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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 30 août 2021)

Cette semaine dans la presse éco-finance beaucoup s'interrogent sur la fin du "quoi qu'il en coûte" quand d'autres font le point sur les options de financement des entreprises pour cette rentrée placée sous le signe de la relance. Bonne lecture !

Publié par Camille George le - mis à jour à
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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 30 août 2021)

Les risques de la fin du " quoi qu'il en coûte " pour l'économie française

Lundi 30 août, dix-huit mois plus tard, le ministre de l'économie, Bruno Le Maire, fermait officiellement le robinet qui a déversé 240 milliards d'euros pour sauver une économie artificiellement mise à l'arrêt en raison de la crise sanitaire, mais qui serait désormais quasi guérie, à en croire Bercy. Le 30 septembre le fonds de solidarité aura vécu, et les filières encore très touchées par la crise seront les seules encore soutenues. Le point central consistera donc à faire le bilan financier de la crise sur les entreprises. Une augmentation des faillites, aujourd'hui à un niveau historiquement bas, est inévitable, mais de manière plus progressive que redouté. Si pour le moment les Urssaf n'ont pas commencé à assigner les mauvais payeurs, la situation pourrait se tendre au fil des mois. L'autre grande interrogation porte sur une augmentation du chômage. A l'instar des faillites, il est resté contenu pendant la crise, grâce aux aides d'Etat et au chômage partiel. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde

BNP Paribas se renforce dans le paiement avec Floa pour 258 M€

Casino coupe totalement les liens capitalistiques avec sa banque. Créée en 2001 sous le nom de Banque Casino, et renommée Floa l'an dernier, celle-ci était détenue depuis 2011 à parité avec le Crédit Mutuel Alliance Fédérale. Elle passe aujourd'hui sous le contrôle de BNP Paribas, qui en acquiert 100 % du capital pour 258 M€. Si les deux co-actionnaires de Floa vont donc percevoir chacun 129 M€, le groupe de distribution va rester associé au développement de son ex-filiale, en percevant 30% de la future valeur créée par Floa Pay. Cette activité B to B permet aux e-commerçants (Oscaro, Videdressing, Selectour, Misterfly...) d'accepter les paiements fractionnés de trois à dix fois. Ce service s'est imposé comme l'un des leaders tricolores, avec un tiers de parts de marché. La fintech Floa a enregistré 183 M€ de produit net bancaire en 2020, soit +11% en un an principalement grâce aux intérêts. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Covid-19 : les plans de soutien ont permis d'éviter une cascade de faillites

Une étude publiée jeudi estime que les mesures de soutien public en Europe permettront également d'éviter la zone rouge aux PME à moyen terme. Sur 525 000 petites et moyennes entreprises réparties en France, Allemagne et au Royaume-Uni, 7% d'entre elles risquent de déposer le bilan d'ici 4 ans en Allemagne, 13% en France et 15% au Royaume-Uni. Sans mesures de soutien public décidées au plus fort de la pandémie de Covid-19, les risques de défaut auraient atteint pour la France 17% et pour le Royaume-Uni 26%, détaille l'étude de l'assureur-crédit Euler Hermès, qui établit ses scénarios de risques en fonction de la rentabilité des capitaux, du taux de fonds propres, et du taux de couverture des intérêts d'emprunt. " Le soutien des Etats n'a pas seulement amorti le choc du Covid-19 mais il l'a surcompensé avec des subventions directes et des reports d'impôts " , détaille l'étude. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness

Opinion | Prêts participatifs relance : retard à l'allumage ou erreur de conception ?

Les PPR procureraient des avantages indiscutables comme celui de renforcer les fonds-propres de l'entreprise sans ouverture du capital à des tiers, ou encore de permettre un habillage bilanciel conforme à la doctrine financière. Si le dispositif présenté ainsi est bien séduisant, il ne rencontre pas pour autant le succès attendu. Le dispositif des prêts participatifs relance ne séduit guère les entreprises. Pour François Perrin, associé chez Euklead, ces prêts sont à la fois inadaptés et victimes du succès des PGE. Les critères d'éligibilité (2 millions de chiffre d'affaires minimum) et d'en cours maximal (12,5 % du CA contre 25 % pour le PGE) sont beaucoup plus restrictifs que pour le PGE. Le coût des prêts participatifs relance (de 4 à 5 %) est sensiblement plus élevé que celui des prêts garantis par l'État (plus ou moins 2 %) et que celui d'un crédit classique. >> Lire la tribune complète sur le site Les Echos

Financement des startups : " La compétition entre les fonds est très intense " (Cyril Bertrand, XAnge)

Avec 39 opérations menées en 2020 -35 levées de fonds et 4 exits-, le fonds XAnge fait partie des investisseurs en capital-risque les plus actifs de France. Apprécié par les entrepreneurs, le fonds lance son quatrième véhicule d'investissement, baptisé XAnge 4 oujours spécialisé dans l'early stage. Souscrit à hauteur de 125 millions d'euros, il vise 200 millions sous gestion d'ici à la fin de l'année. Cyril Bertrand, son managing partner, revient pour La Tribune sur la maturité du capital-risque français, la concurrence acharnée entre les fonds, les leçons de la crise du Covid-19, et pourquoi XAnge se tourne de plus en plus vers la deeptech et la santé. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

Séisme fiscal pour le management package

Passées quelque peu inaperçues, trois décisions du Conseil d'Etat, rendues cet été, et concernant le régime fiscal applicable aux management packages, s'apparentent pourtant à un séisme jurisprudentiel. Les quatre chambres du contentieux fiscal de la plus haute juridiction administrative, réunies en assemblée plénière, ont rendu, le 13 juillet dernier, pas moins de trois arrêts bouleversant totalement la fiscalité des management packages (mécanisme d'intéressement dans le cadre d'opérations de LBO). Depuis cette date, les plus-values tirées des gains de cession sont en effet requalifiées en salaires, soit potentiellement sur un taux marginal de 45 %, auquel s'ajoutent les prélèvements sociaux, et non plus comme des plus-values de cession de valeurs mobilières, assujetties à la flat tax de 30 %. De quoi inquiéter les actionnaires des entreprises sous LBO. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance




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