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La moitié des PME dépendent des aides publiques pour financer leur R & D

Les entreprises européennes sont extrêmement dépendantes pour le financement de l'innovation des dispositifs d'aide publique, et principalement du crédit impôt recherche (CIR).

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La moitié des PME dépendent des aides publiques pour financer leur R & D

Le financement public prend une part de plus en plus importante dans le financement des entreprises innovantes européennes, et en particulier les PME françaises, pour qui il représente 45 à 50 % des financements totaux. C’est un des principaux constats de la huitième édition du baromètre de l’innovation du cabinet de conseil en réduction de coûts Alma CG(1). En France, comme en Europe, le CIR reste cette année encore, le dispositif le plus utilisé par les entreprises : elles sont en Europe 58 % et en France 64 % à utiliser cette incitation fiscale. Le CIR représente en moyenne 15 % des ressources financières utilisées par une entreprise innovante dans l’Hexagone (et 10 % en Europe).


24 % des entreprises en France craignent la disparition du CIR

L’inquiétude quant à la disparition de ces aides semble être le corollaire de cette ultra-dépendance aux dispositifs publics dans un contexte de restriction budgétaire. L’étude souligne ainsi qu’une entreprise sur trois a des craintes quant à la pérennité de ses financements en 2012, alors qu’elles n’étaient que 22 % l’année dernière. L’Espagne et le Portugal anticipent une baisse des financements de 45 %. Plus particulièrement, 24 % des entreprises en France craignent la disparition du CIR. « Ces craintes peuvent se traduire à moyen terme par une baisse des investissements ou à des délocalisations dans des pays plus attractifs, car l’innovation est aujourd’hui mondiale », indique Hervé Amar, directeur général d’Alma CG.

(1) L’étude publiée le 18 octobre a été menée auprès de 4 320 entreprises innovantes, PME, ETI et grands groupes de 10 pays, dont 1 420 entreprises françaises.

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