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Montebourg consacre 380 M€ au sauvetage des ETI en difficulté

Le ministre du Redressement productif vient de réactiver le Fonds de développement économique et social en le dotant de 380 M€ dédiés aux financements des restructurations d'entreprises de plus de 400 salariés.

Publié par Houda EL BOUDRARI le | Mis à jour le
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Montebourg consacre 380 M€ au sauvetage des ETI en difficulté

Faire du neuf avec du vieux, telle est la dernière recette du gouvernement pour faire face aux difficultés des entreprises. Annoncé le 13 novembre par Arnaud Monebourg, le plan de "résistance économique", doté de 380 millions d'euros, consiste à sortir des oubliettes un outil financier datant des années 50 : le Fonds de développement économique et social (FDES). Actuellement doté d'un budget de 80 millions d'euros, celui-ci permet à l'État d'octroyer des prêts aux entreprises à des taux inférieurs à ceux du marché, afin de favoriser le développement économique et social d'une région en difficulté. Il sera doté de 300 millions d'euros supplémentaires dans le but de secourir des entreprises en difficulté, de plus de 400 salariés, comme le fabricant d'électroménager FagorBrandt, le verrier Arc international, le chimiste Kem-One et l'entreprise de transports Mory.

Des prêts pour des restructurations viables

" Le FDES interviendra sous forme de prêts, limités aux cas d'entreprises dont la viabilité est assurée à l'issue de la restructuration, dont les perspectives de rebond sont crédibles, et dont la disparition emporterait parfois des conséquences majeures sur l'ensemble d'une filière ou d'une région ", indique le communiqué du Ministère. Une équipe dédiée au suivi de ces dossiers sera constituée au sein du CIRI (Comité Interministériel des restructurations industrielles) et un accompagnement social mis en place pour les salariés de ces entreprises victimes de plans de licenciement sans perspectives de reclassement.

Les modalités détaillées d'intervention du FDES, notamment les conditions des prêts, seront fixées dans une nouvelle circulaire, après concertation avec la Commission européenne, pour assurer la compatibilité du dispositif avec les règles européennes.

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