Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 09 novembre 2020)
Cette semaine dans la presse éco-finance cession d'actifs en vue chez Engie, LMBO réalisé avec succès chez XL Groupe mais aussi retour sur l'élection de Joe Biden aux USA et les conséquences que cela pourrait avoir pour les entreprises. Bonne lecture !
Engie : le plan de cession d'actifs avance
L'énergéticien a défini le périmètre des activités de services qu'il veut céder l'an prochain ou mettre en Bourse. Elles représentent un chiffre d'affaires d'environ 12 milliards d'euros. Engie espère une valorisation comprise entre 4 et 5 milliards. La valorisation de ces activités à faible marge, regroupées sous l'appellation provisoire de " New Solutions ", atteindrait 4 à 5 milliards d'euros, selon plusieurs sources. En les cédant, Engie bouclerait son programme de cession d'actifs de 8 milliards d'euros , déjà bien avancé avec la vente de sa participation dans Suez pour 3,4 milliards. Dans une première étape, ces derniers mois, Engie a délimité le périmètre des activités de services dont le groupe compte se délester et celles qu'il veut garder. La filiale Cofely sera ainsi conservée, le reste, considéré comme " plus éloigné " du coeur de métier d'Engie, est à vendre. C'est le cas notamment d'Ineo, une filiale d'installation et de maintenance électrique dont les contrats s'élèvent en moyenne à " 10.000 euros ". >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Ce qui peut changer pour les entreprises avec Joe Biden
Lutte contre la pandémie, régulation de la finance, transition énergétique... Joe Biden, fraîchement élu président des États-Unis, promet des mesures à contre-courant de celles prises par son homologue et adversaire Donald Trump. Leur concrétisation dépendra en revanche de la reprise en main du Sénat, actuellement sous majorité républicaine. De nombreuses entreprises ont profité de la baisse du taux d'imposition des entreprises de 35% à 21% décidée par Donald Trump en 2017, mais les banques en ont particulièrement fait leurs choux gras. La remontée de ce taux à 28%, défendue par M. Biden, devrait rogner leurs bénéfices. M. Trump a bousculé les relations commerciales des États-Unis à coups de tarifs douaniers sur des centaines de milliards de marchandises, conduisant à la hausse des prix de nombreux produits et à des mesures de rétorsion. Si M. Biden devrait être plus prévisible sur le sujet, sa position ne va pas forcément changer du tout au tout. À plus long terme, il veut imposer une taxe sur les entreprises délocalisant des emplois pour fabriquer des produits vendus aux États-Unis. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune
Les lents progrès de la finance pour aider à la transition écologique
Pendant trois jours à Londres, les principaux leaders économiques de la planète se sont succédé pour plaider pour une finance verte. Les chiffres font frémir. Pour atteindre l'objectif de l'accord de Paris de limiter le réchauffement climatique à 2 degrés, il faudrait investir 3 500 milliards de dollars par an jusqu'en 2050, soit 2 970 milliards d'euros, rien que dans le secteur de l'énergie, soit le double des dépenses actuelles, selon les calculs de l'Agence internationale de l'énergie. L'OCDE évoque le double par an jusqu'en 2030. La vérité est pourtant qu'aligner les efforts économiques et écologiques est nécessaire. Le Financial Stability Board, un groupe émanant du G20 qui réalise les normes internationales bancaires, a lancé il y a cinq ans un groupe de réflexion sur la question appelée Task Force on Climate-Related Financial Disclosures (TCFD). Progressivement, les normes TCFD sont en train de s'imposer à travers le monde. Aujourd'hui, la majorité des grandes entreprises cotées les utilisent, de Total à LVMH en passant par Danone. Mais l'aspect volontaire ne suffisant pas, de nombreux pays parlent de les imposer. La Nouvelle-Zélande a été le premier à le faire cette année. Le Royaume-Uni a annoncé lundi qu'il allait faire de même, mais seulement à partir de 2025. L'Union européenne envisage la même chose. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde
Lire aussi : Budget 2025 : les exonérations de charges patronales en passe d'être divisées seulement par deux
Comment nous, salariés, avons racheté notre entreprise en plein Covid-19
Dans un contexte à très faible visibilité et comportant une incertitude extrême, 7 des 30 salariés de XL Groupe, cabinet de conseil et de formation, ont fait le pari de racheter leur entreprise. Voici leur retour d'expérience pour bien réussir la transition, d'un point de vue du business et du management. Une fois prise la décision de se lancer ensemble dans l'aventure, il faut chercher des financements et opter pour un montage juridique. Chez XL Groupe, nous avons souhaité nous orienter vers un choix permettant à chaque futur associé de minimiser son apport en fonds propre et de ne pas porter de caution personnelle. Pour cela il a fallu présenter aux banques un business plan réaliste mais montrant une réelle capacité à rembourser les futurs emprunts. Nous avons ainsi opté pour un financement d'acquisition par emprunt, également désignée par le sigle LMBO, pour l'anglais Leveraged Management Buy-Out, qui consiste à racheter de manière collective une société en ayant recours à de l'endettement bancaire. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness
Renforcer l'engagement des collaborateurs pour rebondir après la crise
Mettre en oeuvre une action volontariste peut permettre de s'assurer de l'engagement durable de ses collaborateurs, élément essentiel de la performance des entreprises et, à terme, de la reprise économique. Contrairement à la motivation, qui est une transaction entre acteurs moyennant une reconnaissance matérielle (rémunération, promotion...), l'engagement individuel se définit à travers différents éléments qui caractérisent la relation des collaborateurs à leur entreprise. La question est désormais de savoir comment mobiliser et faire durer cet engagement quand l'incertitude est totale, que la situation économique se dégrade et que la promiscuité entre vie personnelle et vie professionnelle est de plus en plus importante. L'engagement durable suppose une action volontariste fondée sur trois axes principaux : 1. Des collaborateurs engagés individuellement et collectivement. 2. Un leadership bienveillant et inspirant. 3. Une organisation engageante et apprenante pour tous ses acteurs. >> Lire l'article complet sur le site HBR France
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