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La moitié des entreprises prévoit 3 à 5 ans pour se remettre des différentes crises

L'impact des crises (sanitaires et géopolitiques) se fait encore ressentir dans les entreprises françaises, à tel point qu'elles prévoient plusieurs années pour s'en remettre, selon une étude de l'IFOP pour le cabinet ARC.

Publié par Colin de Korsak le | Mis à jour le
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La moitié des entreprises prévoit 3 à 5 ans pour se remettre des différentes crises

Il faudra longtemps pour s'en remettre. En effet, la moitié des entreprises n'envisage pas effacer les effets des différentes crises subies sur leur santé financière avant 3 à 5 ans, voire davantage, selon une étude de l'IFOP pour le cabinet ARC. Près de la moitié (47 %) pense tout de même pouvoir gommer ces impacts dans un délai d'un à deux ans. Ces derniers temps, les principales difficultés qu'elles rencontrent sont le coût de l'énergie (64 %), l'inflation (63 %) et le recrutement (59 %).

En outre, plus de 7 entreprises sur 10 pensent également que la conjoncture actuelle va freiner les opérations d'investissement. Toutefois, malgré l'instabilité du contexte économique, la moitié des entreprises interrogées (50 %) mise sur le maintien à l'équilibre de leur activité.

De plus, un tiers des entreprises prévoient la croissance au cours des 6 prochains mois (33 %). Néanmoins, les dirigeants sont peu enthousiastes quant à l'évolution du contexte économique. Effectivement, 88 % des sociétés pensent que la situation économique française ne s'améliorera pas au cours des 6 prochains mois.

Les délais de paiement, variable d'ajustement des besoins en trésorerie

Autre problématique, les retards de paiement sont passés en moyenne de 12 à près de 15 jours. Par conséquent, 83 % des entreprises interrogées pensent que les délais de paiement risquent de devenir une variable d'ajustement, et donc d'augmenter. Les délais de paiement sont donc pleinement considérés comme un moyen de financement à part entière. Le prêt bancaire reste, à 40 %, le moyen de financement considéré comme le plus efficace pour une entreprise rencontrant des besoins de trésorerie, loin devant les dernières aides d'État potentielles (6 %).

Méthodologie : 501 entreprises de 50 salariés et plus ont été interrogées entre le 24 août et le 15 septembre 2023

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