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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 9 décembre 2019)

Au programme cette semaine : la compliance au coeur des opérations de M&A, les obligations de transition moins restrictives que les green bonds, ça bouge du côté du Libra et on vous en dit plus sur la "flash organisation". Bonne lecture !

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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 9 décembre 2019)
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Compliance et M&A : comment s'y prendre ?

Une opération de fusion-acquisition nécessite de bien connaître l'entreprise cible et les risques qui la concernent. Or, ceux dits " de compliance " sont encore trop souvent mal appréhendés. Les autorités de nombreux pays n'hésitent pas à poursuivre les entreprises pour le non-respect de leurs obligations en matière de compliance . Les montants record des amendes anti-corruption infligées aux entreprises, y compris françaises, en témoignent. Dans ce contexte, les pourvoyeurs de capitaux, comme les établissements financiers ou les fonds de private equity, doivent renforcer leurs exigences en matière d'intégrité et de compliance, tout particulièrement lors des opérations de M&A. Réaliser une due diligence de compliance a un double objectif : identifier les éventuelles pratiques non intègres de la cible et préserver la valeur des actifs acquis. Les relations de la cible avec des tiers - intermédiaires, consultants, apporteurs d'affaires... - sont au coeur des éléments à analyser, car les faits de corruption peuvent être commis de manière indirecte. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Après les " green bonds ", des obligations de transition moins restrictives

De nouveaux instruments financiers, destinés à accompagner la transformation d'industries à forte intensité carbone, prennent le relais des obligations vertes, trop contraignantes pour certains. " Une obligation de transition sert à financer des projets qui ont des vertus environnementales mais qui ne cochent pas toutes les cases pour entrer dans le cadre plus restrictif des green bonds " explique Hugues Delafon, expert finance durable chez CACIB, banque pionnière et parmi les trois leaders mondiaux dans l'arrangement d'obligations vertes. Banques et investisseurs poussent à un élargissement du marché de la finance durable au-delà des émetteurs habituels de green bonds, Etats, collectivités, banques de développement, institutions financières, entreprises, d'énergie notamment. >> Lire le décryptage complet sur le site La Tribune

Le libra sera-t-il approuvé en 2020 ?

Facebook veut voir sa devise numérique approuvée par les régulateurs européens l'année prochaine, malgré les nombreuses inquiétudes des ministres européens des Finances. Le projet progressera sur trois fronts pendant les six à neuf mois prochains : la gouvernance, la technologie et l'approbation du cadre législatif. L'organisation compte désormais 21 membres, mais elle souhaite en attirer 100 au total. Quoiqu'il advienne, l'arrivée du Libra est un signal d'alarme pour les banquiers centraux, car leur souveraineté monétaire est en jeu. La Banque centrale européenne et d'autres banques centrales étudient la possibilité de lancer leur propre " cryptomonnaie ". >> Lire l'article complet sur le site Euractiv

Que font les Fonds : le portrait de C4 Ventures

Dans le paysage foisonnant de l'investissement, les fonds se multiplient... et ne se ressemblent pas. Parce qu'une levée, ce n'est pas simplement encaisser de l'argent et une bonne occasion de communiquer, nous brossons le portrait des fonds français pour aider les entrepreneurs à s'y retrouver et à choisir le bon investisseur. Au tour de C4 Ventures ! Pour attirer les startups, C4Ventures se concentre sur trois secteurs maîtrisés par l'équipe : le smart hardware, le futur of commerce et le digital media. "Ce sont des thèmes verticaux auxquels s'ajoutent des secteurs transverses" précise Laura Thivolet, Associate chez C4 Ventures. Ce qui permet finalement au fonds d'ouvrir son champ d'investissement à toutes les innovations (IA, chips, cybersécurité, cloud computing...) qui s'appliquent à ces domaines. Le fonds s'attache à investir dans des entreprises qu'il peut accompagner au-delà du simple financement. Et pour aller encore plus loin, le fonds a fédéré un panel d'operating partners qu'il propose à ses entrepreneurs pour répondre à leurs besoins en marketing, déploiement à l'international, croissance... >> Lire l'article complet sur le site Maddyness

La " flash organization " est-elle l'avenir de l'entreprise?

Faire appel aux meilleurs experts disponibles, où qu'ils soient, en quelques minutes seulement, pour le temps d'un projet. Voilà qui était une utopie pour les entreprises et qui devient réalité. En 2017, six chercheurs de Stanford se sont penchés sur la réalisation de projets complexes grâce au crowdsourcing (une technique consistant à faire appel aux compétences de talents externes à une entreprise), à travers des " flash organizations ". Ces " flash organizations " sont des organisations à la hiérarchie virtuelle, très rapidement créées et reconfigurées grâce à un réseau mondial d'experts. Une " flash organization " fonctionne comme une équipe qui tournerait un film : chacun est responsable d'une mission qu'il peut mener indépendamment des autres et reçoit ses tâches de la part du chef de projet, le réalisateur. Un moyen d'utiliser le travail " à la demande " pour pallier la pénurie de talents. >> Lire l'article complet sur le site Harvard Business Review France


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