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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 12 juillet 2021)

Cette semaine dans la presse éco-finance la BCE lance officiellement le chantier de l'euro numérique, la crise favorise le développement de l'actionnariat salarié, l'heure est au budget pour le gouvernement et on cherche l'équilibre entre croissance rentable et levée de fonds. Bonne lecture !

Publié par Camille George le - mis à jour à
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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 12 juillet 2021)

L'actionnariat salarié s'est démocratisé pendant la crise sanitaire

Conséquence du contexte sanitaire, le nombre d'opérations a marqué le pas l'année dernière. Sans pour autant peser sur l'attractivité de l'actionnariat salarié : près de deux salariés sur cinq étaient actionnaires de leur entreprise à la fin 2020 au sein du SBF 120, une proportion au plus haut depuis 2013. Dans son dernier Panorama de l'actionnariat salarié, le cabinet Eres en a dénombré 33 en 2020 au sein du SBF 120, contre un record de 40 l'année précédente . Mais la proportion de salariés actionnaires, également appelée taux de démocratisation, est dans le même temps remontée à son plus haut niveau depuis 2013, à 39 %. Une progression de 4 points sur un an, en dépit d'un taux de souscription resté stable d'une année sur l'autre. Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a fait du développement de l'actionnariat salarié l'une de ses grandes priorités. La baisse du forfait social à 10 % pour l'abondement dans le plan d'épargne entreprise (PEE) en vue d'acheter des actions, pour toutes les entreprises à partir de 50 salariés, avait été actée en 2018 avec la loi Pacte. La loi de finances 2021 prévoit même une exonération totale du forfait social jusqu'à fin 2022 dans le cadre du plan de relance. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

La BCE lance le chantier de l'euro numérique

La Banque centrale européenne a donné mercredi le coup d'envoi à une phase de travaux en vue d'introduire l'euro numérique, conçu comme une réponse à la dématérialisation croissante des paiements et à la multiplication des cryptomonnaies. Le lancement effectif ne devrait pas avoir lieu avant 2025. Durant deux ans, la BCE va oeuvrer pour définir les fonctions et les modalités techniques de ce futur moyen de paiement virtuel. Cet euro serait une forme électronique de monnaie de banque centrale, existant parallèlement aux espèces. Particuliers et entreprises pourraient stocker ces devises dans un "porte-monnaie numérique". La BCE s'engage au moment où d'autres grandes banques centrales, en Chine et aux Etats-Unis, travaillent aussi à l'émission de leur propre monnaie digitale. L'institution francfortoise craint que la multiplication des monnaies virtuelles, privées ou nationales, puissent saper l'influence de la monnaie unique européenne. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

Budget : les nouvelles dépenses dévoilées par l'exécutif pour 2022

L'augmentation d'au moins 11 milliards d'euros des dépenses publiques en 2022 est alimentée à la fois par un soutien programmé à certaines missions régaliennes, mais aussi par d'autres mesures d'urgence ou liées à la relance. Pour la rentrée, le gouvernement promet un nouveau plan d'investissements, qui devrait bénéficier au " nucléaire, aux semi-conducteurs, aux biotechnologies ou à l'hydrogène ", selon Bruno Le Maire. Le gouvernement veut toujours mettre fin progressivement aux aides versées aux entreprises (activité partielle, fonds de solidarité), même si Bruno Le Maire reconnaît qu'il sera particulièrement attentif fin août, lors du point de situation qui sera fait, au sort de certains secteurs qui connaissent " un redémarrage plus difficile " (tourisme, transport, évènementiel). Ce budget doit traduire plusieurs promesses faites aux jeunes. Ainsi, 100 millions sont prévus pour le " Pass sport " finançant une partie de l'adhésion à une association sportive. La dotation du " Pass culture " doit aussi être triplée à 200 millions d'euros, pour financer notamment la montée en charge au bénéfice des collégiens et lycéens. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Croissance rentable ou levée de fonds : et pourquoi pas les deux ?

Dans un écosystème où l'hypercroissance prime et que le montant des tours de table levés flatte les égos, il peut être compliqué de ne pas faire comme les autres. Or, les fonds d'investissement sont de plus en plus intéressés par les entrepreneurs capables de prouver leur capacité de rentabilité. Ne perdons pas de vue que les levées de fonds ne servent pas à maintenir en vie une startup n'ayant pas de modèle d'affaires viable mais bien à faciliter sa croissance et l'accélérer pour en faire le leader international. VC et entrepreneurs sont logiquement faits pour s'entendre. Chacun a besoin de l'autre. Au cours des deux dernières années, les mega-rounds annoncés ont démontré la maturité de notre marché européen. Cependant, l'hyper croissance pousse à la spéculation et, in fine, favorise l'émergence d'une bulle, peu importe le tour de financement. L'investissement appelle l'investissement, et ce, souvent au détriment d'une structure rentable. La valeur d'une entreprise n'est pas (seulement) sa valeur pécuniaire. C'est avant tout ce qui la compose intrinsèquement : les équipes, la vision, la technologie, la capacité d'innovation et d'exécution, ses utilisateurs et leur rétention, ses partenaires, le potentiel de croissance et de rentabilité ... >> Lire l'article complet sur le site Maddyness

Comment mettre en place un rolling forecast

Avec la crise sanitaire, le traditionnel budget annuel peut sembler insuffisant pour avoir une vision à long terme de ses revenus et de ses dépenses. De plus en plus d'entreprises ont recours au rolling forecast, qui leur permet d'ajuster leurs prévisions au fur et à mesure. Plusieurs étapes doivent toutefois être respectées pour que cet outil soit efficace. Le " rolling forecast " semble susciter un intérêt croissant auprès des sociétés, toutes tailles et secteurs confondus. Ce dispositif consiste en effet à prévoir un certain nombre d'indicateurs sur un horizon temporel glissant. " Contrairement au budget annuel qui permet de définir un cap en fonction de différents scénarios, le rolling forcast correspond à la route choisie pour atteindre ce cap, résume Olivier Rihouet, associé chez Grant Thornton. Il est plus tactique, il permet par exemple d'être plus agile en fonction de la concurrence, de l'évolution des besoins des clients, etc. Il diffère également du budget dans le sens où il correspond avant tout à une projection et non à un engagement. " Par ailleurs avant de mettre en place ce type d'outil il importe d'évaluer l'intérêt pour l'entreprise d'y recourir. De même, il est préférable de mettre en place entre 10 et 15 indicateurs pas plus. Au-delà la mise en place d'un rolling forecast peut être lourde. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance

Revolut, la néobanque qui valait 28 milliards d'euros

Créée au Royaume-Uni en 2015, Revolut vaut aujourd'hui un tiers de plus que la Société générale. La néobanque a annoncé, jeudi 15 juillet, avoir levé 800 millions de dollars supplémentaires (plus de 670 millions d'euros), ce qui la valorise à 33 milliards de dollars (28 milliards d'euros). En comparaison, la Société générale vaut en Bourse 21 milliards d'euros. La valorisation très élevée de Revolut vient confirmer la percée des fintech, désormais acteurs incontournables de la finance. Wise, l'un de ses concurrents, qui vient de s'introduire en Bourse à Londres, est valorisé à 13,5 milliards de livres. Boursorama en France ou N26 en Allemagne sont aujourd'hui de vrais concurrents bancaires. Mais l'équation financière reste difficile. Le néerlandais ING, qui avait lancé une grande offensive marketing en France, envisage de se retirer. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde


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