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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 26 septembre 2022)

Cette semaine dans la presse éco-finance, le ralentissement économique inquiète mais Bpifrance se pose encore en soutien des entreprises. Taxonomie, sobriété et refonte de la gestion des chaines logistiques sont également au menu. Bonne lecture !

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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 26 septembre 2022)

Le ralentissement économique fait peser un risque sur les prêts garantis

Dans un contexte économique assombri par la crise énergétique, les banques sont attentives à l'évolution des PGE, dont le remboursement a débuté au printemps pour la majorité des entreprises qui en ont bénéficié. Le gouvernement a prévu 1,9 milliard d'euros de dépenses budgétaires pour y faire face dans le projet de loi de finances 2023. Cet été, les défaillances d'entreprises sont reparties à la hausse. Selon des chiffres récents de la Banque de France, leur nombre a bondi de 26,5 % en août par rapport à la même période l'an dernier, après avoir déjà augmenté de 24,1 % en juillet. Ce qui devrait avoir un impact sur la capacité des entreprises à rembourser leurs crédits et plus particulièrement les prêts garantis par l'Etat (PGE). Les banques s'attendent à ce que la situation soit un peu plus compliquée pour certains emprunteurs. "Nous misons désormais sur un taux de défaut des PGE autour de 5 %. Cela reste un niveau acceptable, qui correspond peu ou prou à ce que l'Etat avait en tête en lançant le dispositif", assure un grand banquier. >> Lire l'article complet su rle site Les Echos

Taxonomie : les directions financières au milieu du gué

Après avoir rendu publique, l'an dernier, la part de leur activité « éligible » à la Taxonomie, les entreprises doivent, cette année, déterminer la part de leur activité « alignée » sur la grande classification européenne. Ce vaste chantier réglementaire continue de leur poser de nombreuses difficultés organisationnelles, juridiques et techniques. « Rarement un chantier entrepris par notre direction financière aura été aussi complexe et chronophage. » Un peu plus d'un an et demi après l'entrée en vigueur de l'article 8 du règlement « Taxonomie » instituant, pour les quelque 12 000 entreprises européennes de plus de 500 salariés tenues de publier une déclaration de performance extra-financière (DPEF), l'obligation de calculer et de rendre publique la part de leur activité entrant dans le périmètre de la grande classification, ce directeur financier ne cache pas sa perplexité. L'an dernier, déjà, sa société a dû évaluer la part de son chiffre d'affaires, de ses dépenses d'exploitation (Opex) et de ses dépenses d'investissement (Capex), « éligible » aux deux premiers volets de la Taxonomie (atténuation et adaptation au changement climatique). La première phase de ce vaste travail de communication a constitué un défi à elle seule. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance

Bpifrance prête à soutenir les entreprises dans la crise

La banque publique assure que la situation est sous contrôle pour le moment dans les PME, malgré la crise énergétique et le retour de l'inflation. Sur le premier semestre, la création de valeur de son portefeuille devrait être négative, de l'ordre de 2 milliards d'euros. Bpifrance a poursuivi ses investissements dans les entreprises, PME comme ETI, en participation directe ou via ses fonds partenaires, avec 2,5 milliards d'euros injectés sur le semestre, soit une hausse de 32 %. La banque publique maintient son objectif de 5 milliards sur l'année. Le groupe estime notamment « avoir joué un rôle clé en soutenant les tours de table dans un contexte plus incertain pour l'écosystème tech français », alors que les valorisations ont beaucoup baissé ces derniers mois dans le secteur. Bpifrance a également accru ses investissements dans les groupes cotés, via son fonds Lac1, avec notamment des participations dans SEB et Spie. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

La sobriété numérique est-elle à portée de clics ?

Consommation énergétique, déchets, émissions carbone... Les impacts environnementaux du numérique peinent encore à être contenus. Alors à l'ère du tout digital, comment emprunter les voies d'un numérique responsable ? La numérisation et la dématérialisation sont souvent présentées comme des leviers de la transition écologique et énergétique. Une idée à relativiser du fait de nombreux effets rebonds du numérique. Exemple : La 5G consommera moins d'énergie mais risquera de faire exploser les usages du numérique. Pour autant, cette sobriété se fraye un chemin dans les organisations (entreprises, collectivités territoriales, universités, etc.) et dans la législation depuis 2021 avec la loi visant à réduire l'empreinte environnementale du numérique en France (REEN). Pour tendre à un numérique durable, il faut... moins de numérique au quotidien. Mais au-delà de l'équipement, il est possible d'agir sur le logiciel et les sites en misant notamment sur l'éco-conception et le choix de logiciel libre (moins lourds, moins énergivores et utilisables même par du vieux matériel). >> Lire l'article complet sur le site Maddyness

Directeurs financiers : comment s'acclimater à une entreprise en croissance

En recherche de talents, les licornes, fintechs, start-up et entreprises innovantes chassent de façon très offensive les meilleurs profils financiers. Si la prime à l'embauche peut être réelle, l'intégration au sein de ces entreprises aux cultures de groupe parfois singulières peut désarçonner les financiers les plus chevronnés. Ils doivent savoir transmettre leur culture financière à des opérationnels qui en sont souvent éloignés. Toutes les entreprises ne recrutent pas au même niveau. « Le profil recherché est fonction du niveau de maturité de l'entreprise. A leur création, les entreprises de croissance se font accompagner par un expert-comptable, parfois externe et missionné de façon ponctuelle. Lorsque l'entreprise grandit, il n'est pas rare qu'elles recrutent un directeur administratif et financier, souvent un profil junior chargé notamment de les accompagner dans leur première levée de fonds. En phase d'IPO, ces entreprises se structurent davantage encore avec des DAF plus chevronnés à même de porter un discours financier à l'interne et à l'externe », détaille Matthias Collot, associé, expert-comptable, membre du comité exécutif du groupe Exponens. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance

Refonder le management des chaînes logistiques à travers le prisme géopolitique

La guerre en Ukraine constitue une crise géopolitique majeure aux fortes retombées inflationnistes en Europe. La déstabilisation des approvisionnements qui en résulte pourrait donner naissance à un modèle alternatif d'organisation des chaînes logistiques, plus « régional ». Il est probable que la reconfiguration des chaînes logistiques à la suite de la guerre en Ukraine, comme c'est le cas à la fin d'une guerre civile, produise une cartographie des flux fondée sur de nouveaux noeuds d'échange avec de nouveaux fournisseurs. Il est indispensable pour les entreprises européennes de développer des sources d'approvisionnement alternatives et de sécuriser les flux en amont afin de continuer à approvisionner les marchés en aval, en prévision de la reprise de la consommation des ménages qui pourrait intervenir rapidement après la crise. >> Lire l'article complet sur le site HBR France


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