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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 10 décembre)

Cette semaine : un appel à la prime entendu par les grands groupes, des investisseurs qui subissent un biais cognitif inconscient mais aussi une mise en lumière des talents des Daf et quelques conseils pour bien négocier.

Publié par Camille George le | Mis à jour le
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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 10 décembre)
© Robert Kneschke - Fotolia

Prime de fin d'année : les grands groupes ouvrent la voie

Orange, Publicis, Orange, Solvay, Total, LVMH, Altice France (SFR), Iliad (maison mère de l'opérateur Free)... Telles sont quelques-uns des grands groupes (majoritairement) français qui ont décidé de répondre présents à l'appel d'Emmanuel Macron, en versant une prime à leurs salariés avant la fin de l'année. Mais cette prime prend des formes diverses tant au niveau des montants que des bénéficiaires et de nombreuses inconnues persistent. Cette prime doit-elle être discutée dans le cadre des NAO ? Doit-elle être versée en 2018 ou 2019 ? Sera-t-elle plafonnée ? Concernera-t-elle un nombre restreint de salariés ou l'ensemble des collaborateurs ? Et enfin, sera-t-elle soumise à plusieurs régimes fiscaux et salariaux ? En attendant les modalités d'application réglementaires et fiscales, beaucoup d'entreprises cogitent mais restent en stand-by. A priori elle devrait être exonérée d'impôt et de cotisation sociale dans la limite de 1 000 euros versés mais être soumise à la CS et CRDS. De même, contrairement à la prime de partage des profits qui elle était obligatoire, celle-ci n'aurait rien d'automatique et sera fonction de la rentabilité de l'entreprise. Ainsi, bon nombre de PME notamment ne seront pas en capacité de la verser même si elles le souhaitent. >> Lire l'article complet sur le site Actuel RH

La finance islamique, victime collatérale du terrorisme

Alors que des chercheurs en finance comportementale avaient déjà mis en avant l'importance de la psychologie des investisseurs en démontrant l'existence d'un "effet soleil", un "effet lundi", "Super Bowl", "Coupe du monde", ou encore "fête religieuse" sur leurs décisions financières, des professeurs du Pôle Léonard de Vinci UGEI se sont penchés sur les effets de l'attention du public et des médias américains pour le terrorisme "islamiste" sur les rentabilités hebdomadaires d'indices "islamiques" et ont tenté de mesurer l'impact de la persiste,ce d'amalgames sur l'évolution de la finance islamique. La finance dite" islamique" rappelons-le autorise l'acquisition de titres de propriété lorsque les sociétés qui les ont émis respectent un certain nombre de critères fondés sur la charia : faible endettement et ne pas évoluer dans un secteur jugé illicite comme l'alcool, les casinos, l'industrie porcine, la pornographie ou encore le tabac. Autreent dit aucun lien a priori avec le terrorisme. Or, l'étude fait ressortir que les investisseurs américains associent mentalement la finance islamique et le terrorisme islamiste. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

Louis Guyot, la rationalité gagnante

Le grand argentier d'Elis vient d'être reconnu "directeur financier de l'année" par l'Association nationale des directeurs financiers et de contrôle de gestion (DFCG). Ce qui a fait la différence par rapport aux autres candidats, Thomas Devedjian d'Eramet et Aymeric Le Chatelier d'Ipsen, c'est l'envergure du projet porté, "fondé sur une croissance transformante à l'international avec levée de fonds", mais aussi les qualités humaines et l'engagement du directeur financier d'Elis. Riche d'une expérience plurisectorielle et plurinational, Louis Guyot a voyagé dans les différentes dimensions de la fonction. Chez Elis il a découvert un e nouvelle facette du métier "celle du stratège qui doit se ménager des moments de respiration pour prendre du recul, assure-t-il. J'ai compris que, pour être un bon DAF, il fallait avant tout avoir de bons adjoints.">> Lire le portrait complet sur le site Les Echos

Les directeurs financiers en renfort des jeunes pousses

Récemment, l'écosystème autour des start-up s'est enrichi d'une nouvelle offre de conseil portée par des acteurs issus d'un monde pourtant éloigné, à première vue, de celui des start-up : les directeurs financiers. Un accompagnement précieux lors des phases initiales de développement de ces jeunes pousses avec souvent ligne de mire une étape décisive : la levée de fonds. Daf à temps partagé ou Daf en mission, ces super-consultants sont appréciés pour leur connaissance technique des rouages financiers mais aussi pour leur expertise opérationnelle. Rompus aux exercices de communication financière, ces pros aident les start-up à passer le cap de la première levée de fonds en les accompagnant dans leur structuration pour atteindre une certaine performance opérationnelle et en produisant des reporting beaucoup plus poussés. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance

6 idées à retenir de... " Ne coupez jamais la poire en deux "

La négociation remplit deux fonctions essentielles, estime Chris Voss dans son ouvrage publié par Belfond : collecter l'information et influencer les comportements. Ce n'est rien d'autre que de la communication avec des résultats. Jouez l'effet miroir, écoutez votre interlocuteur et imitez. Votre vois sera votre meilleur atout. Méfiez-vous du "oui". Un "non" marque le début de la négociation par sa fin. Dans toute négociation, tenter d'obtenir un "c'est vrai" est une stratégie payante. Ne coupez pas la poire en deux. Soyez celui qui écoute pour contrôler la discussion en posant des questions calibrées. Enfin, pour aborder la phase marchandage avec sérénité dite-vous que mieux vaut pas d'accord qu'un mauvais accord. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

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