Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 23 septembre 2019)
Évidemment cette semaine impossible de passer à côté du projet de loi de Finances 2020 présenté à l'Assemblée ce matin. Mais parce qu'une actu ne fait pas toute l'actu, on parle aussi démondialisation, auto-financement, emprunt à 100 ans et management bien sûr! Bonne lecture.
Budget : le gouvernement promet aux entreprises 1 milliard d'euros d'impôts en moins en 2020
Le projet de loi de Finances pour l'an prochain prévoit notamment une baisse du taux de l'impôt sur les sociétés, pour des montants supérieurs aux économies générées par les coupes dans les niches fiscales des entreprises. Le patronat se plaint néanmoins d'un alourdissement de la fiscalité. Sur trois ans, l'exécutif estime les baisses d'impôts pour les entreprises à 9,5 milliards. Dans le détail, cette baisse de 1 milliard d'euros promise pour l'année 2020 s'explique avant tout par les mesures prises autour de l'impôt sur les sociétés (IS). Son taux va passer de 33 à 31 % pour les grandes entreprises réalisant un chiffre d'affaires supérieur à 250 millions d'euros, tandis qu'il sera abaissé de 31 % à 28 % pour les autres. Au total, cela devrait alléger la facture de 2,5 milliards d'euros l'an prochain. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
La démondialisation : mythes et réalités
Derrière l'idée de la démondialisation, il y a d'abord un constat... celui de la cassure de croissance du commerce mondial. Et du coup d'arrêt de la montée des importations dans le PIB. Mais pas seulement. Il y a aussi le plafonnement des flux d'investissement au plan mondial, ou des prêts internationaux. Quelque-chose s'est clairement enrayé dans le mouvement d'intégration des marchés. Peut-on pour autant parler de démondialisation ? Il s'agirait plutôt de stabilisation de la mondialisation en réalité. Derrière le ralentissement des flux financiers et de marchandises, il y a un puissant mouvement de désendettement des agents privés, notamment américains, et un délestage des bilans bancaires (favorisé d'ailleurs par les politiques de rachat d'actifs des banques centrales). >> Lire l'article complet sur le site La Tribune
" Scaling without funding ", comment croitre sans financement externe ?
Dans la plupart des cas, le montant des fonds levés n'est pas réellement corrélé à la réussite d'un projet : en tout cas, tant qu'il ne s'accompagne pas de la part prise par le fonds dans la startup en question. En réalité, l'autofinancement a plusieurs avantages comme l'indépendance, la flexibilité, ou encore la rapidité de décision. Le secret est dans la gestion des coûts et du cash. Voilà un témoignage intéressant de start-up qui réussi à croître sans financement externe. >> Lire l'article complet sur le site de Maddyness
Et si vous empruntiez à 100 ans ?
Face à la baisse quasi continue des taux et des spreads, un nombre croissant d'investisseurs sont prêts à allonger significativement leur horizon de placement pour doper leurs rendements. Une évolution qui vient de permettre à plusieurs émetteurs européens de se financer sur une durée de 100 ans. L'Autriche en juin dernier, SNCF Réseau en août, le Land allemand de Rhénanie-du-Nord - Westphalie début septembre... Au cours des dernières semaines, ces émetteurs publics ou parapublics se sont tous financés sur le marché obligataire sur une maturité de... 100 ans. >> Lire l'article complet sur le site Option finance
Quelle finance 4.0 pour les directions financières ?
La DFCG (association des directeurs financiers et de contrôle de gestion) a récemment publié un cahier technique intitulé " Quelle finance 4.0 pour les directions financières ? " qui analyse les apports des nouvelles technologies à la fonction finance. L'ouvrage analyse l'impact des nouvelles technologies sur la fonction finance à travers trois piliers. Le premier est l'automatisation intelligente des processus financiers. Le second pilier montre comment la direction financière peut apporter davantage de valeur à l'entreprise, notamment grâce à la data visualisation et aux techniques d'analytique prédictive. Enfin, le troisième pilier traite de l'optimisation du contrôle interne et du pilotage des risques dans l'entreprise grâce aux technologies d'intelligence artificielle. >> Lire l'interview de Frédéric Doche dans Le Monde du Chiffre
Il suffit de 10% des collaborateurs pour changer toute l'entreprise
Pour porter une " transformation virale ", il faut compter sur les convictions contagieuses des plus engagés. Encore faut-il savoir comment les identifier. Oui, l'entreprise peut être profitable tout en étant actrice de l'" Act for Good ". C'est même une nécessité. Mais tout cela a un coût. Celui du courage, de l'authenticité et de l'exigence, doublée de persévérance. Car le changement demande de s'impliquer. Un facteur de succès déterminant de cette " transformation virale ", portée et impulsée par quelques-uns seulement, réside toutefois dans le choix des acteurs. Il faut qu'ils aient une bonne connaissance d'eux-mêmes, qu'ils soient performants et reconnus par leurs pairs, qu'ils se reconnaissent à leur capacité à regarder la réalité en face, avec objectivité et pragmatisme et qu'ils aient une solide détermination et une forte résilience. >> Lire l'article complet sur le site Harvard Business Review France
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