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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 27 février 2023)

Cette semaine dans la presse éco-finance il est question de partage de la valeur, de capitalisme actionnarial et d'inflation mais aussi de la place des senior dans les entreprises et des management packages. Bonne lecture !

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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 27 février 2023)

« Le paradigme du capitalisme actionnarial a débouché sur un sous-investissement chronique qui a fini par rouvrir la boîte de Pandore de l'inflation »

L'économiste Xavier Dupret explique comment la priorité donnée à la réduction des coûts et à l'augmentation des dividendes a paradoxalement réveillé l'inflation : "La chasse aux coûts est devenue permanente, les entreprises se concentrant davantage sur leurs métiers les plus profitables. C'est dans ces conditions que la sous-traitance dans les pays à bas salaires en voie d'industrialisation (en particulier, la Chine) s'est développée. [...] Il semble donc que le paradigme du capitalisme actionnarial ait progressivement débouché sur un sous-investissement chronique qui a fini par rouvrir la boîte de Pandore de l'inflation. Le recours à des sous-traitants chinois commence également à poser problème. La mondialisation est, de ce point de vue, caractérisée par un excès de centralisation des chaînes de valeur plutôt que par leur éclatement ! Au fur et à mesure que les industries chinoises monteront en gamme à l'avenir, la production de l'empire du Milieu diminuera dans les segments à faible et moyenne valeur ajoutée, ce qui ne manquera pas de favoriser la hausse des prix d'une série de produits de consommation courante. Il s'agit là du deuxième facteur inflationniste inhérent à la primauté accordée à la valeur actionnariale dans la conduite des affaires." >> Lire la tribune complète sur le site Le Monde

Partage de la valeur : ce que prévoit l'accord signé par quatre syndicats sur cinq

Après la CFDT, FO et la CFTC, la CFE-CGC a décidé ce lundi de signer l'accord sur le partage de la valeur auquel la négociation engagée à la demande du gouvernement a abouti le 10 février. L'accord a une dimension très politique à plus d'un titre. La négociation s'est ouverte à la demande du gouvernement, sous la pression de la menace du parti présidentiel Renaissance de s'emparer du sujet. Il impose aux employeurs de 11 à 49 salariés qui font des bénéfices de mettre en oeuvre un dispositif de partage de la valeur et instaure l'obligation de négocier un dispositif de partage en cas de superprofit. Les « plans de partage de la valorisation de l'entreprise » bénéficieraient à l'ensemble des salariés ayant au moins un an d'ancienneté. Concrètement, ceux-ci se verraient attribuer un montant indicatif et pourraient toucher, au bout de trois ans, une bonification. Il vise également à faciliter l'attribution d'actions gratuites, éviter une imposition excessive des salariés actionnaires et promouvoir une épargne salariale verte, solidaire et responsable. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

La France va échapper à la récession en 2023 selon la Banque de France

La Banque de France écarte désormais le risque d'une récession en 2023 pour l'économie française, grâce à une meilleure « résistance » qu'initialement prévu. « Sauf événement mondial majeur », se veut toutefois prudent son gouverneur, François Villeroy de Galhau. L'institution devrait par ailleurs relever sa prévision de croissance annuelle pour 2023 courant mars, estimant qu'elle sera « faiblement positive ». Selon une définition courante, une récession se caractérise par deux trimestres consécutifs de croissance négative. Or le Produit intérieur brut (PIB) de la France a progressé de 0,1% au quatrième trimestre 2022. Et la Banque de France a récemment dit s'attendre à une progression « modeste » du PIB au premier trimestre 2023. Selon François Villeroy de Galhau, la politique de relèveùment des taux de la BCE « ne (conduirait) pas à la récession, compte tenu de la résilience de l'activité et de l'emploi ». Pour lui, c'est « au contraire, une inflation durable qui serait le pire ennemi de la croissance », a-t-il assuré. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

TotalEnergies remporte une victoire judiciaire face à des ONG

Le tribunal a jugé irrecevable une plainte de plusieurs associations au titre du devoir de vigilance sur des projets du groupe pétrolier en Afrique. La première décision de justice en lien avec la loi française sur le devoir de vigilance tourne donc en faveur de TotalEnergies. Le tribunal devait se prononcer sur une procédure engagée en 2019 par les Amis de la Terre France et cinq autres ONG françaises et ougandaises qui accusent TotalEnergies d'avoir exproprié les terres de plus de 100.000 personnes sans compensation adéquate et de préparer des forages dans une zone abritant des espèces menacées. Selon le tribunal, les demandes et griefs présentés en 2019 étaient différents de ceux exposés lors des récents débats, faisant penser que TotalEnergies aurait pu ne pas avoir été notifié en amont des nouveaux éléments. >> Lire l'article complet sur le site L'Agefi

Oui, les entreprises abusent des départs de séniors, souligne l'Unedic

C'est un beau pavé dans la mare qu'a jeté l'organisme de l'assurance chômage, ce mercredi 1er mars, en publiant son étude. En France aujourd'hui, seules 56% des personnes âgées de 55 à 64 ans sont en emploi. Les entreprises ont tendance à se séparer de leurs salariés seniors pile trois ans avant leur âge légal de départ à la retraite. Pourquoi? Parce qu'elles savent que leur durée d'indemnisation-chômage est précisément de trois ans. Elles se servent donc de la solidarité nationale pour réduire leurs coûts, au détriment de l'équilibre du système, révèle l'étude publiée ce mercredi 1er mars par l'Unédic. Or, en remettre la moitié au travail (plus de cotisations, moins d'allocations versées) suffirait à redresser les comptes de la retraite, et rendrait inutile la réforme des retraites en cours de discussion au Parlement... >> Lire l'article complet sur le site Challenges

Management packages : ce qui reste possible

Après que le Conseil d'Etat a, en juillet 2021, requalifié d'un point de vue fiscal et social les management packages, assimilant à une rémunération salariale ces mécanismes d'intéressement des managers sous forme de participation au capital, le secteur du LBO a placé ses espoirs dans une intervention législative. Pour éviter la taxation à l'impôt sur le revenu et surtout l'assujettissement aux charges sociales de ces gains en capital, il aurait suffi d'un amendement au projet de loi de finances de 2022 ou à celui de 2023. Mais, en dépit du lobbying des fonds et de leurs conseils, qui ont su rallier des députés à leur cause, aucun amendement en ce sens n'a été adopté. En incitant le fisc à requalifier en salaires les rémunérations liées à des management packages, le Conseil d'Etat a compliqué le montage des LBO. De nombreuses pratiques sont désormais exclues. Pour autant, le flux de nouveaux management packages ne s'est pas tari. Des dispositifs, comme les stock-options ou les distributions d'actions gratuites, reviennent en force. >> Lirte l'article complet sur le site Option Finance

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