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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 5 octobre 2020)

Cette semaine l'actualité éco-finance tourne sans surprise autour de la vaste question du financement des entreprises : délais de paiement, IPO, financement durable, même l'épargne des particuliers est visée à travers un fonds de placement ouvert par Bercy. Bonne lecture !

Publié par Camille George le - mis à jour à
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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 5 octobre 2020)
© Franck Caillet

Délais de paiement : Bercy met la pression sur les entreprises

Alors que les retards de paiement des factures atteignaient en moyenne 11,5 jours fin 2019, Alain Griset, le ministre chargé des PME, déclare aux " Echos " vouloir " parvenir à un retard inférieur à 10 jours en 2021 ". Le confinement n'a pas entraîné d'explosion des retards de paiement pour l'instant, mais la conjoncture très difficile inquiète dans certains secteurs. Or, depuis quelques années, " globalement, les retards de paiement sont à peu près stables ", constate Alain Griset, le ministre chargé des PME. " Nous avons atteint une sorte de plafond de verre, à 11 jours. Ce n'est toutefois pas satisfaisant. Nos voisins néerlandais ont un retard de 4 jours seulement en moyenne et les Allemands, de 7 jours. La différence entre la France et ces deux pays n'est pas normale. Nous nous fixons donc un objectif de parvenir à un retard inférieur à 10 jours à fin 2021". Si pour l'instant Alain Griset préfère miser sur l'incitation et l'"éducation" des patrons, une autre possibilité pour réduire les retards de paiement est la facturation électronique qui deviendra obligatoire pour les entreprises en 2023. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

" La finance est en train de se saisir de la question du développement durable "

Le professeur de gestion Pascal Nguyen observe, dans une tribune au " Monde ", la chute des investissements dans le secteur des énergies fossiles et la montée parallèle des fonds de l'investissement socialement responsable. Les marchés financiers ont pris la mesure du problème. L'engouement pour l'investissement socialement responsable (ISR) ne fait que commencer. Jusque-là, les investisseurs ont vu leurs bonnes intentions contrariées par une offre de produits de placement peu lisible. Mais les choses évoluent et les premiers résultats sont plus qu'encourageants. Les investisseurs sont prêts à accepter une rentabilité plus faible afin de soutenir les entreprises agissant de façon plus responsable. En vérité, l'ISR semble offrir de meilleurs rendements. Le risque est également plus faible, surtout lorsque les marchés sont chahutés. La crise sanitaire actuelle vient renforcer ce constat. Pendant la tempête du mois de mars, les entreprises les plus socialement responsables ont mieux résisté au plongeon des marchés. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde

Pourquoi l'État aura du mal à inciter les Français à investir dans les startups

Le ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance a annoncé la mise en place d'un fonds de placement, ouvert aux particuliers et destiné à renforcer les capitaux de 1 500 PME et startups. Une tentative de patriotisme économique qui a peu de chances de fonctionner, à en croire le directeur de la recherche macroéconomique de Saxo Bank. Si le discours gouvernemental est enjoué, l'initiative devrait dans les faits avoir du mal à convaincre des Français très attachés à la sécurité que représente l'épargne. " Il faudrait un sacré changement culturel pour que cela fonctionne, d'autant plus en période de crise ", explique Christopher Dembik, directeur de la recherche macroéconomique chez Saxo Bank. Inciter les Français à injecter tout ou partie de leur épargne dans l'économie n'a jamais été chose facile. " C'est une vieille méthode : tous les gouvernements essaient... et échouent ", va jusqu'à affirmer Christopher Dembik. La donne ne semble pas prête de changer. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness

Une période économique difficile s'annonce pour la France

Tour d'horizon de ce qui fait l'actualité de chaque pays européen avec l'actu en capitales. Pour la France rine de réjouissant selon l'Insee qui prédit un automne rude dans sa dernière note de conjoncture. Au vu de la forte recrudescence de cas de covid-19, " les prévisions pour la fin de l'année deviennent plus incertaines ". L'activité économique pourrait en effet repartir à la baisse à la suite des nouvelles mesures sanitaires, après le vif rebond observé lors du déconfinement (+ 16 % prévu au troisième trimestre, contre - 13,8 % au précédent). " le PIB resterait de 5 % en deçà de son niveau d'avant-crise " et la croissance, nulle. Pour l'ensemble de l'année, la prévision de contraction du PIB français reste de l'ordre de - 9 %, indique en outre l'Insee. Environ 840 000 emplois seraient perdus et selon ces projections le taux de chômage atteindrait 9,7 %. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv

L'IPO historique du chinois Ant Group parasitée par Washington ?

La fintech Ant Group, éditrice de la très populaire application Alipay, pourrait s'introduire en Bourse d'ici à la fin du mois. Elle cherche à lever 35 milliards de dollars, soit de très loin la plus importante opération de ce type de l'histoire. Mais l'administration Trump, qui considère cette plateforme de paiement comme une menace pour la sécurité des États-Unis et étudie de possibles restrictions, pourrait perturber ses plans. L'affrontement économique et politique entre Washington et Pékin est loin d'être fini. Après Huawei, puis TikTok et la messagerie WeChat, c'est au tour des applications chinoises de paiement Alipay et WeChat Pay de se trouver dans le collimateur de l'administration Trump, qui a lancé cet été le programme "Clean Network" ("réseau propre"). Objectif du dispositif : exclure les acteurs chinois des services en ligne accessibles aux États-Unis. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

Réguler ses émotions pour mieux décider

Alors que des choix difficiles s'imposent, l'intelligence émotionnelle est une compétence essentielle pour faire preuve de lucidité. Chaque jour, la crise du coronavirus impose des choix aux dirigeants : restructuration, réduction des coûts, suppression d'emplois... Dans cet environnement anxiogène, savoir analyser avec lucidité le périmètre d'une situation est vital pour ne pas " éteindre " son cerveau. En tant que leader, votre lucidité dépend de votre intelligence émotionnelle et, en particulier, de votre capacité à réguler vos émotions. En 1994, le psychosociologue Daniel Wegner a formalisé le concept de " l'effet rebond " qui montre que s'interdire des émotions ne fait que les amplifier. En les identifiant, en les nommant et en les acceptant, le dirigeant libère des ressources cognitives essentielles pour s'adapter à une situation complexe. >> Lire l'article complet sur le site HBR France

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