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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 17 juillet 2023)

Cette semaine dans la presse éco-finance : les entreprises ne se bousculent pas au portillon de la Bourse, les craintes sur les approvisionnemments de matière première refont surface, il est à nouveau question de crypto-actifs, et des écarts d'imposition entre grands groupes, ETI et PME. Bonne lecture !

Publié par Camille George le - mis à jour à
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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 17 juillet 2023)

Les introductions en Bourse en chute libre en Europe

Sur le semestre, les fonds levés ont plongé de plus de 50 %. Seul le Moyen Orient tire son épingle du jeu. Les trois grosses cotations de début juillet n'augurent pas forcément d'un second semestre très dynamique. Sur le semestre, l'Europe n'a pas fait pire que les autres zones géographiques. La tendance est générale. Les montants levés ont tout de même baissé de 28 % aux Etats-Unis, et de 23 % en Asie. Depuis le début de l'année, de nombreux voyants étaient au rouge, comme la hausse des taux, l'inflation ou encore la frilosité des investisseurs. "Les possibles hausses de taux par les banques centrales mettent à nouveau en lumière la question des valorisations. Les sociétés s'attendent à un prix bien plus élevé que ce que les investisseurs sont prêts à débourser", analyse Luis Vaz Pinto, responsable mondial marchés de capitaux actions chez Société Générale Corporate & Investment Banking. A priori, le redémarrage des introductions en Bourse est plutôt attendu pour l'an prochain. De fait, mi-juin, le chimiste WE Soda a renoncé à son introduction sur la Bourse de Londres. La raison ? Une divergence d'appréciation de la valorisation de la société entre l'actionnaire principal, le magnat turc des médias et de l'industrie Turgay Ciner, et les investisseurs britanniques. Le premier estimait que la société valait 7,5 milliards de dollars (6,85 milliards d'euros), les seconds 30 % de moins. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Crypto-actifs : Pourquoi les stablecoins sont devenus incontournables

Quel sera le moyen de paiement de demain ? A en croire la Commission européenne, il pourrait s'agir de l'euro numérique, dont le cadre légal vient d'être fixé. Mais un autre actif numérique trace son sillon dans la galaxie des cryptos : les stablecoins. A mesure que la régulation se dessine dans un secteur naissant, ces « jetons stables » ne sont pas uniquement des produits spéculatifs. Adossés à une devise traditionnelle (essentiellement le dollar) ou à l'or, leur fonction d'intermédiaire est multiple. Ils pourraient même être les premiers à franchir l'étape de l'adoption de masse d'une monnaie électronique, instantanée, sécurisée et centralisée dans le futur « Web 3 ». A l'heure de la réglementation du secteur des crypto-actifs, à l'image du premier agrément délivré en France à la filiale Forge (Société Générale), les stablecoins se font une place dans le paysage de la finance dite décentralisée. A rebours de la volatilité des crypto-monnaies classiques, ces jetons d'échange sont en train de tracer leur sillon dans l'adoption des actifs numériques, notamment au sein du milieu bancaire. >> Lire l'article complet sur le site La Tribune

Fraude à la carte bancaire : les litiges avec les banques ont explosé

Environ 30% des dossiers traités l'an dernier par le médiateur de l'Association des sociétés financières étaient liés à des cas d'arnaque à la carte bancaire, contre 7 % en 2021. Cette augmentation coïncide avec la mise en oeuvre de l'authentification bancaire à deux facteurs, prévue par la Directive sur les Services de Paiements, dite « DSP2 », indique le rapport. Si l'entrée en vigueur de ce système a bien permis de faire baisser le volume total de la fraude, elle a aussi poussé les escrocs à trouver de nouveaux stratagèmes. Ils parviennent, à travers des techniques de manipulation, à faire approuver leurs opérations frauduleuses par la victime. A travers la technique du « phishing » , consistant à récupérer des données personnelles via l'envoi d'un e-mail ou d'un SMS trompeur, les faussaires réussissent à récupérer les informations bancaires de leur cible. Certains vont jusqu'à appeler leur victime en usurpant le numéro de son conseiller bancaire, pour la pousser à valider les opérations frauduleuses via l'authentification forte - on parle de « spoofing ». Or, les banques sont très réticentes à rembourser ces fraudes dès lors que les transactions ont été authentifiées. ?>> lire l'article complet sur le site Les Echos

Matières premières - Le calme avant la (nouvelle) tempête

L'heure semble être à l'accalmie sur les marchés de matières premières, les prix étant revenus à leurs niveaux d'avant l'invasion de l'Ukraine. Mais la volatilité reste élevée, et l'évolution structurelle de la demande comme de l'offre laisse à penser qu'une nouvelle tempête pourrait survenir, qu'elle vienne des matières premières industrielles, énergétiques, ou agricoles... Dans la plupart des cas, les cours sont revenus à leur niveau d'avant-guerre en Ukraine ou presque. Le gaz, dont le prix de gros avait grimpé jusqu'à 300 euros le megawatt/heure au cours de l'été 2022, par crainte d'une pénurie au cours de l'hiver suivant, avec, pour conséquence, une envolée du prix de l'électricité, s'échange aujourd'hui autour de 50 euros. Le prix du maïs, qui avait culminé à 376 euros la tonne en mai 2022, est même revenu sous ses niveaux d'avant-crise, à moins de 200 euros la tonne. Nous assisterions donc, tout simplement, à un retour à la normale, comme si la crise des matières premières était effacée. Un simple coup d'oeil sur les prix peut inciter à une telle conclusion. Mais les experts en doutent fortement. Car si les prix sont retombés, ils réagissent beaucoup plus fortement, à la moindre nouvelle : la volatilité reste élevée. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance

Impôts : l'écart entre les grands groupes et les PME se réduit

Avant 2015, le taux d'impôt sur les sociétés effectivement payé par les grandes entreprises et les PME variait du simple ou double au bénéfice des premières, selon plusieurs études émanant de Bercy et d'ailleurs. Cet écart a commencé à se réduire significativement à partir de 2012. Le taux effectivement payé par les grandes entreprises (le « taux implicite ») est désormais proche de celui payé par les plus petites : en 2019, il s'élevait à 19,9 % pour les PME, 21,3 % pour les entreprises de taille intermédiaire (ETI), et 17,1 % pour les grandes entreprises. La convergence entre petites et grandes entreprises masque toutefois une très grande variété de situations dans chaque catégorie. « Pour l'année 2021, certaines de ces entreprises s'acquittent d'un impôt sur les sociétés bien inférieur à ce qui aurait pu être attendu au regard de leur résultat fiscal », notent les rapporteurs de la commission des finances de l'Assemblée nationale, qui soulignent que sept entreprises ont déclaré un impôt sur les sociétés inférieur à 10 millions d'euros pour un résultat fiscal supérieur à 100 millions. Les deux rapporteurs font douze propositions communes, recommandant, par exemple, d'évaluer les dispositifs permettant aux entreprises de déduire leurs charges d'intérêt ou le très avantageux régime « mère-fille », qui permet à une entreprise de ne pas payer d'impôt sur les dividendes reçus de ses filiales (en échange du prélèvement d'une quote-part). >> Lire l'article complet sur le site Le Monde

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