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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 3 octobre 2022)

Cette semaine dans la presse éco-finance, le PGE se transforme en boulet pour certains quand d'autres profitent de la chute de l'euro. Les prix de l'énergie occupent aussi une partie des colonnes et il est également question de gouvernance et de recrutement. Bonne lecture !

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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 3 octobre 2022)

Comment le PGE est devenu un boulet financier avec les crises à répétition

Le prêt garanti par l'Etat (PGE) est devenu une épée de Damoclès pour beaucoup de PME. Il a été conçu pour une crise en V, or les crises se succèdent. Certaines entreprises ne pourront pas rembourser, d'autres seront fragilisées par ce boulet qui les empêchera d'investir. Ce sont les petites structures qui sont les plus exposées, les TPE représentant 90 % des bénéficiaires du PGE. Selon la Cour des comptes, qui a dressé un état des lieux fin juillet, les mensualités peuvent représenter jusqu'à 9 % du chiffre d'affaires lorsqu'elles se cumulent aux dettes Urssaf à rembourser. De nombreux observateurs tirent depuis des mois la sonnette d'alarme. La CPME, rejointe cet été par les acteurs du tourisme, réclame « un étalement de la dette PGE sur dix ans ». >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Electricité : les prix de production plafonnés pour financer les aides aux entreprises

Le gouvernement va plafonner le prix de l'électricité pour les producteurs dans l'objectif de récupérer entre cinq et sept milliards d'euros qui seront destinés à financer les aides aux entreprises et aux collectivités face à l'explosion des prix de l'énergie. Une mesure qui sera inscrite - via un amendement - au projet de loi de finances (PLF) pour 2023. Ce plafonnement du prix de production de l'électricité, et le mécanisme de récupération par l'Etat du montant compris entre ce niveau et le prix de gros du marché, concernera l'ensemble des producteurs d'électricité en France, qu'il s'agisse des producteurs d'énergies renouvelables, d'électricité nucléaire ou des centrales à gaz ou à charbon. >> Lire l'article complet sur le site Challenges

Six conseils pour attirer des talents dans sa direction financière

Quelques pistes pour parvenir à recruter un peu plus facilement, dans un marché de l'emploi des financiers d'entreprise extrêmement tendu actuellement : Elargir ses critères, poser une définition plus large des postes, ne pas discuter la rémunération, prévoir un minimum de deux jours de télétravail par semaine, ne pas survendre le poste mais être le plus transparent possible aussi sur les difficultés éventuelles, faire preuve de créativité dans les offres faites aux candidats en termes de primes, intéresement, période d'essai, entre autres ou encore raccourcir le processus de recrutement font aprtie des pistes à explorer. >> Lire l'article complet sur le site les Echos

« Nous voulons systématiser l'approche de la double matérialité »

Fin juillet, après neuf mois de travaux, le comité du label ISR a publié les grandes orientations de sa réforme du référentiel. Avec un objectif : le rendre « plus exigeant, lisible et efficace ». Alors qu'une consultation de la place vient de s'achever, Michèle Pappalardo, présidente du comité du label ISR, revient sur les principaux sujets en débat. "Bien que le label ISR soit et doive rester un label de finance durable au sens large, donc très transversal sur les trois piliers E, S et G, nous avons estimé qu'étant donné l'importance du sujet, les fonds candidats à la labellisation devaient systématiquement être interrogés sur leur politique climatique. En particulier, nous proposons de leur demander des éléments sur leur trajectoire climatique et ce qu'ils prévoient pour accompagner la sortie des énergies fossiles. En plus de cette mesure, nous avons effectivement ajouté la proposition d'exclusion du charbon et des énergies fossiles non conventionnelles qui sont les plus émettrices de gaz à effet de serre." >> Lire l'article complet sur le site Option Finance

Les entreprises européennes profitent de la chute de l'euro

La chute de 12,5 % de l'euro dollar (EUR/USD) est une aubaine inespérée pour les entreprises exportatrices européennes. Elles s'assurent de bénéficier de ce taux de change favorable. Il avantage les multinationales et compense en partie la hausse du coût des matières premières et de l'énergie. L'objectif est de profiter le plus longtemps possible d'un affaiblissement de l'euro qui ne sera pas « éternel ». Les entreprises multinationales exportent aux Etats-Unis où elles se font payer en dollars. Avec l'envolée du billet vert, les revenus en dollars de leurs filiales leur ont rapporté bien davantage en euros après conversion. A la différence des multinationales, les petites et moyennes entreprises européennes, moins tournées vers l'export, profitent peu de la baisse de l'euro. Elles en souffrent même beaucoup car elles sont plutôt importatrices de matières premières, qu'elles doivent acheter en dollars. >> lire l'article complet sur le site Les Echos

Les administrateurs indépendants, véritable enjeu pour les PME

La présence d'un administrateur indépendant au conseil d'administration des PME semble loin d'être acquise. Pourtant, il s'agit d'une pratique de gouvernance vertueuse. Conseils pour une intégration réussie. Pour limiter ces risques et rendre confortable l'idée de faire entrer un administrateur indépendant dans les conseils d'administration des PME, il est essentiel de se pencher sur le processus de socialisation de ces administrateurs. Une bonne pratique pour les dirigeants de PME consiste à ne pas recruter seul un administrateur indépendant, mais à veiller à ce que plusieurs membres du conseil travaillent à identifier les qualités, les valeurs, les expériences et expertises que l'on recherche pour fortifier les travaux du conseil. Il est également important de permettre au nouvel administrateur indépendant un bon apprentissage de l'entreprise, son organisation, sa stratégie, son fonctionnement, son histoire et son environnement en organisant pour lui des rencontres et échanges avec des cadres de l'entreprises, des clients, ou encore des experts du secteur. >> lire l'article complet sur le site HBR France



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