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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 28 novembre 2022)

Cette semaine dans la presse éco-finance les sociétés de gestion se font épingler pour greenwashing, les entreprises familiales sont louées pour leur modèle résistant, le marché obligataire s'ouvre à nouveau et la DGSI alerte sur le risque de vol des données sensibles lors d'audit externes. Bonne lecture !

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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 28 novembre 2022)

Le greenwashing des sociétés de gestion pointé du doigt

Une nouvelle enquête dénonce la présence d'entreprises très polluantes dans des fonds déclarés durables. Actuellement, les sociétés de gestion déclassent massivement leurs fonds article 9, supposés les plus vertueux, dans la perspective du nouveau volet de la réglementation européenne qui s'appliquera en janvier. « En Europe, les investisseurs ont placé 4.200 milliards d'euros dans des fonds qui promettent un monde durable ». Sur un site Internet dédié, un consortium d'une dizaine de médias européens (El Pais, Le Monde, Handelsblatt etc.) s'est penché sur le bien-fondé de l'appellation ESG de 838 de ces portefeuilles, totalisant 619 milliards d'euros d'actifs sous gestion. Pour ces fonds « vert foncé » classés article 9, niveau le plus exigeant de la réglementation européenne SFDR (Sustainable Finance Disclosure), le résultat de l'enquête est accablant : plus de la moitié investissent dans des sociétés en lien avec les énergies fossiles ou l'aviation. Dans une étude publiée en mai dernier, la fintech de l'épargne salariale Epsor s'était déjà intéressée à la légitimité du label ISR (investissement socialement responsable). L'AMF est très attendue pour définir au plus vite les standards minimums à respecter pour être étiquetés durables. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Les entreprises familiales apportent des réponses clés aux crises actuelles

Difficile de classer, tant elles sont diverses, les entreprises familiales, leur seul dénominateur commun étant le fait que chacune a été, il y a parfois plusieurs décennies, créée par un homme ou une femme qui l'a ensuite transmise aux membres de sa famille. De fait, sur l'ensemble des sociétés en France, 83% répondent à cette définition, et parmi elles, 20% sont de grands groupes, tels L'Oréal, LVMH et Carrefour, ou Bonduelle, Seb, Lactalis et Yves Rocher, tandis que 50% sont de taille intermédiaire (ETI) et 75% des petites et moyennes entreprises (PME). Et c'est sur ces deux dernières catégories, et en particulier les ETI, que l'actuel gouvernement fonde ses espoirs pour la réindustrialisation et la souveraineté économique du pays. En plus de leur vision de long terme, les entreprises, grandes ou petites, créées et possédées par une famille, ont aussi l'avantage de savoir innover pour rester compétitives et d'offrir ce qu'exigent désormais les salariés et les candidats à l'embauche : du sens, un management de proximité, un partage de la valeur, un engagement environnemental. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

Emissions obligataires : un marché en voie d'apaisement

Après une année 2022 marquée par la flambée des taux obligataires, les premiers signes d'une maîtrise de l'inflation aux Etats-Unis permettent d'entrevoir une amélioration des conditions pour les entreprises. Alors que les émissions corporate se sont multipliées récemment, à des taux élevés, la baisse de ces derniers permet de réouvrir le marché aux émetteurs les plus risqués, qui en étaient exclus jusqu'à ces dernières semaines. Le coût des émissions obligataires a atteint des niveaux inégalés depuis dix ans : les coupons frôlant régulièrement les 10 %. Une situation qui a fermé peu à peu l'accès aux financements obligataires. Aujourd'hui la situation s'améliore mais les conditions d'émissions consécutives à la hausse des taux reste dégradées. >> lire l'article complet sur le site Option Finance

Protection des données : la DGSI met en garde les entreprises qui font appel à des auditeurs externes

La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) appelle les entreprises à la méfiance concernant les audits externes. Elles en effectuent généralement dans un contexte de croissance commerciale, lorsqu'elles intègrent un nouveau marché ou qu'elles opèrent une fusion ou une cession d'activité. Derrière ces audits externes, la DGSI regroupe les audits commerciaux, d'acquisition, de mise en conformité avec une réglementation ou encore des audits à l'export dans le cadre de l'intégration d'un produit sur un nouveau marché. Pour les réaliser, les entreprises font appel à des cabinets de conseil, des centres d'évaluation spécialisés dans la mise en conformité, des fonds d'investissement ou des sociétés tierces. Mais certains acteurs peuvent se révéler malhonnêtes. La DGSI détaille l'exemple d'un fonds d'investissement étranger qui est soupçonné d'avoir joué un rôle d'intermédiaire pour la transmission de données à des concurrents. >> Lire l'article complet sur le site Le Figaro

Bazin (Saint-Gobain) : "L'Europe ne doit pas être naïve"

En prélude au Sommet de l'économie qui aura lieu ce jeudi, Benoît Bazin, directeur général de Saint-Gobain, se dit prêt à "verdir vite et fort mais dans un cadre plus protecteur". A la question : Le Green Deal européen est-il un bon cadre ? Benoît Bazin estime que "l'objectif de l'Union européenne d'atteindre la neutralité carbone en 2050 est très ambitieux, et donc contraignant. Au moins, il y a de la visibilité, un calendrier par étapes: désormais, tous les grands groupes industriels ont aligné leur feuille de route et démarré des programmes d'investissements massifs. Et il y a des aides publiques "vertes" à la clé. [...] L'industrie européenne est engagée dans la "bifurcation". Mais attention qu'elle ne soit pas la seule. Aujourd'hui, la Chine et les Etats-Unis disposent d'une énergie beaucoup moins chère, de réglementations moins contraignantes, alignent autant voire plus de milliards et se montrent plus protectionnistes. L'Europe ne doit pas être naïve." >> Lire l'article complet sur le site Challenges

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