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La LLD confirme sa suprématie

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Car policy

Prérequis indispensable, une "car policy" définit la stratégie d'attribution des véhicules dans l'entreprise, quelle que soit la taille de son parc. En fonction de l'utilisation, il convient de s'équiper avec les véhicules les plus proches de ses besoins: véhicule de fonction/commercial (voire utilitaire), modèle à 4 ou 5 portes, monospace, urbain, etc. Tout en étant vigilant sur la fiscalité des véhicules, la consommation, l'émission en CO2.


Ne pas sous-estimer les frais de restitution

Les frais de restitution restent toujours un sujet sensible, à la fois pour les clients et les loueurs. Autant être bien préparé lors de la négociation initiale. Or, utiliser le levier de la restitution pour se refaire un petit peu de marge est tentant pour un loueur, surtout s'il se fait "sortir" par un client.

Aussi, les loueurs ont pris l'habitude de travailler avec des experts indépendants (dont le groupe Macadam) pour établir l'expertise en s'appuyant sur la prise de photos (intérieur, extérieur du véhicule). Il convient d'être vigilant lors de la prise des photos pour qu'elles soient effectuées au moment où le collaborateur est présent. Enfin, être attentif également pour que la présence de l'expert soit bien mentionnée sur le contrat.

Une offre adaptée aux PME

La LLD surfe sur une tendance de fond qui se traduit par un usage grandissant des biens au détriment de leur propriété. Par ailleurs, l'offre locative s'est étoffée et réussit à couvrir l'ensemble des besoins des entreprises. Le principe de la LLD, qui repose sur un loyer incluant différents services (entretien, pneus, assurances...) est en soi un atout: le responsable du parc auto est libre de choisir les services en fonction de l'évolution de ses besoins.

La LLD s'appuie sur un financement du véhicule qui prend en compte le processus d'achat et de revente, sans oublier la prise de risque opérée par le loueur. Un véhicule acheté 10000€, revendu 5000€ 44 mois plus tard, est donc déprécié à hauteur de 5000€. Mais si le véhicule est finalement revendu 2000€, la différence reste à la charge du loueur. Ce dernier s'inscrit comme un "assureur" de la perte de la valeur résiduelle du véhicule.

Jérôme Pouponnot

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