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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 20 juin 2022)

Cette semaine la réglementation financière européenne, le revenue-based financing, les redressements fiscaux et la cybersécurité entre autres, occupent les colonnes de la presse éco-finance. Bonne lecture !

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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 20 juin 2022)

L'Europe de la finance enfin sur les rails ?

Lancée en 2015 dans le but de faciliter le financement des entreprises sur les marchés financiers, l'Union des marchés de capitaux a enregistré, depuis, des avancées limitées. Soucieuses de relancer le chantier, les instances européennes travaillent actuellement sur plusieurs textes considérés comme majeurs. Le Coseil européen a en effet adopté une position destinée à améliorer le règlement relatif aux fonds européens d'investissement à long terme (ELTIF). Concrètement, le Conseil souhaite rendre plus attrayant pour les investisseurs finaux, notamment pour les particuliers (retail), ce type de véhicules qui octroient des financements de longue durée afin non seulement d'acheminer davantage de capitaux vers les PME, mais aussi de faciliter le financement des transitions écologique et numérique. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance

Trésorerie : le revenue-based financing, alternative au prêt bancaire

Le revenue-based financing émerge tout juste parmi les outils de financement des entreprises. Et si ce marché est encore restreint aux start-up du numérique, il s'ouvre de plus en plus aux PME et ETI. Cette solution de financement quasi-instantané répond aux enjeux de trésorerie et permet d'accélérer la croissance. Des fintechs apportent une nouvelle solution de financement : le revenue-based financing. Parmi elles, les Françaises Silvr, Karmen ou Unlimitd, la Luxembourgeoise Valerian et l'Espagnole Ritmo. Même les géants de l'e-commerce américain comme Shopify et Stripe s'y mettent. Leurs services, pour l'instant circonscrits aux Etats-Unis, devraient bientôt arriver en Europe. Ces entreprises ont numérisé et quasi-automatisé le process. Elles récoltent le maximum de données sur le potentiel de croissance et accorde ensuite une ligne de crédit dont le remboursement est échelonné en fonction du chiffre d'affaires constaté. Ce qui leur permet de valider une demande de financement en moins de 48 heures. Une petite révolution comparée aux délais bancaires. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

Les montants des redressements fiscaux ont bondi de 60 % l'an dernier

L'activité des agents du fisc est revenue à la normale l'an dernier. Les contrôles ont repris, les dossiers transmis à la justice ont augmenté. Les recettes d'impôts se sont aussi améliorées grâce au rebond de l'économie. L'accent a été mis sur les successions ou les remboursements de crédit de TVA. Le nombre de dossiers transmis à l'autorité judiciaire a, lui, presque triplé, à 4.168. Conséquence logique de la fin du « verrou de Bercy » - ce monopole dont disposait le ministre du Budget pour engager des poursuites pour fraude fiscale et qui a été supprimé en 2018 -, les dénonciations obligatoires au Parquet ont progressé. Autre sujet qui a mobilisé les agents en 2021 : les fraudes aux dispositifs de soutien pendant la crise. A partir de la fin 2020, une détection systématique des déclarations erronées a été mise en place. Elle a permis de repérer les écarts entre le chiffre d'affaires déclaré par une entreprise lors d'une demande d'aide et les données comptables fournies lors du paiement des impôts. Environ 10 milliards d'euros de fraudes ont pu être écartés grâce à ce système. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

L'Europe veut contraindre les entreprises à plus de transparence sur leurs données extra-financières

Dans la nuit de mardi à mercredi, Commission, Parlement et Conseil européens ont ainsi défini un cadre sur les données ESG (Environnement, Social, Gouvernance) qui devront être rendues publiques. Grande nouveauté, cette contrainte ne va pas uniquement peser sur les entreprises des 27 États membres mais aussi sur les groupes étrangers souhaitant exercer une activité sur le vieux continent. Concrètement, seront concernées les entreprises de plus de 250 salariés avec un chiffre d'affaires supérieur à 40 millions d'euros. Au total 50.000 devraient être concernés. Une à deux milles PME devraient aussi y être soumis mais avec des déclarations plus légères. >> Lire l'article complet sur le site Le Figaro

Chine : le zéro Covid, « énorme incertitude » pour les entreprises européennes

De nombreuses entreprises européennes reconsidèrent leurs investissements en Chine en raison de « l'énorme incertitude » liée aux restrictions de la politique zéro Covid, selon une étude publiée lundi (20 juin). L'étude a été réalisée auprès de 600 entreprises en février et mars. Une période durant laquelle ont commencé l'invasion russe de l'Ukraine et le confinement de Shanghai, deux événements qui ont encore pénalisé davantage les échanges mondiaux. Au total, 92% des entreprises disent avoir été touchées par des problèmes d'approvisionnement et les trois quarts indiquent que leur activité a été perturbée par les contrôles liés au Covid-19. Malgré des frustrations, les entreprises européennes « ne quittent pas la Chine, car le marché est trop grand », avec « de nombreuses opportunités de croissance à venir », note la vice-présidente de la Chambre de commerce, Bettina Schoen-Behanzin. Elles « reconsidèrent » toutefois l'étendue de leur présence en Chine et « réorientent » leurs investissements futurs, prévient-elle. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv

Les startups de la cybersécurité confortent progressivement leur assise

Fortes de l'engouement de grands groupes pour leurs solutions, les startups de la cybersécurité veulent élargir leur activité aux petites et moyennes entreprises. Leur ambition s'affirme, alors que bien des défis se dessinent en matière de réglementation, d'investissement ou de recrutement. Les startups françaises de la cybersécurité ont mené 19 opérations de levée de fonds en 2021 pour un montant cumulé de 447,9 millions d'euros – soit 4,5 % du montant levé cette année-là, plus de 10 milliards d'euros. Deux chiffres en hausse, alors que le secteur avait réuni 80,8 millions d'euros (1,9 % du total) en 10 opérations en 2020 et tout de même 284 millions (6,3 %) en 16 opérations en 2019. Si un défi réglementaire se dessine donc, l'enjeu des startups de la cybersécurité se situe également sur le plan de l'investissement. Il s'agit de consolider l'écosystème, alors que la France ne compte qu'une licorne dans le domaine : Ledger. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness


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