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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 7 septembre 2020)

Cette semaine ça s'accélère ! Les messages et mesures pour anticiper et limiter au maximum une vague de défaillances d'entreprises se multiplient. L'avenir proche (quelques mois) demandera sans doute d'avoir recours à l'intelligence situationnelle.

Publié par Camille George le - mis à jour à
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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 7 septembre 2020)

Plan de relance : Bruno Le Maire prêt à discuter de contreparties pour les entreprises

Invité dimanche 6 septembre du Grand Rendez-vous, l'émission politique d'Europe 1, le ministre de l'Economie a dit s'attendre " dans les semaines et les mois qui viennent, à un nombre de licenciements élevé et à des faillites ". Il estime néanmoins que la France retrouvera son niveau de développement d'avant la crise début 2022. Selon le ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance, la France retrouvera son niveau de développement d'avant la crise dès début 2022. Reste à savoir si ce pronostic pourra s'appliquer si la crise du coronavirus vient à s'aggraver comme peut le laisser craindre la recrudescence de nouveaux cas observée ces dernières semaines. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Eric Dupond-Moretti veut ramener les entreprises au tribunal pour éviter une vague de défaillances

Anticiper avant d'avoir une cascade de faillites. C'est, en creux, le sens de la mission " flash " lancée jeudi par le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, pour encourager les entreprises en difficulté à davantage solliciter la justice commerciale. Des entrepreneurs " anesthésiés ", des PME " sous assistance respiratoire " : les présidents de tribunaux de commerce pointent un effet pernicieux des aides et des reports de charges accordés par l'Etat pour enjamber la crise sanitaire. Yves Lelièvre, ancien président du tribunal de commerce de Nanterre et de la Conférence générale des juges consulaires de France, sollicité pour présider la mission " flash ", estime qu'il faut communiquer sur les différentes procédures adaptées, comme le mandat ad hoc ou la procédure de conciliation. Autre piste : accélérer le déploiement du projet " Signaux faibles ", algorithme développé par le ministère de l'Economie et des Finances pour permettre aux greffiers de croiser de nombreuses données détenues par les administrations publiques sur les entreprises afin de cibler les structures en difficulté et les accompagner. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

PGE et report de charges : ne vous faites pas surprendre par les remboursements

Le succès des prêts garantis par l'État a dopé la trésorerie des entreprises. Mais l'argent prêté devra bientôt être remboursé et les entrepreneur·e·s devront alors trouver des ressources pour faire face à cette hausse de charges. Dès le mois de juin, plus de 100 milliards d'euros de PGE avaient été accordés par les banques, soit un tiers de l'enveloppe de 300 milliards prévue par Bercy pour le dispositif. En parallèle, les entreprises ont également eu l'opportunité de bénéficier du report de certaines charges. Il est cependant clair que ces dispositifs sont des tuteurs destinés à soutenir les entreprises... qui devront être retirés à court ou moyen terme. Pour les dirigeants d'entreprise il s'agit de bien s'entourer et se faire accompagner, de faire honnêtement le point sur la situation et les perspectives financières pour ensuite définir et mettre en place la stratégie adéquate. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness

Aides aux entreprises : le débat monte sur l'absence de contreparties aux milliards du plan de relance

Opposition, syndicats et ONG déplorent que le plan ne fixe pas d'obligations pour les entreprises, en termes d'emploi et d'environnement. L'épisode du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) est dans toutes les têtes. Lancé en grande pompe en 2013 sous François Hollande, ce dispositif de soutien aux entreprises, d'un montant de 20 milliards d'euros par an, a été largement critiqué en raison de l'absence de contreparties demandées et du faible nombre d'emplois qu'il avait in fine permis de créer. " Les groupes politiques tiennent à définir un certain nombre de contreparties. Nous le ferons ensemble ", a indiqué Bruno Le Maire. Les principales mesures devraient figurer dans le projet de loi de finances 2021, examiné à l'automne et concerner trois domaines : l'environnement, la gouvernance et la participation des salariés aux résultats financiers de l'entreprise. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde

Jean Pisani-Ferry : " Le risque d'une contraction de notre économie l'emporte sur celui d'un endettement excessif "

Si le plan de relance fait le choix de l'investissement, à certains égards il apparaît un peu court. Sur les 100 milliards, quelque 55 milliards lui sont directement consacrés, auxquels il faut ajouter les 20 milliards de baisse des impôts de production et les 3 milliards pour les fonds propres des entreprises, dont la finalité est la même. Trois milliards pour renforcer les fonds propres des PME, c'est peu, car les entreprises ont subi un choc très violent : selon l'Insee, leurs profits (l'excédent brut d'exploitation) ont chuté de 43 milliards au deuxième trimestre et, en dépit de coupes claires dans les investissements, leur besoin de financement a augmenté de 27 milliards. Bien sûr, elles ont largement fait usage des prêts garantis par l'Etat, ce qui leur a permis d'améliorer leur trésorerie. Mais, si les problèmes de liquidités ont été ainsi traités, les problèmes de solvabilité demeurent. Une litanie de faillites va émailler les mois à venir, avec une amplification probable au printemps, à l'échéance du prêt garanti. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde

L'intelligence situationnelle, une compétence pour réussir dans un monde incertain

Loin d'être innée, l'intelligence de situation est une compétence empirique qui s'apprend et s'entretient au gré des rencontres et des expériences. Notre intelligence ne se résume pas à ce que l'on sait, mais à ce que l'on fait quand on ne sait pas. Il nous faut devenir un ingénieur de l'humain. Avec une approche méthodologique, voire scientifique, ce dernier manie avec sagacité et justesse des qualités humaines et des outils cognitifs, en fonction du problème à résoudre. Il saura se poser les bonnes questions, fera preuve de bon sens, d'adaptabilité, d'humilité et saura faire naître des synergies entre des écosystèmes en favorisant l'intelligence collective. >> Lire l'article complet sur le site HBR France


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