des investisseurs pour ces coquilles vides en quête d'acquisition. Comptabilité, projections financières et communication : les SPAC sont désormais sous haute surveillance. Les SPAC lèvent des capitaux auprès d'investisseurs lors d'une introduction en Bourse classique, avant de partir à la recherche d'une cible à acquérir. Or, si la réglementation américaine encadre sévèrement la communication financière en amont d'une IPO, elle est bien plus souple sur les opérations de fusion-acquisition. Les SPAC ont tiré parti de ces différences en multipliant les projections financières favorables lors de l'annonce de leur acquisition, aussi appelée " de-SPAC ". >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Faillites d'entreprises : la déferlante de liquidations a-t-elle commencé ?

La deuxième quinzaine de mars semble marquer une inflexion brutale, avec notamment une explosion du taux de liquidations directes d'entreprises en cessation de paiement, selon une analyse publiée ce mercredi par le cabinet d'études Altares. La deuxième quinzaine de mars a été marquée par une explosion de 155% des défaillances par rapport à la même période de 2020, lors de laquelle le début du premier confinement s'était accompagné d'un gel des procédures du fait de la fermeture des tribunaux. Le mois dernier, 79% des jugements se sont soldés par une liquidation directe de l'entreprise concernée, "un niveau jamais atteint depuis 20 ans", souligne Thierry Millon d'Altares. Mais nombre d'entreprises risquent d'avoir des difficultés à surmonter le cap de l'allègement puis de l'extinction inéluctables de ces aides. La Banque de France a estimé en début d'année que 4,5% à 6% des prêts garantis par l'Etat (PGE) auraient du mal à être remboursés. >> Lire l'article complet sur le site La tribune

L'humour, un ingrédient essentiel des réunions efficaces

Savoir rire en équipe ne favorise pas seulement la performance. C'est aussi un facteur de cohésion de groupe. Quand nous pensons aux réunions, la première chose qui nous vient à l'esprit, c'est l'ennui. Savoir organiser une réunion semble être une évidence : il faut un ordre du jour clair et un animateur efficace. Mais il manque un ingrédient qui a le pouvoir de faire basculer vos réunions d'ennuyeuses à attrayantes, engageantes et productives : l'humour. Les apports de l'humour dans la sphère professionnelle sont plus nombreux qu'on pourrait le croire : Il favorise les rapports humains, soulage les tensions, ancre davantage les informations dans notre cerveau, améliore la collaboration, augmente la productivité. >> Lire l'article complet sur le site HBR France

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