Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 11 février 2019)
Cette semaine pour les entreprises et les fonctions finance il est question de survie, de gestion des risques, du recours au crédit et au financement participatif mais aussi d'un nouveau traité de libre-échange entre l'Union Européenne et Singapour. Bonne lecture!
La bonne gestion du capital, une question de survie pour les entreprises
La manière dont les entreprises gèrent leur capital est devenue un bon indicateur pour déterminer leur capacité de survie. L'analyse aiguisée du comportement des entreprises de l'ancien monde et du nouveau, réalisée à partir d'une étude McKinsey Global Institute met en relief la nécessité d'un changement de paradigme pour les ténors de l'ancienne économie. Bien installés dans des secteurs établis (industrie, énergie, immobilier...), ce derniers se sont, semble-t-il, habitués à une configuration économique inédite dans l'histoire : déréglementation financière, possibilité d'emprunter de l'argent auprès d'acteurs du monde entier, taux d'intérêts historiquement bas, nouvelles sources d'accès au capital (fonds de pension, fonds souverains...), multiples possibilités d'optimisation fiscale... S'en est suivie une gestion du capital en apparence maîtrisée. En réalité, l'opportunisme, le court-termisme et des comportements obsessionnels autour de l'EBITDA se sont imposés comme la norme, pénalisant l'investissement à plus long terme et nécessaire au maintien, voire au renforcement, d'un avantage compétitif. >> Lire l'article complet sur le site Harvard Business Review France
ETI : leurs trois peurs pour l'avenir
Les premiers risques émergents des entreprises de taille intermédiaires sont le reflet de leur développement à l'international et de leur transformation numérique. Les risques financiers, les risques cyber et les risques liés à la sécurité des salariés sont les trois principaux risques craints par les ETI selon une étude du groupe Chubb menée en collaboration avec Toluna. Derrière les risques financiers cités comme menaces par 36% des ETI, il faut penser volatilité des places boursières, taux de change et risques sur les devises, politiques des banques centrales, volatilité des économies, risques de crédit, etc. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Le crédit aux entreprises franchit le seuil des 1.000 milliards d'euros
L'activité économique a eu beau freiner en 2018 , les banques françaises ont gardé le pied sur l'accélérateur en matière de financement. Les crédits distribués aux entreprises ont ainsi augmenté de 5,5 % entre 2017 et 2018, selon les données publiées en fin de semaine dernière par la Banque de France. L'encours des crédits aux entreprises a ainsi franchi la barre symbolique des 1.000 milliards d'euros en décembre. Tirée par les financements aux PME (+6,2 % sur un an) et touchant la plupart des secteurs économiques, la croissance du crédit aux entreprises reste ainsi au plus haut. Face à l'endettement élevé de grandes certaines sociétés - notamment dans le cas de rachats d'entreprises avec fort effet de levier (LBO) - le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), rattaché à Bercy, a décidé en 2017 de limiter les expositions des grandes banques à ces sociétés. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Les eurodéputés approuvent un nouveau traité de libre-échange avec Singapour
Ce tout premier accord entre l'Union européenne et un pays d'Asie du Sud-Est, en l'occurrence Singapour (EUSTFA) supprime les taxes sur les biens européens et les barrières commerciales en reconnaissant les tests de sécurité de l'UE, de façon à créer un environnement commercial plus prévisible, selon la Commission européenne. Le traité prévoit de nouvelles opportunités pour l'Europe dans des domaines tels que les télécommunications, les service environnementaux, l'ingénierie, l'informatique et le transport maritime. De plus, l'accord sur la protection des investissements comprendra un organe juridictionnel chargé de résoudre les litiges liés aux placements. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv
Lire aussi : Finance durable : les banques européennes délaissent les plans de transition des entreprises financées
Finance participative : 80% des montants collectés auprès des particuliers vont aux entreprises
Quatre ans après la création d'un cadre réglementaire, le financement participatif français entre dans une phase de maturation et de consolidation. Les prêts sous forme d'obligations prennent aussi de plus en plus d'importance et contribuent à financer de nombreux secteurs de l'économie et pas uniquement les startups. La France compte 175 plateformes immatriculées auprès des régulateurs. C'est beaucoup plus que dans d'autres pays européens. Le marché tricolore entre aujourd'hui dans une phase de maturation. Fermetures, rapprochements, acquisitions... Ça bouge beaucoup pour la finance participative. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune
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