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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 16 mai 2022)

Cette semaine dans la presse éco-finance on fait le point sur l'actionnariat salarié, l'envolée des taux de change et les risques liés mais aussi la taxonomie verte et sociale ainsi que le rôle des entreprises dans cette nécessaire métamorphose stratégique. Bonne lecture !

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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 16 mai 2022)

L'actionnariat salarié réalise une année record

Avec 42 opérations pour 3,7 milliards d'euros souscrits, 2021 a marqué une nouvelle année record pour l'actionnariat salarié au sein du SBF 120.« Les entreprises ont mis à profit les économies liées à la baisse du forfait social pour augmenter les décotes, renforcer l'abondement ou augmenter la taille des opérations », souligne Mirela Stoeva d'Eres, qui milite en faveur d'une suppression totale du forfait social. La décote moyenne offerte aux salariés sur le prix des actions proposées à l'achat a augmenté, à 21,6 % en 2021, et le montant moyen souscrit a atteint un nouveau record, à 5.600 euros par salarié souscripteur. Alors que les actionnaires se convertissent massivement à l'investissement responsable, une politique volontariste d'actionnariat salarié est vue d'un bon oeil par les évaluateurs des critères sociaux et de gouvernance. Les professionnels du secteur veulent peser sur le prochain gouvernement pour amplifier la dynamique alors que l'objectif de 10 % du capital des entreprises entre les mains des salariés paraît encore lointain. Le ratio actuel est à 3 %. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

L'envolée des taux change la donne pour les entreprises

Confrontées au regain d'inflation, les Banques centrales européenne et américaine ont commencé à accélérer la normalisation de leur politique monétaire, ce qui s'est déjà traduit par un renchérissement sensible des coûts d'emprunt des entreprises sur le marché obligataire. Ces dernières doivent également composer avec des investisseurs plus prudents du fait des incertitudes géopolitiques et économiques. Aux Etats-Unis, le taux souverain à 10 ans a ainsi doublé depuis le début de l'année, pour avoisiner désormais le seuil symbolique de 3 %. Du jamais vu depuis l'été 2018. En Europe, la tendance est tout aussi impressionnante. Depuis le 1er janvier, le taux d'intérêt midswap 10 ans en euros est en effet passé de 0,38 % à... près de 1,80 %?! >> Lire l'article complet sur le site Option Finance

Gouvernance : entrez dans l'ère de la raison d'être

La raison d'être nouvelle génération est une véritable révolution culturelle. Nous entrons dans une nouvelle ère de l'entreprise avec une conception tournée vers l'intérêt général. La construction de la raison d'être s'articule dorénavant autour de deux axes fondamentaux?: l'intérêt de l'actionnaire et l'intérêt du bien commun. Elle est le résultat d'une vocation business et d'une innovation sociétale. La raison d'être remplace désormais la vision stratégique de l'entreprise. La financiarisation de l'économie a eu tendance à nous faire oublier que toute entreprise a une raison d'être?: apporter une contribution positive à la société, chacune dans son domaine d'excellence, pour soutenir l'accès du plus grand nombre de personnes aux biens fondamentaux et à l'amélioration des conditions de vie. Cette métamorphose de l'entreprise et la rapidité des changements conduisent les conseils d'administration à repenser leur stratégie et leur vision pour faire de la raison d'être un véritable avantage concurrentiel. >> Lire l'artçicle complet sur le site HBR France

Export : comment se prémunir du risque de change entre devises ?

A l'international, l'entreprise s'expose à une multitude de risques : coûts de prospection élevés, réglementations locales, retards de paiement... Parmi eux, le risque de change est souvent sous-évalué par les PME. C'est particulièrement vrai ces derniers mois, les marchés étant bousculés par la guerre en Ukraine et la crise des matières premières. L'euro a par exemple perdu 4,67 % de sa valeur face au dollar américain entre le 1er avril et le 1er mai. Il est d'ailleurs à son niveau le plus bas depuis 2017. Une entreprise exportatrice se doit donc de verrouiller son exposition au risque de change. La première solution est de vendre en euros et seulement en euros. Facturer en euros revient à déporter le risque de change sur le client. Quand une PME facture en devise étrangère, elle peut couvrir le risque de change de deux façons. La première consiste à fixer, avec son client dans le contrat commercial, le taux de change applicable, ou à s'accorder sur un tunnel de conversion. Enfin, dernière solution : souscrire une assurance. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

La Commission menace de reléguer la taxonomie sociale au second plan

Alors que le débat sur la taxonomie environnementale fait rage entre les États membres de l'UE, le projet d'établir une taxonomie sociale serait relégué au second plan par la Commission européenne, selon plusieurs sources, ce qui pourrait retarder son adoption de plusieurs années. Alors que la taxonomie environnementale peut, du moins en théorie, être directement dérivée des connaissances scientifiques sur la réalité physique du changement climatique, la taxonomie sociale est beaucoup plus politique. Certaines sources craignent plus qu'un simple retard d'un an ou deux de la taxonomie sociale. De son côté, la Commission semble donner la priorité aux travaux sur la taxonomie verte et la norme relative aux obligations vertes européennes (European green bond standard, EUGBS). >> Lire l'article complet sur le site Euractiv

Investissement responsable : la nécessaire clarification du label ISR

L'investissement socialement responsable devient incontournable, mais sa définition est toujours aussi difficile à fixer. A l'heure de sa refonte, certains acteurs plaident pour plus d'exigence. Difficile en effet de connaître précisément la taille du marché des fonds ISR. « Il n'existe pas moins de cinq décomptes réalisés par différents acteurs sans qu'il leur soit possible de s'accorder sur un même chiffre », s'étonne Vincent Auriac, président du cabinet de conseil Axylia, spécialisé dans l'investissement durable. Dans ce contexte, les sociétés de gestion se tournent de plus en plus vers la réglementation européenne Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR) pour communiquer sur leurs fonds. Elle impose aux gestionnaires de fonds de classer leurs produits selon leur degré de prise en compte du développement durable. Les produits classés « Article 8 » du règlement SFDR intègrent des critères d'investissement environnementaux ou sociaux et les fonds « Article 9 » vont un cran plus loin, puisqu'ils poursuivent un objectif de développement durable. Mais cette déclaration est laissée à l'interprétation des gérants. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde

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