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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 31 octobre 2022)

Cette semaine dans la presse éco-finance, le plan France 2030 veut attirer les PME et les ETI, le plan stratégique de Faurecia fait flop, il est toujours complexe de se retrouver dans la jungle des indicateurs ESG, le dividende salarié d'Emmanuel Macron reste flou et enfin on se demande comment transformer l'entretien annuel. Bonne lecture !

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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 31 octobre 2022)

Le plan d'investissement France 2030 veut attirer davantage les PME et les territoires

Depuis janvier, 7,5 milliards d'euros ont été engagés, a indiqué ce mercredi le secrétaire général à l'investissement, Bruno Bonnell. Il promet une simplification des procédures en fin d'année pour faciliter l'accès aux appels à projets pour les PME et ETI. Pour faciliter l'accès des PME, TPE et des ETI aux appels à projets, une simplification des procédures sera présentée en fin d'année permettant à une société de présenter son projet « en 2 pages ». « Ce sera en place au tout début de l'année prochaine », a-t-il promis. Pour stimuler l'appétit du terrain, les préfets de région seront chargés de faire du pré-repérage. A partir de la fin de l'année, les critères d'évaluation des projets seront communiqués. Le secrétaire général à l'investissement a également insisté sur l'importance de la connaissance et de la formation « au coeur du dispositif ». >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Faurecia : le plan qui voulait enfin séduire les investisseurs fait flop en Bourse

Ce jeudi 3 novembre, le patron de Faurecia (qui devient Forvia après l'absorption de l'allemand Hella) a de nouveau tenté de convaincre les investisseurs de la pertinence de sa stratégie de croissance mais surtout de profitabilité. Lors de cette journée investisseurs longue de près de six heures, lui et son équipe ont détaillé et chiffré les différents leviers pour atteindre des objectifs extrêmement ambitieux. Forvia Power 2025 est un plan express de trois ans qui doit permettre à l'équipementier, devenu septième mondial après le rachat d'Hella, de retrouver en 2025 ses ratios d'avant crise. Malheureusement, l'équipementier automobile français n'est pas parvenu à séduire les marchés de sa feuille de route pour retrouver une santé financière. Après la présentation d'un plan stratégique qui ambitionne de générer un chiffre d'affaires de 30 milliards en 2025 et un flux de trésorerie représentant 4% de son activité, le titre a plongé de plus de 8% ce jeudi. Le groupe pâtit du poids de sa dette. >> Lire l'article complet sur le ste La Tribune

Financement durable - Dans la jungle des indicateurs

Les financements liés au développement durable ont plus que jamais le vent en poupe. Le marché mondial des « sustainability-linked bonds » et des « sustainability-linked loans », dont l'encours dépasse aujourd'hui 1 000 milliards de dollars, a connu ces dernières années un rapide développement. Au premier semestre, dans un contexte de marché pourtant perturbé par la hausse des taux d'intérêt, les « sustainability-linked bonds » et les « sustainability-linked loans » mis en place par les entreprises se sont élevés, dans le monde, à respectivement 46,6 milliards et 325 milliards de dollars, deux chiffres en hausse de 5 et 3 %, selon la Climate Bonds Initiative et Refinitiv. Le succès de ces instruments dont le coût est indexé sur des indicateurs ESG s'explique notamment par le travail de normalisation entrepris par les institutions financières. Toutefois, le foisonnement des référentiels extra-financiers à disposition des émetteurs et des souscripteurs contribue à entretenir le flou autour de ces financements. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance

Face à l'inflation, un "bouclier salarial" plutôt qu'un "dividende salarié"

Si le retour à l'indexation des salaires n'est pas de mise, comment comment éviter les pertes de pouvoir d'achat dans les entreprises? Il est indéniable que les 3% d'augmentation de salaires généralement constatés pour 2022 - jusqu'à 4% si l'on en croit la dernière étude de Deloitte - ne suffisent pas. Et peu d'entreprises ont les capacités de faire le geste de TotalEnergies (7%) sous la menace de la pénurie de carburant, ou d'EDF (8%). C'est là qu'Emmanuel Macron dégaine son "dividende salarié". Malheureusement, les contours de ce "dividende" ne sont pas clairs car le Président mélange des instruments non pérennes - participation, intéressement, prime défiscalisée portée à 6.000 euros... - et des augmentations de salaires récurrentes. Pour rester dans l'air du temps, il aurait été plus compréhensible de parler de "bouclier salarial". A charge, pour les entreprises qui le peuvent, de compenser en 2022, comme l'État le fait avec les prix de l'énergie, la différence entre les hausses de salaires accordées et le niveau de l'inflation constatée en fin d'année. >> LIre l'édito complet sur le site Challenges

Pourquoi l'entretien annuel est souvent inutile ou raté

Les collaborateurs ont absolument besoin de savoir qu'ils sont bien encadrés et considérés par leur manager. Or trop d'entreprises laissent employés et managers vivre ce rendez-vous, à forte dimension émotionnelle, comme un pensum ou une contrainte. Cela est d'autant plus dommage que 79 % des salariés (86 % des moins de 35 ans) estiment qu'un entretien « amélioré » pourrait contribuer à les fidéliser. Au lieu de cela, 48 % des sondés ressentent un pic de stress à l'approche de l'entretien annuel, car pour 47 % (la moitié chez les moins de 35 ans ), tout se joue sur la capacité orale à se justifier. Certains estiment aussi que ce rendez-vous est, de part et d'autre, mal préparé (29 %), inégalitaire (41 %) et très subjectif avec nombre d'enjeux (44 %). Que serait alors un entretien annuel réussi ? Un échange sur un pied d'égalité, idéalise 29 % des personnes interrogées par OpinonWay. Un rendez-vous qui « évoque davantage le bien-être et les besoins du salarié », prônent 40 % des sondés. Et/ou qui fait « suivre les sujets évoqués par davantage d'actions concrètes (formation, primes, etc.) » pour 36 %. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

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