Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 4 septembre 2023)

Budget 2024 : un dialogue de sourds entre le gouvernement et les oppositions?

Cette rentrée 2023 sonne-t-elle le retour du désormais célèbre 49.3 ? C'est en tout cas ce que laissent présager les "dialogues de Bercy", soit la rencontre qui a eu lieu entre une vingtaine de parlementaires et le nouveau ministre des comptes publics, Thomas Cazenave, mardi 19 septembre à Bercy. Cette rencontre a été présentée comme une séance de travail pour recueillir leurs propositions sur le futur projet de loi de finances de 2024. Parmi les présents lors de cette première rencontre figuraient le président de la commission des finances de l'Assemblée, Eric Coquerel (La France insoumise), son homologue au Sénat, Claude Raynal (Parti socialiste), ou encore le rapporteur général du budget à l'Assemblée, Jean-René Cazeneuve (Renaissance). Une autre réunion est prévue le 19 septembre, avant la présentation du projet de loi de finances pour 2024 en conseil des ministres le 27 septembre. >> Retrouvez l'article complet sur le site du Monde.fr mais aussi sur les Echos

Le gouverneur de la Banque de France écarte un risque de récession en France

"Je ne suis pas inquiet mais je suis vigilant" a énoncé François Villeroy de Galhau, Gouverneur de la Banque de France interrogé au micro de BFM Business mercredi 6 septembre quand à un probable risque de récession en France. "Il y a incontestablement un ralentissement, il n'est pas nouveau, il a lieu depuis plusieurs trimestres (...) Mais nous ne voyons pas de signe de retournement généralisé de l'activité", a-t-il précisé. Si le gouverneur de la Banque de France balaye d'un revers de main « un risque de récession" il penche pour une « une croissance faiblement positive" et souhaite notamment "que la production de crédit immobilier se stabilise et ensuite reparte progressivement". >> Lire son interview décryptée sur le site de La Tribune.fr

Les banques ont tout à gagner à accélérer sur la transition énergétique

La Banque centrale européenne (BCE) a mené un deuxième test de résistance sur le risque climat dans le cadre du processus de surveillance prudentiel et d'évaluation des risques (SREP). Ce test se penche sur les conséquences financières de la transition vers une économie décarbonée. Pour son étude, la BCE a choisi d'étudier des scénarios à court-moyen termes couvrant la période 2023-2030. Trois scénarios de transition ont été explorées ainsi que leurs effets potentiels en termes de coûts et de risques pour les différents acteurs économiques et financiers : un scénario de transition accélérée, un scénario de transition tardive et un scénario de transition retardée. Selon les scénarios étudiés, les pertes pourraient atteindre jusqu'à 78% des portefeuilles de crédit. >> Lire l'article en entier sur le site de l'Agefi.

Consolideurs : la perle rare de la finance?

Consolideur : un métier d'avenir? Selon les cabinets de recrutement si la consolidation est un métier d'experts qui n'a pas toujours bonne presse auprès des jeunes, il est de plus en plus sollicité par les entreprises. Certes, la demande des entreprises pour ces profils est peu élevée par rapport à d'autres métiers de la finance. Cependant, elle est stable voire en progression dans certains cabinets de recrutement. « Nous avons plus de demandes pour ces profils au premier semestre 2023 qu'au second semestre 2022, avec une hausse de 20 % sur ce type de recrutement », déclare Aurélien Boucly, director of permanent talent chez Robert Half, au bureau de La Défense. En effet, ce marché à l'avantage des candidats requiert une très forte expertise technique, notamment en comptabilité. Il n'est d'ailleurs pas rare que les consolideurs aient un diplôme d'école de commerce ou de master en comptabilité contrôle de gestion (CCA) doublé d'un diplôme de comptable ou d'expertcomptable (DCG ou DECG). >>Découvrir l'article en intégralité sur le site d'Option finance.

Les pièges cachés de la prise de décision

La prise de décision est inhérente à toute fonction cadre. C'est aussi la plus difficile, et la plus risquée. Car, de mauvaises décisions peuvent desservir une entreprise ou une carrière, parfois de façon irréparable. Mais d'où viennent-elles ? Comment comprendre ces pièges de la pensée avant qu'ils se transforment en erreurs de jugement? Si dans de nombreux cas, elles sont dues à la manière dont les décisions ont été prises les autres possibilités n'ont pas été clairement définies, les bonnes informations n'ont pas été recueillies, les coûts et les avantages n'ont pas été correctement estimés. Parfois, cependant, la faille ne se trouve pas dans le processus de prise de décision, mais dans l'esprit même du décisionnaire. >> Lire l'article sur le site d'Harvard Business Review.