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Normes SEPA : un accélérateur de concurrence pour les frais bancaires

Le 1er février 2014, toutes les entreprises devront s'être adaptées aux normes de paiement SEPA. Là où certains y voient une contrainte pour les entreprises, d'autres y décèlent une possibilité de réductions de coûts.

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Normes SEPA : un accélérateur de concurrence pour les frais bancaires

L'Europe est en passe de se doter d'une norme unique de paiement en euros. A partir du 1er février 2014, tous les virements et prélèvements effectués en France, et partout ailleurs en Europe, devront en effet être aux normes SEPA (Single Euro Payments Area). A quelques mois de l'entrée en vigueur de ce nouveau système, à peine 53% des virements sont actuellement aux normes SEPA chez les entreprises françaises selon les chiffres de la Banque de France. Quant aux prélèvements, moins de 3% sont conformes...

Risque opérationnel

Cette situation a poussé Pierre Moscovici à rappeler à l'ordre les entreprises françaises. Le 23 septembre dernier, le ministre de l'Economie et des finances avait lancé, aux côtés du gouverneur de la Banque de France, un " appel à la mobilisation générale " pour se mettre en conformité. Les PME étaient tout particulièrement visées par cet appel, durant lequel Pierre Moscovici avait souligné le " risque opérationnel " auquel s'exposaient les retardataires. En effet, les entreprises qui ne seraient pas en conformité au 1er février 2014 ne seront plus en mesure de payer leurs salariés ou leurs fournisseurs, ni de percevoir de règlements de leurs clients...

Optimisation des frais bancaires

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Mais l'arrivée de SEPA annonce également des réductions de coûts sur le plan des frais bancaires. " Ces normes recouvrent plusieurs évolutions réglementaires et juridiques, mais elles représentent avant tout un formidable accélérateur de concurrence ", s'enthousiasme Anthony Schulhof, président du cabinet de conseil opérationnel De Rhins spécialisé dans la réduction des coûts et l'optimisation des frais bancaires. En effet, l'harmonisation des formats et l'unicité du cadre juridique englobant les moyens de paiements permettent désormais aux entreprises d'accroître leur marge de négociation avec leurs partenaires bancaires. " Le prix de revient est appelé à baisser pour les banques, puisque les échanges sont simplifiés. Mais celles-ci ne vont pas baisser leurs prix de façon naturelle, c'est pourquoi il est important de mener des négociations auprès d'elles. "

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