Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (quinzaine du 19 au 30 août 2019)
Pour cette revue de presse de rentrée, un point sur les actualités du secteur finance des quinze derniers jours. Au programme : taux d'emprunt toujours bas, Brexit, Libra entre autres méga-fonds européen. Bonne Lecture et bonne rentrée !
Les entreprises françaises se ruent sur l'emprunt
En France, les crédits aux entreprises, séduites par des taux bas, ont augmenté de 7,5% en juillet, après une hausse similaire en juin. Le contexte de taux très bas est particulièrement tentant pour les entreprises, qui n'hésitent donc pas à en profiter pour se financer pour longtemps, avant que les taux ne remontent. De quoi également combler le manque de liquidités, lié aux faibles marges des entreprises non financières françaises (31,88% en 2017, contre 40,23% en moyenne au sein de l'Union européenne). Deux types de crédits sont plébiscités : les crédits à l'équipement et les crédits immobiliers. L'objectif est bien sûr de gagner en compétitivité, mais peut aussi venir combler un manque de liquidités. >> Lire l'article complet sur le site L'Opinion
Brexit, guerres commerciales, tensions géopolitiques... Vers un 2e semestre instable ?
Le Brexit, les guerres commerciales et les tensions géopolitiques actuelles vont-ils se traduire par un second semestre instable ? Les stratégistes marché de Natixis Investment Managers et de ses sociétés de gestion affiliées ont publié le 13 août dernier la première édition du sondage Natixis Midyear Strategist. Les résultats suggèrent que les marchés seront confrontés à un bilan 2019 plus faible. Deux scénarios probables se dégagent : un Brexit houleux et une reprise de la croissance tirée par les nouvelles politiques des banques centrales. Les perspectives sont plus optimistes pour les obligations souveraines américaines, les actions émergentes, les titres immobiliers cotés internationaux (REIT) et les obligations émergentes avec la politique accommodante des banques centrales. Les prévisions sont plus pessimistes pour les cryptodevises, les actions britanniques, le high yield américain et les crédits bancaires. >> Lire l'article complet sur le site Le Courrier Financier
Rumeurs de désistement parmi les soutiens de Libra, la cryptomonnaie de Facebook
Des membres fondateurs de l'association Libra, surpris par l'hostilité croissante des institutions régulatrices, auraient exprimé en interne une volonté de se distancier du projet de cryptomonnaie de Facebook. Le Financial Times révèle dans un article publié le 23 août dernier que deux des membres fondateurs de l'association Libra ont émis en interne de profondes réserves sur la faisabilité et la pérennité du projet de cryptomonnaie de Facebook. Selon le média britannique, ces deux organismes soutenant Libra envisagent de se désengager du projet, tandis qu'un troisième a partagé son désarroi quant à la surveillance accrue dont pourrait faire l'objet la "stablecoin", et qui pourrait rejaillir sur sa propre entreprise. Hormis Facebook via sa filiale Calibra, aucun des membres n'a versé les 10 millions de dollars nécessaires à une participation officielle. >> Lire l'article complet sur le site L'Usine Digitale
L'IA dans le secteur financier : une réalité en devenir en Europe ?
Les entreprises du secteur financier devront se doter d'une stratégie et d'une gouvernance rigoureuse pour opérationnaliser les processus d'IA et assurer que les solutions sont sous contrôle et auditables. Gagner un avantage compétitif grâce à l'intelligence artificielle repose sur une triple mutation de l'entreprise et de son organisation : une mutation des compétences via un coaching dédié des équipes managériales pour tirer de l'IA une valeur durable ; une mise en oeuvre à l'échelle industrielle (or, les nombreuses initiatives lancées en partenariat avec des fintech IA ne dépassent que trop rarement le stade du pilote) ; enfin, le déploiement d'un cadre clair tant réglementaire que d'usage pour avoir confiance en l'IA. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos
Les défis de la transformation digitale : regards croisés de 27 décideurs
De Pierre Fabre à Michelin en passant Saint-Gobain, une trentaine de dirigeants ont ouvert leur porte à Quentin Franque et Benoit Zante pour livrer leur vision de la transformation digitale et leurs conseils pour gérer les défis que celle-ci impose. Publier en 2019 " Les défis de la transformation digitale ", alors que le sujet a déjà été abondamment traité, peut surprendre. Mais, le plus souvent, le sujet a été traité sous l'angle des grands groupes du CAC 40. Ici l'idée était d'interroger des grands groupes, comme Saint-Gobain, Eramet, Renault ou Michelin, mais aussi et surtout des PME, ETI et startups. Car il y a toute une partie de l'économie française dont on parle peu, qui est aussi en transformation, ou du moins, qui vit au quotidien les effets de la digitalisation sur ses modèles économiques. Ces entreprises de trouvent partout en France, et dans tous les secteurs, de l'industrie lourde au textile, en passant par le BTP ou les biens de grande consommation. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness
Vers un méga-fonds européen de 100 milliards d'euros pour créer des champions de la tech ?
Des officiels européens souhaitent convaincre la nouvelle Commission de lancer un méga-fonds d'investissement de 100 milliards d'euros pour financer les champions de la tech et mener la course à l'innovation face à la Chine et aux États-Unis. L'objectif : financer les startups européennes " à fort potentiel " destinées à devenir des géants dans leur domaine, et des technologies de rupture qui pourraient potentiellement créer de nouveaux standards mondiaux, dans un certain nombre d'industries identifiées comme prioritaires. Si le détail ce ces secteurs n'a pas été révélé, l'Europe a déjà identifié le stockage de l'énergie, la cybersécurité, le spatial ou encore l'intelligence artificielle comme des enjeux prioritaires. Investir des tickets conséquents permettrait aussi aux futurs géants européens d'être mieux valorisés et donc moins vulnérables à des opérations d'acquisition. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv
Quand l'e-mail déshumanise l'entreprise
L'oral perd du terrain au profit de l'écrit en entreprise. Et ce n'est pas une bonne nouvelle pour les salariés. Cet art de la rhétorique s'avère être à double tranchant dans la mesure où, au-delà de son caractère vertueux de rigueur sémantique et syntaxique, il favorise selon une fréquence difficile à établir une " exacerbation des sentiments ", selon l'expression du P-DG de Walt Disney Michael Eisner. L'écrit par essence favorise en effet la surinterprétation, un mot pouvant avoir un double sens et donc générer des quiproquos et malentendus. Le principe éculé mais non moins éprouvé de " la parole donnée " comme alternative au " tout e-mail " gagnerait à être remis au goût du jour par le management comme dispositif de reprise en main de la diffusion d'une confiance partagée et d'un " bien vivre ensemble ". >> Lire l'article complet sur le site Harvard Business Review
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