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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 14 juin 2021)

Cette semaine dans la presse éco-finance il est question des fusions-acquisitions en plein boom, de l'optimisme de la Banque de France sur ses prévisions de croissance, des entreprises qui prennent les devants en matière de restructuration, entre autres. Bonne lecture !

Publié par Camille George le - mis à jour à
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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 14 juin 2021)

JP Morgan s'attend à du " jamais-vu " dans les fusions-acquisitions

Les " deals " de fusions-acquisitions avaient déjà atteint un record de 2.400 milliards de dollars dans le monde entre janvier et mai. Mais l'euphorie semble loin d'être terminée. Jamie Dimon, le patron de JP Morgan, a déclaré cette semaine qu'il s'attendait ce trimestre pour la plus grande banque américaine à " l'un des meilleurs trimestres que vous ayez jamais vus " dans cette activité. Les Etats-Unis, le premier marché au monde des fusions-acquisitions, ont à eux seuls enregistré pour 1.210 milliards de dollars d'opérations entre janvier et mai, soit une hausse de 281 % sur un an, selon Refinitiv. Partout dans le monde, ce sont les SPAC qui ont tiré l'activité du M & A. Ces acquisitions sont passées de 8,8 milliards de dollars en 2020 à 348 milliards en 2021, sur la période de janvier à mai. En Europe, malgré le net ralentissement des lancements de SPAC au cours de ce trimestre, les volumes liés aux introductions en Bourse ou aux levées de fonds sur les marchés se maintiennent, selon une note d'UBS, qui prévoit une baisse de seulement 4 % au deuxième trimestre par rapport à l'année dernière. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

La France et le miroir magique de l'attractivité

Promue, pour la deuxième année consécutive, pays d'Europe le plus attractif pour les investisseurs, selon le baromètre du cabinet EY. Malgré la crise due au Covid, la France a décroché l'an dernier 985 projets d'investissements étrangers (dont le montant n'est pas dévoilé par l'étude), qui représentent environ 30 000 emplois, coiffant donc au classement le Royaume-Uni et l'Allemagne. Des résultats à modérer tout de même. L'une des premières limites que l'on peut apporter à cette enquête : à l'heure de la mondialisation triomphante, elle n'intègre pas la place des pays asiatiques, ou même des Etats-Unis. Ajoutons à cela que la première place française se joue à un cheveu - ou plutôt à dix projets près, sur un millier environ. Le second pays au classement, le Royaume-Uni, tout pénalisé par le Brexit qu'il soit, talonne l'Hexagone avec 975 projets. Notre pays a subi un ralentissement plus important que d'autres dans la crise due au Covid. Les projets d'investissement en Europe sont en recul global de 13 %, mais ils ont baissé de 18 % en France. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde

Restructurations financières, les entreprises prennent les devants

Alors que les aides publiques versées depuis le début de la crise sanitaire ont contribué à faire chuter le nombre de défaillances, la sortie annoncée du " quoi qu'il en coûte " va accentuer les difficultés de nombreuses entreprises. Le 2 juin dernier, le gouvernement a présenté un projet de loi de finances rectificatif (PLFR) qui, comme l'a confirmé le ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance, amorce "un retour à la normale". Un exercice à hauts risques. Afin d'éviter le défaut, beaucoup ont commencé à se restructurer, soit en renégociant leur dette, soit en cédant des actifs. " Tout l'enjeu consiste aujourd'hui à débrancher le malade progressivement et le garder en vie ", résume de façon imagée Lionel Spizzichino, associé chez Willkie Farr & Gallagher. " Au cours des derniers mois, un nombre relativement important d'entreprises ont dû faire l'objet d'une restructuration financière, qu'elles soient cotées (Solocal, Europcar, Technicolor, Vallourec, AccorInvest, Pierre & Vacances-Center Parcs...) ou non (Buffalo Grill, Frans Bonhomme, Bio c' Bon...), rappelle Saam Golshani, associé chez White & Case. Pour autant, la masse de liquidités apportées tant par la Banque centrale européenne que par l'Etat français, pour ne citer qu'eux, a permis d'éviter une vague de défauts. " >> lire l'article complet sur le site Option Finance

Relance : la Banque de France relève ses prévisions de croissance à 5,75% en 2021

La croissance sera marquée par "un fort rebond aux troisième et quatrième trimestres, avec une croissance soutenue de la consommation des ménages", prédit la banque centrale française. Affichant un certain optimisme, la Banque centrale estime qu'elle aura même retrouvé son niveau d'avant-crise plus tôt, dès le début de 2022. "Sur la route de la sortie de crise, l'économie française n'est pas encore à l'arrivée, mais accélère", a commenté le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, lors d'une conférence de presse. Il a précisé que le niveau d'activité était resté en mai 4% en deçà de l'avant-crise, contre 6% en avril, et qu'il ne sera plus que de 3% inférieur en juin.Toutefois, cette estimation dépend notamment du degré d'utilisation du surplus d'épargne accumulé pendant la crise, de l'évolution de la situation sanitaire et de l'inflation. >> Lire l'article complet sur le site La tribune

Ce qu'une expérience hors du temps nous apprend sur nos organisations

J'ai eu l'honneur de faire partie des quinze personnes sélectionnées pour participer à une mission organisée par Christian Clot, explorateur et fondateur de l'Adaptation Institute. Voici les leçons que j'en ai tirées. C'est bien notre intelligence collective, ce formidable levier libérateur de créativité et d'engagement, qui nous a permis de faire face à de nombreuses situations nouvelles. L'expédition a également confirmé que la diversité des profils est une source de complémentarité des savoir-faire, indispensable pour résoudre des problèmes nouveaux. Enfin, la constance du dialogue a évité que les relations ne se dégradent. Au-delà de ces premiers éléments, ces 40 jours m'ont permis d'identifier en particulier trois conditions au dépassement de soi : le fait d'avoir un leader inspirant, donner un sens à la mission et enfin l'émerveillement. Il serait peut-être opportun de transposer ces enseignements dans nos organisations. Et si nous avions des leaders inspirants à la place des chefs, un sens de la mission plus que des objectifs chiffrés, un environnement de travail davantage propice à l'émerveillement ? >> Lire l'article complet sur le site HBR France


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