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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 14 décembre 2020)

Reportings en série, refonte budgétaire, nouveaux business plans ... Avant les fêtes de fin d'année les entreprises et leur Daf se mettent en de bonnes conditions pour pouvoir dissiper le brouillard créé par la crise. Bonne lecture !

Publié par Camille George le - mis à jour à
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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 14 décembre 2020)

Dissiper le brouillard de la crise : la nouvelle priorité des DAF

Gestion de trésorerie, reportings en série, refonte des budgets, nouveaux business plans, réduction du point mort, amélioration de l'efficacité, mais aussi mise en place du travail à distance, gestion du stress des équipes, etc. Les directeurs financiers n'ont pas chômé cette année. Aux tâches classiques se sont ajoutés de nouveaux chantiers spécifiques à la gestion de la crise du Covid-19, avec notamment la pêche aux aides de l'Etat - et en premier lieu du prêt garanti (PGE) - ou la mise en place d'un chômage partiel dans de nombreuses structures. Et, plus récemment, des réflexions sur l'avenir des entreprises, la refonte des business plans mais aussi, parfois, la mise en place de plans de sauvegarde de l'emploi. La priorité des priorités, pour toutes les entreprises et tous les secteurs ? Elle a tout d'abord été sur la gestion du cash mais la pandémie semble aussi induire des changements profonds. Autre axe majeur, la durabilité et les enjeux liés à la RSE, qui s'imposent de plus en plus dans les financements et les indicateurs, mais aussi dans la façon de repenser les business models. Enfin, la crise rebat les cartes du pouvoir dans les organigrammes. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Le fonds activiste TCI lance la chasse au " greenwashing "

L'investisseur britannique demande à Vinci, Safran et Getlink, dont il est actionnaire, de s'engager sur des plans d'actions pour lutter contre le réchauffement climatique. Il veut soumettre des résolutions en ce sens lors des prochaines assemblées générales. Objectif, inciter ces entreprises à publier chaque année leurs émissions carbone et à établir un plan visant à les réduire, donnant lieu à un vote consultatif des actionnaires. Une façon de lutter contre le " greenwashing " ambiant. " Nous sommes prêts à voter contre la rémunération des dirigeants qui feraient obstacle à la mise au vote de nos résolutions climatiques ", précise Jonathan Amouyal, associé chez TCI. Pour lui, il y va de l'intérêt bien compris de tous : " Les entreprises qui prennent à bras-le-corps la lutte contre le réchauffement climatique vont bénéficier à terme de coûts de financement moins élevés et seront mieux valorisées. " Mais reste aussi à convaincre les investisseurs, qui ne sont pas les derniers à s'abriter derrière le " greenwashing ". >> Lire l'article complet sur le site le Monde

Risque de change : les trésoriers en pleine interrogation

Dans un contexte d'incertitude économique et sanitaire, les entreprises doivent, comme chaque année, préparer leur cours budget pour l'exercice à venir et se couvrir contre les variations de change. Si la faible volatilité du dollar vis-à-vis de l'euro facilite ce travail cette année, les trésoriers pourraient avoir des difficultés à prévoir le flux de devises qui devront être couvertes. Après deux années d'appréciation quasi continue du dollar vis-à-vis de l'euro, la devise américaine s'est dépréciée cette année. Ce changement de courbe aurait pu déstabiliser les entreprises, qui sont pour la plupart en pleine préparation de leur budget 2021. Celles-ci sont en effet nombreuses à être fortement exposées à un risque de change du billet vert. Mais, pour l'instant, ces entreprises ne se montrent pas particulièrement inquiètes. "Le cours euro-dollar est relativement stable cette année, puisqu'il évolue dans une fourchette assez serrée, relativise Florence Saliba, présidente de l'Association française des trésoriers d'entreprise (AFTE). >> Lire l'article complet sur le site Option Finance

Euronext Growth attire les déçus du marché réglementé

En 2020, 11 sociétés ont changé de place de cotation et demandé le transfert de leurs titres du marché réglementé d'Euronext vers Euronext Growth, contre seulement 5 en 2019, et 3, en 2018. Elles veulent réduire les coûts et subir moins de contraintes réglementaires. Mr.Bricolage , Fleury Michon, Riber, Installux, etc. Et en janvier, d'autres suivront (au moins cinq pour l'instant). Parmi eux, Netgem, Tivoly, Voluntis, ou encore DMS. " De tels mouvements ne sont pas si fréquents ", indique un banquier d'affaires. D'ordinaire, les mouvements se font plutôt en sens inverse : " les sociétés aiment bien passer d'Euronext Growth, marché dédié aux PME, au marché réglementé d'Euronext. Cela prouve que la société a bien grandi. Bref, c'est un signe de réussite ", explique ce même banquier. Si les entreprises préfèrent Euronext Growth c'est parce qu'entre les deux places de cotation, les exigences de transparence ne sont évidemment pas les mêmes. Sur Euronext Growth, les dirigeants n'ont pas à divulguer d'informations sur leurs rémunérations et ils échappent au fameux " say on pay " (vote de leurs émoluments par les actionnaires réunis en assemblée générale). Pas de comité d'audit obligatoire, ni de quotas de femmes dans les conseils d'administration, non plus, alors que sur Euronext, ils sont obligatoires. Les formalités en cas de levées de fonds sont également moins contraignantes sur Euronext Growth. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Les questions à se poser avant de chercher à lever des fonds

Non, la levée de fonds n'est plus un passage obligatoire pour une startup. Et c'est en répondant à quelques questions-clé que vous pourrez savoir si ce mode financement est adapté à votre croissance. Susana Nunes, cofondatrice de Wedogood, rappelle les étapes à valider avant de se lancer dans ce marathon : Quand vous vous lancez, pensez d'abord à votre love money (en la faisant rentrer en échange de royalties plutôt qu'en capital), au crowdfunding (don avec contreparties ou royalties) et ensuite faites effet levier. Lorsque vous levez des fonds, il vaut mieux avoir déjà clairement identifié et validé les leviers de croissance sur lesquels vous allez pouvoir appuyer avec les fonds levés. Avant de vous lancer dans une levée de fonds, identifiez d'abord les financements auxquels vous pourriez faire appel et ensuite les avantages et inconvénients de chacun. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness

Intelligence artificielle : quelles compétences pour le manager de demain ?

Avec le développement de l'IA, le défi des écoles de commerce est de répondre aux besoins des entreprises qui réclament de leurs futurs managers une expertise technique autant qu'humaine. C'est un fait : de plus en plus d'entreprises investissent dans des systèmes d'intelligence artificielle pour atteindre une plus grande efficacité et optimiser leurs processus organisationnels, que ce soit dans les domaines du marketing, des finances, de la supply chain et de la production. Les managers de demain doivent donc être préparés à évoluer dans un monde où l'IA est omniprésente. De facto, le manager éclairé doit non seulement posséder des compétences techniques et managériales qui lui permettent de comprendre et de travailler avec ces systèmes d'IA, mais il doit également développer des compétences humaines et sociales qui permettront le déploiement de l'IA dans le respect des valeurs humaines. Cela nécessite une révision des cursus proposés par les écoles de commerce dont la mission est de former les managers du futur. >> Lire l'article complet sur le site HBR France

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