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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 8 février 2021)

Cette semaine on parle encore beaucoup structuration et remboursement de la dette des entreprises mais aussi de financement de la croissance, de financements ESG et enfin de propriété intellectuelle comme gage de sécurité autant que de performance. Bonne lecture !

Publié par Camille George le - mis à jour à
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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 8 février 2021)

La dette des entreprises françaises atteint de nouveaux records

L'encours de dette des entreprises françaises termine l'année à 1.888 milliards d'euros, laissant craindre une forme de " surendettement ". Une hausse en grande partie imputable aux prêts garantis par l'Etat. Ces produits - stars de l'année 2020 - ont permis d'abreuver les entreprises d'un peu plus de 130 milliards d'euros de liquidités afin de faire face à la crise. Avec un tel rythme, l'encours de dette des sociétés pourrait atteindre rapidement la barre des 2.000 milliards d'euros, soit plus du double de celui de la crise financière de 2008. " Les entreprises auront-elles la capacité à honorer les différents remboursements ? s'interroge Pierre Blanc, président du cabinet de conseil Athling. Il faut un surplus de chiffre d'affaires conséquent et donc de croissance. Une bonne reprise dans la durée est indispensable. " Alors que le gouvernement cherche également à adapter son dispositif de soutien face à la persistance de la crise, la Confédération des petites et moyennes entreprises plaide pour une consolidation des dettes et des créances cumulées pendant le Covid sous un seul et même PGE. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Olivier Vaury : "ManoMano se focalise sur sa croissance organique"

Le directeur financier de ManoMano revient sur les ambitions de la plus grande place de marché européenne d'articles de bricolage et de jardinage. "Nous avons enregistré notre dernière levée de fonds il y a tout juste un an, à hauteur de 125 millions d'euros. Cette somme nous a donné les moyens d'investir fortement dans le développement géographique de notre marketplace et sur les piliers stratégiques que sont le conseil et les services que nous apportons à nos 3.600 marchands, comme la logistique. Ces projets nécessitent de nombreux recrutements (350 nouveaux collaborateurs sont prévus en 2021), mais nous ne communiquons pas sur notre consommation de cash. Ceci étant, la levée précédemment réalisée couvrira sans aucun problème nos besoin en 2021. Jusqu'à présent, ManoMano a eu un développement exclusivement organique. Nous allons donc continuer à être focalisé sur notre croissance organique, même si par principe nous n'excluons aucune opportunité de croissance externe. >> Lire l'article complet sur le site L'Agefi

Londres perd sa place de première place boursière d'Europe au profit d'Amsterdam

Londres n'est plus le plus grand centre de négociation d'actions en Europe. Londres a perdu sa place de première place boursière d'Europe au profit d'Amsterdam : premier signe que les nouvelles relations commerciales UE-Royaume-Uni vont nuire au secteur des services financiers britannique. Des données distinctes publiées jeudi ont montré comment les échanges de swaps de taux d'intérêt libellés en euros se sont déplacés de Londres, le plus grand centre de négociation de swaps au monde, vers des plateformes de l'UE et de New York depuis janvier. Les plateformes d'Amsterdam et, dans une bien moindre mesure, de Paris, représentaient un quart du marché des swaps de taux d'intérêt en euros en janvier, contre seulement 10 % en juillet dernier, a déclaré IHS Markit. Sur la même période, la part de Londres est passée d'un peu moins de 40 % à un peu plus de 10 %, les plateformes américaines ayant doublé leurs volumes pour atteindre 20 % du marché total des swaps en euros. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv

L'ESG fait baisser la facture

Pour un même émetteur obligataire, le coupon obtenu dans le cadre d'un financement ESG a tendance, depuis plusieurs mois, à être légèrement inférieur à celui d'un placement d'obligations conventionnelles. Un différentiel qui est appelé à perdurer. " Sur le marché obligataire public en euro, les émissions corporate à dimension ESG réalisées au cours du second semestre 2020 ont affiché une prime de nouvelle émission moyenne négative de - 3 points de base, soit 5 points de base de moins que celle des émissions d'obligations conventionnelles, observe Xavier Beurtheret, responsable corporate DCM origination pour la France et le Benelux chez Crédit Agricole CIB. Outre le poids croissant et historique des placements ESG dans l'activité obligataire globale, c'est un des développements majeurs de l'an dernier : toute chose égale par ailleurs, une entreprise qui optait pour un instrument ESG bénéficiait d'une minoration non négligeable de son coût de financement. " >> Lire l'article complet sur le site Option Finance

La propriété intellectuelle, gage de performance des entreprises

Si le rôle de l'innovation dans le développement des entreprises est reconnu, celui de ces droits de propriété intellectuelle, ou DPI, demeure beaucoup plus diffus. Au niveau européen, seulement 9 % des PME possèdent au moins un droit de propriété intellectuelle, contre 60 % des grandes entreprises. Ces chiffres progressent peu d'année en année, alors qu'ils sont exponentiels en Chine. Cela devrait inciter les chefs d'entreprise à se protéger davantage de la concurrence. Par ailleurs, l'Office européen des brevets (OEB), sis à Munich, et l'Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO) ont mené une étude portant sur la relation entre la propriété des DPI par les entreprises et leurs performances économiques, or, les entreprises qui détiennent des DPI génèrent en moyenne 20 % en plus de recettes par salarié que les entreprises qui n'en détiennent pas, et versent en moyenne des salaires 19 % plus élevés. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde

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