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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 14 février 2022)

Cette semaine dans la presse éco-finance : investissements, export, fraude au virement et économie circulaire. On fait le point sur les risques et les opportunités pour les entreprises. Bonne lecture !

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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 14 février 2022)

Bpifrance lance un nouveau fonds pour inciter les particuliers à investir

La banque publique a dévoilé un fonds d'investissement dédié aux particuliers, le deuxième après un premier lancé fin 2020, afin d'inciter les Français à investir dans les PME et les start-up. Ce fonds, baptisé « Entreprises 2 », pourra recueillir 100 millions d'euros. Par rapport au premier fonds, lancé en septembre 2020 et qualifié de « succès » par l'institution, le ticket d'entrée a été abaissé à 3.000 euros contre 5.000 euros précédemment, « ce qui constitue un canal d'accès novateur pour un produit de capital investissement habituellement réservé à des investisseurs professionnels investissant généralement des tickets d'un montant minimum de 100.000 euros », souligne le communiqué. Contrairement à « Entreprise 1 », celui-ci ne regroupe pas uniquement des fonds partenaires, mais également des participations de deux fonds gérés directement par Bpifrance et comptant pour 20 % de l'actif. Au total, 1.500 entreprises, « principalement françaises et non cotées », sont regroupées dans ce portefeuille. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Export : cap vers l'Afrique en réduisant les risques financiers

Depuis la crise sanitaire, les PME regardent l'Afrique avec plus d'attention. Mais les risques politiques et d'impayés continuent de les inquiéter. L'Etat et Bpifrance multiplient les outils financiers et d'accompagnement pour les rassurer. L'Afrique provoque chez les patrons de PME un effet ciseaux. « Les entreprises sous-estiment son potentiel et en surestiment le risque », résume Pédro Novo, directeur exécutif chargé de l'export chez Bpifrance. Et pourtant, la crise sanitaire en a fait une terre d'opportunités. La banque publique met en avant plusieurs outils financiers destinés à appuyer les entreprises dans leur stratégie à l'international. L'éventail des outils est large. Les assurances prospections, avance de trésorerie pour une partie des frais (Salons, déplacement, création d'un service export...) ou encore les garanties des projets à l'international, dans le cas de la création d'une filiale ou d'un rachat, sont aussi dans le panel des outils. Les PME peuvent aussi avoir accès aux aides de l'Etat, que sont le prêt du Trésor, octroyé par l'Etat français à un Etat étranger pour un projet (257 millions d'euros vers l'Afrique en 2020 soit 81 % des engagements) ou le Fasep, une avance remboursable qui finance des études de faisabilité en amont (65 % vers l'Afrique). >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Fraude au virement?: les entreprises veulent s'outiller

Les entreprises en ont désormais bien conscience?: la fraude au virement, plus communément appelée « fraude au faux fournisseur » ou « fraude au président », représente un risque bien réel. Il faut dire que le risque d'être victime d'une usurpation d'identité de la part d'un tiers, se faisant passer pour le fournisseur ou le président d'une entreprise, et sollicitant un paiement sur un nouveau RIB, a changé de dimension ces dernières années. « Nous assistons à une massification du volume de fraude au virement, observe Baptiste Collot, co-fondateur de la fintech Trustpair. Avant, elles étaient chirurgicales et très manuelles, désormais, les fraudeurs recourent à des cyberattaques beaucoup plus complexes et en partie automatisées ce qui augmente significativement le nombre de cibles potentielles. » Un constat que l'étude menée pour la seconde année consécutive sur la fraude au virement par Spoking Polls, Option Finance, Accenture, SAP et Trustpair met également en avant?: 91 % des responsables financiers interrogés indiquent que cette menace augmente. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance

Europe de l'ESS, devoir de vigilance et reporting extra-financier des entreprises : les batailles d'Olivia Grégoire

Ça bouge du côté de la présidence française de l'UE. Décidée à donner une impulsion européenne à l'économie sociale et solidaire (ESS), mise en lumière pendant la crise sanitaire, la ministre déléguée à ces questions, Olivia Grégoire, a réuni ses homologues européens hier. Une initiative dont la date n'est pas fortuite. La semaine prochaine, deux directives européennes majeures sont attendues, sur le devoir de vigilance et le reporting extra-financier. Des textes dont la portée juridique pourrait bouleverser le business model et la gestion des entreprises "L'ESS pèse jusqu'à 10 % du PIB de certains Etats membres, comme la France, l'Espagne ou l'Italie. [...] Notre objectif est de développer un langage commun, ce qui facilitera les activités des entreprises du secteur dans toute l'Union. Il existe en Europe 2,8 millions d'entités juridiques différentes dans l'ESS. En France, certaines entreprises peuvent par exemple bénéficier de l'agrément ESUS (entreprise solidaire d'utilité sociale). Cette spécificité n'est pas reconnue à l'échelle de l'Union et cela pénalise ces sociétés lorsqu'elles veulent se lancer à l'international. Nous aimerions lever ce frein à leur croissance, en bâtissant à terme un mécanisme une convention de reconnaissance mutuelle entre les pays européens." >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

L'économie circulaire peut-elle être rentable ? La réponse en chiffres

Selon le cabinet de stratégie McKinsey, le potentiel de cette économie émergente pourrait s'élever à 380 milliards de dollars par an en matières premières en Europe. À cela s'ajoute la création de plus de 800 000 emplois selon France Stratégie, favorisée par le renforcement du tissu de production local et le besoin d'expertise en R&D. Dans son baromètre de l'économie circulaire, ARMOR Print Solutions rapporte que 67 % des entreprises de taille intermédiaire pensent très probable que la valorisation de l'économie circulaire puisse attirer de nouveaux clients, contre 5 % pour qui c'est peu probable. Si ces chiffres ne vous ont pas convaincus, une analyse réalisée par l'université Bocconi sur plus de 200 entreprises européennes cotées en bourse dans 14 secteurs d'activité a montré que plus une entreprise est circulaire, moins elle risque de ne pas rembourser ses dettes et plus le retour sur investissement sera élevé.>> Lire l'article complet sur le site L'ADN

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