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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 5 juin 2023)

Cette semaine la presse éco-finance fait le lien entre marges des entreprises et inflation, raconte le besoin de collaboration entre DAF et DRH, annonce le pessimisme des ETI vis-à-vis de leur activité ou pose encore la question du leadership pour porter les sujets de développement durable. Bonne lecture !

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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 5 juin 2023)
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Les ETI françaises s'attendent à voir leur activité ralentir cette année, selon Bpifrance

L'optimisme n'est pas de mise dans les ETI françaises. Elles anticipent un ralentissement de leur activité en 2023 sur fond de hausse de leurs coûts, notamment énergétiques et salariaux, ainsi que de difficultés de recrutement, pointe une étude publiée ce jeudi par Bpifrance. En 2023, les ETI qui estiment que leur chiffre d'affaires va augmenter cette année sont 36% plus nombreuses que celles qui s'attendent à ce qu'il baisse, alors que cet écart était de 43% en 2022, d'après les retours de 400 chefs d'entreprise interrogés en avril par Bpifrance. Les 5.500 ETI françaises, dont un gros tiers dans l'industrie, s'apprêtent à subir une hausse importante de leur facture d'électricité, qui doit doubler ou plus pour une entreprise sur quatre. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

La hausse des marges des entreprises contribue à nourrir l'inflation en France

Le taux de marge des entreprises a progressé au premier trimestre dans l'Hexagone. Une réalité qui recouvre de grandes disparités sectorielles, mais qui a contribué à gonfler l'inflation. Malgré le ralentissement de l'activité et la remontée des taux d'intérêt, les entreprises françaises n'ont pas trop souffert depuis le début de l'année. Au premier trimestre, l'excédent brut d'exploitation (EBE) des sociétés non financières s'est amélioré de 3,2 milliards d'euros, selon l'Insee. Il a augmenté ainsi de 2,8 % soit davantage que l'inflation sur la période. Le taux de marge a, lui aussi, progressé. Il a atteint 32,3 % de la valeur ajoutée entre janvier et mars 2023, contre 31,9 % aux troisième et quatrième trimestres 2022. Rien d'exceptionnel selon Charles-Henri Colombier chez Rexecode. « Le ratio ne s'éloigne pas de sa tendance générale. Entre 2015 et 2019, il s'est établi à 32,1 % en moyenne », dit-il. Et en début d'année, les profits ont été dopés par les mesures gouvernementales, qu'il s'agisse de la nouvelle baisse des impôts de production avec la suppression de la moitié de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) ou des aides déployées pour amortir le choc de l'envolée des prix du gaz et de l'électricité pour les entreprises. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

DAF et DRH : vers une collaboration étendue

Alors que les missions du directeur financier ne cessent de s'accroître, son implication auprès des ressources humaines tend également à se développer, portée par les projets de transformation des organisations mais également par de nouveaux enjeux liés aux évolutions du travail ou encore aux défis RSE. Le lien entre les directions financières et les directions des ressources humaines n'est pas nouveau, tant s'en faut. « Au sein de notre organisation, toutes les discussions stratégiques, de projets, liées aux opérations, à la politique salariale ou encore au bien-être des collaborateurs ont toujours été traitées en concertation entre la finance et les RH », témoigne Karine Havas, senior vice-présidente Finances France & Afrique chez Bureau Veritas. Cette implication de la finance est essentielle, notamment pour accompagner les ressources humaines dans l'analyse et la compréhension des impacts des politiques et stratégies RH sur les résultats et le développement de l'entreprise. « La direction financière intervient alors souvent comme support analytique », précise Aude Boudaud, associate director au sein du cabinet Robert Walters. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance

Entreprises et développement durable : quel leadership ?

Face à l'évolution de l'économie, dictée par les enjeux du développement durable, les entreprises endossent un rôle crucial. L'enjeu qui se pose pour elles : adopter un leadership incarné et une vision fédératrice qui place le bien commun au coeur de leurs préoccupations. Développement durable, RSE, ESG, 3P « People, Profit, Planet » : ces expressions correspondent à des enjeux dont nous ne cessons de prendre conscience, années après années, de la réalité dans nos modes de vie présents et futurs. Pour autant, les entreprises peuvent, pour une bonne partie d'entre elles, avoir des difficultés à appréhender cette évolution et à l'intégrer, donnant parfois le sentiment de verser dans le « greenwashing ». Alors quelle place donner aux enjeux de développement durable au sein de nos organisations ? Et quel type de leadership permet de les traiter avec le maximum d'impact ? >> Lire l'article complet sur le site Harvard Business Review France

88 millions de dollars injectés dans une startup de planification financière

248 millions de dollars. C'est le montant total levé par Pigment en moins de trois ans. La société de planification financière, née en 2019, vient de réaliser un nouveau tour de table de 88 millions de dollars, auprès d'Iconiq Capital, mais également de Felix Capital et de ses investisseurs précédents comme Meritech, IVP et FirstMark Capital. L'objectif : renforcer sa très forte dynamique, notamment aux Etats-Unis et continuer à investir dans son outil. "Nous avons mis au point une base de données qui se connecte à tous les outils de l'entreprise. Ainsi, nous centralisons toutes les informations au même endroit pour pouvoir les manipuler en temps réel et anticiper ce qui se passera dans le futur », précise Eléonore Crespo, co-directrice générale. Ainsi, Pigment a déjà séduit des entreprises comme Mozilla, Eventbrite, Webhelp ou Airtable et connaît une croissance exponentielle, notamment aux Etats-Unis. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness

La santé, un levier d'attractivité pour les entreprises

Les entreprises doivent-elles se préoccuper de la santé de leurs salariés ? La réponse est oui, selon la grande majorité des employés interrogés par une étude Ipsos, menée à l'initiative de la société spécialisée dans la prévention des maladies graves, Predilife. 80 % des 1.000 salariés interrogés estiment en effet que les entreprises sont légitimes à proposer des bilans de santé. Il s'agit même d'un critère de choix important puisque 79 % des interrogés considèrent que les actions mises en place pour prendre soin de la santé des salariés ont été déterminantes dans leur choix de travailler pour cette société. Si ce critère ne figure pas parmi les plus importants - sans surprise, les salariés regardent d'abord les conditions de travail (91 %), la rémunération (91 %) et les missions proposées (89 %) - il se place néanmoins en septième position, et est perçu comme étant quasiment aussi important que les perspectives d'évolution, jugées primordiales par 80 % des salariés. « Nous aussi, nous avons été surpris par ce chiffre », commente Anne Kerzan, directrice marketing et communication chez Predilife. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

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