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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 15 avril 2019)

Au programme cette semaine : Gemalto quitte Euronext, le RGPD impacte les fusions-acquisitions mais il est aussi question de la force des écosystèmes dans les stratégies des entreprises et des prédictions d'un tsunami financier pour 2020 de Georges Ugeux.

Publié par Camille George le - mis à jour à
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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 15 avril 2019)

Gemalto quittera la Bourse " peu après " le 28 mai

Au terme de l'offre publique d'achat (OPA) lancée officiellement en mars dernier, l'électronicien français Thalès, dirigé par Patrice Caine, possède déjà 97 % des actions de Gemalto. Pour cela, il aura déboursé près de 4,7 milliards d'euros. Si Thales peut d'ores et déjà engager le retrait obligatoire il entend obtenir 100 % des actions " dans les plus brefs délais ". Les jours de Gemalto sur Euronext sont donc comptés. D'après le communiqué du groupe, Gemalto pourrait quitter la Bourse, à Paris comme Amsterdam, " peu après " son assemblée générale du 28 mai. Ce serait alors la fin de presque quinze ans d'aventure boursière. Ensemble, les deux groupes français espèrent devenir des acteurs de poids dans la sécurité des objets connectés. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Le pouvoir des écosystèmes

Ce que Peter Drucker appelait écologie sociale n'est pas biologique mais produite par l'homme et concerne les écosystèmes formés par les entreprises et les institutions. Le but était de trouver un équilibre entre la continuité d'une part, le changement et l'innovation d'autre part. Depuis, l'avènement du numérique a modifié la forme et la taille des réseaux de notre environnement actuel, les accélérant et les complexifiant. Ces forces qui interagissent de façon non linéaire et difficilement prévisible pèsent sur l'écologie sociale en l'amenant dans des directions inattendues. Pour mieux comprendre ces développements, le recours aux concepts d'écologie et d'écosystème peut se révéler doublement utile. >> Lire l'article complets sur le site Harvard Business Review France

Fusions-acquisitions : l'impact du RGPD

Au même titre que la bonne santé financière, la conformité de l'entreprise au règlement européen de protection des données personnelles devient un élément de négociation lors d'une opération de fusion-acquisition. Lors d'un contrôle de la Cnil l'acquéreur doit réussir à démontrer que l'entreprise achetée était conforme au RGPD au moment de la transaction afin d'éviter toute amende. Il existe donc un véritable enjeu avant la vente. Il est vivement conseillé au potentiel bénéficiaire de réaliser lors de la due diligence un audit sur les thèmes principaux soulevés par le RGPD afin d'éviter tout risque d'amende ou de contentieux. Le degré de mise en conformité de l'entreprise cible a une conséquence directe sur son prix de vente. De là à faire capoter le deal ? >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Face au culte de l'ingénieur, osons financer la pensée sauvage

Le gouvernement souhaite mettre en place un fond qui financera l'innovation de rupture. Mais comment procéder alors que la pensée rationaliste est dominante ? Pour financer l'innovation de rupture, il faut sans aucun doute changer le modèle mental de celui qui prend la décision de financer et s'extraire d'un certain nombre de contradictions nuisibles aux objectifs affichés. Il faut financer les acteurs dont le métier est d'explorer, soit prioritairement le monde académique alors même que les budgets récurrents de fonctionnement et de recherche des Universités fondent comme la glace aux pôles. Il faut simultanément sortir de la domination des grandes entreprises et des grands corps d'Etat, prioritairement concernés et supposés comme les seuls à même d'initier des nouvelles solutions. Enfin, il faut oser le financement de la pensée sauvage et sortir du diktat du sachant a priori. >> Lire l'article complet sur le site Usbek & Rica

Fraude : les entreprises toujours dans le viseur

Malgré une prise de conscience accrue de la menace, plus de sept sociétés sur dix ont été victimes d'au moins une tentative de fraude l'an passé. Pour arriver à leurs fins, les fraudeurs plébiscitent encore et toujours l'usurpation d'identité, que ce soit celle d'un fournisseur (47 %), d'un dirigeant (29 %), d'un client (25 %) ou de l'un des partenaires de l'entreprise comme le banquier, l'avocat ou le commissaire aux comptes (30 %). Suivent les intrusions dans le système d'information (28 %), les rançongiciels (20 %), la fraude interne (12 %), et le vol ou la destruction de données (10 %). C'est ce que révèle l'étude Fraude et cybercriminalité 2019, menée par la DFCG et Euler Hermès. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Georges Ugeux : " Si nous ne faisons rien, nous aurons un tsunami financier avant 2020 "

Spécialiste de la finance internationale, Georges Ugeux fut durant sept ans vice-président du New York Stock Exchange. Il craint que l'énorme dette des Etats ne suscite une nouvelle crise dès 2020, qu'il qualifie de " tsunami " : elle sera bien plus sévère que celle de 2008. Alors qu'à l'époque, les banques centrales et les Etats aveint pu éviter une crise qui aurait déstabilisé les système parce qu'elle était circonscrites aux banques et à une compagnie d'assurance américaine AIG, celle qui se préparerait impacterait l'ensemble du secteur public, des entreprises et des banques centrales. >> Lire l'interview complète sur le site Euractiv

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