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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 1er février 2021)

Cette semaine encore il est largement question du financement des entreprises, de préservation de la croissance, de soutenabilité de la dette... Autant de priorités à gérer pour les directions financières. Bonne lecture !

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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 1er février 2021)
© Marek Uliasz

Quelles priorités pour les directeurs financiers face à la crise ?

En les soumettant à une pression extrême, la crise du Covid-19 a agi pour les entreprises comme un révélateur de leur véritable niveau de transformation numérique, d'agilité et de résistance. Cette prise de conscience a naturellement fait évoluer les priorités des directeurs financiers. Selon les résultats d'une enquête de Protiviti, société de conseil du groupe Robert Half, ils placent désormais leurs efforts dans les projets, notamment digitaux, qui visent à renforcer l'agilité et la résilience de leur entreprise. En conséquence, l'organisation du travail et les besoins de recrutement évoluent. Si les DAF placent les enjeux numériques en tête de liste, la pandémie les a aussi incité à repenser leurs stratégies de recrutement. Leur regard sur le le travail à distance des équipes financières, l'externalisation à l'étranger ou le recours au CSP a ainsi évolué. De plus en plus de directeurs financiers adoptent un modèle de travail hybride combinant les ressources internes de l'entreprise avec des compétences et des services externes et l'augmentation temporaire de leurs effectifs. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde du chiffre

Avec la crise, Bpifrance clôt une année record pour les financements d'entreprises

La banque publique d'investissement a injecté plus de 20 milliards d'euros dans les entreprises françaises, dont 4 milliards de prêts de soutien en trésorerie pour aider à traverser la crise. La banque publique d'investissement a largement été mobilisée depuis le début de la crise, et cela se voit dans les chiffres de l'année écoulée, publiés ce jeudi. Mobilisée sur le front des financements, avec d'importants montants décaissés, Bpifrance l'a également été d'un point de vue opérationnel. C'est la banque publique, en effet, qui est responsable de la mise en place des lignes de garantie pour les quelque 650.000 PGE accordés depuis le printemps 2020. Du côté des investissements, la banque revendique avoir joué son " rôle contracyclique " en augmentant là aussi les capitaux investis, dans les start-up et dans les PME, mais aussi dans les fonds. Les cessions de participations ont en revanche nettement ralenti avec la crise. L'année a surtout été marquée par la création du fonds Lac1, doté de 4,3 milliards d'euros pour l'instant, et qui a pour vocation d'investir dans des grands groupes cotés stratégiques pour la France. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

" La fronde des petits porteurs à Wall Street est un combat perdu d'avance " (Paul Jorion, anthropologue)

L'affaire GameStop et son retentissement médiatique renvoient à des questions de fond, comme les mécanismes de fixation des prix ou les rapports de force sur les marchés. Le poids des petits porteurs, à la fois faible mais potentiellement grandissant avec les réseaux sociaux et les plateformes de courtage sans frais, semble s'entrechoquer avec les fonds d'investissement passifs et alternatifs, en très forte croissance, chacun étant persuadé de sa force respective. Paul Jorion, ancien banquier aux Etats-Unis, et auteur de nombreux ouvrages sur la crise financière de 2008, analyse ces nouveaux rapports de force et leurs conséquences sur le fonctionnement sur les marchés. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

L'objectif de 6 % de croissance en 2021 " n'est pas inatteignable ", selon l'Insee

Face au Covid-19, l'économie développerait-elle une forme de résistance que l'espèce humaine peine à acquérir ? Malgré l'apparition des variants, l'allongement du couvre-feu et les inquiétudes face à un troisième confinement, l'activité économique, qui a déjà livré quelques bonnes surprises en fin d'année 2020, a bien résisté en janvier. Selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), elle est située, sur ce premier mois de 2021, en recul de 4 % environ par rapport au niveau d'avant-crise - à savoir le quatrième trimestre 2019 -, et stable par rapport à décembre 2020. Le point négatif en ce début d'année provient plutôt de la consommation des ménages, qui a connu un accès de faiblesse en janvier, après un bon mois de décembre. Ainsi, l'objectif de 6 % de croissance du PIB, après le recul de 8, 3 % enregistré en 2020, " n'est pas inatteignable ", a affirmé le chef de la conjoncture. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde

Annuler les dettes des États détenues par la BCE : l'appel d'une centaine d'économistes

Tandis que les États européens, dont la France, ont ouvert les vannes des dépenses pour amortir le choc de la pandémie, des économistes tel Thomas Piketty, appellent à l'effacement des dettes publiques ou à leur transformation en dettes perpétuelles sans intérêt. En échange, les États pourraient " investir les mêmes montants dans la reconstruction écologique et sociale ". "Nous nous devons à nous-mêmes 25% de notre dette et si nous remboursons cette somme, nous devrons la trouver ailleurs, soit en réempruntant pour faire rouler la dette au lieu d'emprunter pour investir, soit en augmentant les impôts, soit en baissant les dépenses", expliquent ces économistes, parmi lesquels 50 Français, dont Thomas Piketty (École d'économie de Paris), Jézabel Couppey-Soubeyran (Sorbonne), Olivier Passet (Xerfi) ou encore Aurore Lalucq, qui est aussi députée européenne (groupe Socialistes et Démocrates). L'effacement des dettes publiques ou leur transformation en dettes perpétuelles sans intérêt se ferait en échange d'un engagement des États à "investir les mêmes montants dans la reconstruction écologique et sociale". >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

Nexity recentre ses priorités pour préserver sa croissance

Nexity aura vécu un premier semestre 2020 difficile, marqué par le décès de son directeur général, et par l'arrêt des chantiers et des transactions immobilières. Repartie dès l'été, son activité a toutefois nettement moins souffert pendant le deuxième confinement, les constructions ayant pu se poursuivre. Le groupe devrait ainsi afficher une croissance de l'ordre de 5 % en 2020. Un chiffre certes positif, mais qui reste inférieur à ce que le groupe avait prévu il y a un an (plus de 10 %). Dans ce contexte, après avoir procédé à un suivi précis de sa trésorerie et de son budget, puis avoir réduit ses coûts, Nexity souhaite désormais, comme l'explique Eric Lalechère, son directeur financier, recentrer son activité sur la promotion immobilière afin de préserver sa performance. Le groupe compte à ce titre céder ses résidences seniors Domitys dans le courant de l'année. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance

Quand sécurité psychologique rime avec performance

Connaissez-vous la " fearless organization "? Ce modèle de culture organisationnelle permet d'instaurer un climat de sécurité psychologique au travail favorisant l'apprentissage, l'innovation et la collaboration. Avec, à la clé, un réel impact sur les performances de l'entreprise. Une étude pluriannuelle des équipes de Google, rapportée par Charles Duhigg, journaliste et éditorialiste au " New York Times Magazine ", fin février 2016, révélait elle aussi que la sécurité psychologique était le facteur essentiel expliquant pourquoi certaines équipes surpassaient les autres. Cette étude a trouvé quatre autres facteurs expliquant la performance des équipes : des objectifs clairs, des collègues fiables, un travail qui ait du sens et la conviction que leur contribution a un impact. Les managers qui croient encore au pouvoir de la peur pour motiver se trompent : au contraire, la peur inhibe la collaboration. Par ailleurs, la sécurité psychologique ne consiste pas à abaisser le niveau d'exigence et de performance : il y a toujours des normes élevées à satisfaire et des délais précis à respecter. >> Lire l'article complet sur le site HBR France


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