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DossierProfession Daf : parcours, exercice(s) et évolutions atypiques

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4 - De Daf à DG, il n'y a que quelques pas...

Pour nombre de Daf, l'évolution vers le poste de directeur général fait partie du plan de carrière. Pour réussir une telle opération, encore faut-il suivre une méthodologie bien?étudiée. Des anciens Daf livrent leur témoignage.

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Évoluer vers le poste de directeur général : voilà un challenge que certains Daf, désireux de monter en interne, ont l'opportunité de pouvoir relever. Mais les qualités de bon gestionnaire propres à assurer la rentabilité de l'entreprise sont loin de garantir à tout Daf une telle perspective de carrière. Si la taille de l'entreprise compte, sa culture joue aussi un rôle prépondérant. Deux ex-Daf nous apportent un éclairage sur la question.

Fabien Lorant, ancien Daf France de Carestream Health France, promu président France puis regional operations manager (Europe)

L'évolution de Daf à président s'est déroulée, pour moi, de manière 100 % naturelle, tant j'étais parvenu à m'imposer comme le bras droit du numéro un. En effet, le poste de Daf n'est plus aujourd'hui cantonné aux seules opérations financières et comptables. Copilotage d'activités de business-développement, de restructuration, gestion des RH, j'ai cumulé un panel de casquettes et acquis une vision globale de la stratégie de l'entreprise, qui m'ont permis d'évoluer à un tel poste. "

Henri Brosse, ex-Daf de Porcher Industries, devenu DG de l'entreprise début 2012

J'ai évolué de Daf à DG en saisissant d'abord une opportunité qui s'est présentée en interne. Pourquoi moi plutôt qu'un autre ? Car j'avais développé une fibre de Daf généraliste me permettant d'évoluer vers un tel poste. L'autre gageure consistait à me débarrasser de l'image du professionnel froid et analytique qui peut parfois coller à la peau d'un ex-Daf. Et ce, en montrant ma capacité en tant que DG à fédérer les équipes, à les rassembler autour d'un projet. Ce qui passe par une plus grande maîtrise des relations humaines. "

Vous pouvez consulter l'ingralité de l'article "De Daf à DG : les clés d'une évolution réussie".

Jérôme Marzinki, ex-daf devenu DG, suit un EMBA

Quand, en 2009, Daf depuis deux ans de la business unit internationale chez ev3, Jérôme Marzinski se voit proposer la direction générale, il accepte, ravi de pouvoir (enfin) s'impliquer auprès des vendeurs. Peu de temps après, son ancien président, devenu COO du groupe, lui suggère de suivre un EMBA.

Face à la direction du groupe, américaine, qui ne pense qu'à Harvard, Jérôme Marzinski plaide pour le Trium Global Executive MBA, né de l'alliance de la New York University Stern School of Business (NYU Stern) avec la London School of Economics and Political Science (LSE) et HEC Paris.

Après un entretien final le 15 février 2010 à New York, sa candidature est retenue. Jusqu'en septembre, il s'investit dans la préparation académique et met à profit cette période pour définir une organisation avec sa direction et ses équipes. Les journées sont longues: à Londres, le créneau réservé pour ses collaborateurs français va de 7 h 30 à 8 h 30, heure de début de cours, le soir étant consacré aux interlocuteurs américains.

Pour Jérôme Marzinski, le bénéfice du EMBA est incontestable : " J'avais une boîte à outils pour gérer le business ; désormais, en plus d'un champ opérationnel élargi et d'un réseau multiculturel et solidaire qui fonctionne 24 heures sur 24, je dispose d'une palette d'outils plus large et je vais plus vite. "

A sa sortie du EMBA, l'intégration de la société ev3 finalement réalisée, il décide de donner un nouvel élan à sa vie professionnelle et quitte la société Covidien, qui souhaitait néanmoins lui confier de nouvelles responsabilités.

Vous pouvez consulter l'intégralité du témoignage de Jérôme Marzinski.

Évoluer vers le poste de directeur général : voilà un challenge que certains Daf, désireux de monter en interne, ont l'opportunité de pouvoir relever. Mais les qualités de bon gestionnaire propres à assurer la rentabilité de l'entreprise sont loin de garantir à tout Daf une telle perspective de carrière. Si la taille de l'entreprise compte, sa culture joue aussi un rôle prépondérant. Deux ex-Daf nous apportent un éclairage sur la question.

Fabien Lorant, ancien Daf France de Carestream Health France, promu président France puis regional operations manager (Europe)

L'évolution de Daf à président s'est déroulée, pour moi, de manière 100 % naturelle, tant j'étais parvenu à m'imposer comme le bras droit du numéro un. En effet, le poste de Daf n'est plus aujourd'hui cantonné aux seules opérations financières et comptables. Copilotage d'activités de business-développement, de restructuration, gestion des RH, j'ai cumulé un panel de casquettes et acquis une vision globale de la stratégie de l'entreprise, qui m'ont permis d'évoluer à un tel poste. "

Henri Brosse, ex-Daf de Porcher Industries, devenu DG de l'entreprise début 2012

J'ai évolué de Daf à DG en saisissant d'abord une opportunité qui s'est présentée en interne. Pourquoi moi plutôt qu'un autre ? Car j'avais développé une fibre de Daf généraliste me permettant d'évoluer vers un tel poste. L'autre gageure consistait à me débarrasser de l'image du professionnel froid et analytique qui peut parfois coller à la peau d'un ex-Daf. Et ce, en montrant ma capacité en tant que DG à fédérer les équipes, à les rassembler autour d'un projet. Ce qui passe par une plus grande maîtrise des relations humaines. "

Vous pouvez consulter l'ingralité de l'article "De Daf à DG : les clés d'une évolution réussie".

Jérôme Marzinki, ex-daf devenu DG, suit un EMBA

Quand, en 2009, Daf depuis deux ans de la business unit internationale chez ev3, Jérôme Marzinski se voit proposer la direction générale, il accepte, ravi de pouvoir (enfin) s'impliquer auprès des vendeurs. Peu de temps après, son ancien président, devenu COO du groupe, lui suggère de suivre un EMBA.

Face à la direction du groupe, américaine, qui ne pense qu'à Harvard, Jérôme Marzinski plaide pour le Trium Global Executive MBA, né de l'alliance de la New York University Stern School of Business (NYU Stern) avec la London School of Economics and Political Science (LSE) et HEC Paris.

Après un entretien final le 15 février 2010 à New York, sa candidature est retenue. Jusqu'en septembre, il s'investit dans la préparation académique et met à profit cette période pour définir une organisation avec sa direction et ses équipes. Les journées sont longues: à Londres, le créneau réservé pour ses collaborateurs français va de 7 h 30 à 8 h 30, heure de début de cours, le soir étant consacré aux interlocuteurs américains.

Pour Jérôme Marzinski, le bénéfice du EMBA est incontestable : " J'avais une boîte à outils pour gérer le business ; désormais, en plus d'un champ opérationnel élargi et d'un réseau multiculturel et solidaire qui fonctionne 24 heures sur 24, je dispose d'une palette d'outils plus large et je vais plus vite. "

A sa sortie du EMBA, l'intégration de la société ev3 finalement réalisée, il décide de donner un nouvel élan à sa vie professionnelle et quitte la société Covidien, qui souhaitait néanmoins lui confier de nouvelles responsabilités.

Vous pouvez consulter l'intégralité du témoignage de Jérôme Marzinski.

La rédaction

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