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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 18 avril 2022)

Cette semaine dans la presse éco-finance il est question de relation client-fournisseur, d'économie circulaire pour les énergies bas-carbone mais aussi du resserement de la politiique monétaire de la BCE et d'un risque de récession non anticipé par les marchés. Bonne lecture !

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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 18 avril 2022)

Délais de paiement : réinterroger les relations clients-fournisseurs

Les litiges sur les ruptures abusives de contrat et les retards de paiement ont explosé en France depuis 2019, écrivent Arnaud Lacan et Romaric Servajean-Hilst. Une perte financière de plusieurs milliards d'euros dont les principales victimes sont les PME. Ainsi, les retards de paiement augmentent les probabilités de défaillance d'un tiers et les défaillances induites sont la cause de 50.000 pertes d'emplois chaque année. Quand 1 jour de paiement en avance des factures représente 1 milliard d'euros, le plan de relance devrait s'attacher à bâtir une vision d'un avenir commun et confiant au sein des filières industrielles en France. La valeur de l'écosystème France repose dans la force des liens entre ses parties prenantes et dans la capacité des PME à pouvoir faire confiance à leurs clients et fournisseurs. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

« L'économie circulaire des énergies bas-carbone est un enjeu de souveraineté et un modèle de société »

La transition énergétique nécessite de réduire drastiquement la consommation des ressources fossiles. Mais le développement des énergies bas carbone (nucléaire, hydraulique, hydrogène décarboné, solaire, éolien) entraîne une demande croissante de matières premières de plus en plus diverses, notamment des métaux critiques : argent, silicium ou cadmium pour le solaire, terres rares pour l'éolien, platine et palladium pour la production d'hydrogène, lithium, cobalt et nickel pour les batteries. C'est là que l'économie circulaire peut jouer un rôle majeur. La première édition du Forum Economie circulaire des énergies bas carbone pour la transition énergétique (FEET) se tient du 20 au 22 avril à Montpellier. La manifestation est organisée par le CEA, le BRGM, l'ADEME, l'Institut national de l'économie circulaire (INEC), la Région Occitanie et Montpellier Management. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

La BCE confirme le resserrement de sa politique monétaire dès le 3eme trimestre

Pour l'institution basée à Francfort, le programme de rachat net de dettes prendra fin entre début juillet et début septembre, a confirmé ce jeudi son vice-président. La fin du "bazooka monétaire", qui a assuré la stabilité du financement des dettes des pays de la zone euro ces dernières années, n'impose pas automatiquement un relèvement des taux directeurs, même si ceux-ci pourraient connaître une hausse, 11 ans après leur dernière réévaluation. L'inflation est la principale cause de cette mise sous pression. Dans la zone euro, la hausse des prix atteint le record de 7,5% en mars, bien au-dessus de l'objectif de 2% visé par la BCE à moyen terme. Les banques centrales utilisent les hausses de taux comme un outil pour tenter de maîtriser l'inflation, mais appuyer sur la gâchette trop tôt risque de nuire à la croissance à un moment sensible pour l'économie européenne, fragilisée par les tensions géopolitiques. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

Le marché ne prend pas en compte le risque de récession

Tous les clignotants sont au rouge. L'inflation à un niveau élevé, le conflit en Ukraine, les confinements en Chine, le tout dans un contexte de resserrement des politiques monétaires : la crainte d'une récession n'est plus très loin. Sur les marchés, les différentes classes d'actifs n'intègrent pas une telle hypothèse. Pour Guggenheim Investments, qui a analysé le comportement des différentes classes d'actifs avant les récessions, la bonne tenue des actions s'explique aussi parce que la première phase avant les récessions (la première année deux ans avant la récession) bénéficie d'une forte croissance. «Cela signifie des bénéfices sains pour les entreprises, un marché du travail stable, un faible nombre de défauts et de faillites d'entreprises, qui soutiennent tous la performance des actions et du crédit à haut rendement», expliquent ses stratégistes. En revanche, l'année précédant la récession, les hausses des taux des banques centrales ont resserré les conditions financières et pesé sur la croissance. >> Lire l'article complet sur le site L'Agefi

L'anglais, un prérequis pour faire carrière ?

Quelle que soit la taille de l'entreprise et du secteur d'activité, la langue anglaise s'est imposée au sein des équipes des directions financières. Si les anglicismes sont parfois perçus comme un gage de professionnalisme par ceux qui les emploient, les fonctions finances sont loin d'être toujours bilingues. Tout dépend de l'internationalisation de l'entreprise et de sa taille. Pour évoluer dans les grands groupes et atteindre des postes à responsabilité, l'anglais est aujourd'hui un passage obligé. Ainsi, si à l'embauche, le niveau demandé n'est pas un niveau bilingue, tout candidat au sein d'une direction financière doit être à même de comprendre un document et d'échanger des informations de base en anglais. « C'est un peu moins vrai pour les fonctions comptables France qui sont en charge de la comptabilité sociale », tempère Jean-Philippe Grégoire. Des fonctions telles que responsables comptables nécessitent en revanche une maîtrise a minima de l'anglais, ne serait-ce que pour la maîtrise des normes IFRS internationales. Pour d'autres fonctions, à l'instar du contrôle de gestion, la maîtrise de la langue de Shakespeare est aujourd'hui indispensable. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance

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