Chez Doctolib, chaque projet fait l'objet d'une demande de subvention

Entreprise en forte croissance, Doctolib investit énormément. Et bénéficie à ce titre de différents prêts et subventions, notamment auprès de Bpifrance, qui est entré au capital de la société. "Bpifrance est un véritable partenaire", explique Mong-Trang Sarrazin, DAF de Doctolib. Ainsi, la société sait à quel programme d'aide elle peut participer. Par ailleurs, Doctolib fait partie d'un pôle de compétitivité (Cap Digital) qui se réunit chaque mois pour évoquer, notamment, les subventions et accompagne les entreprises dans la rédaction des dossiers de demande et concourent à leur succès en labellisant les projets.

Car remplir les dossiers de demandes de subventions n'est pas chose aisée. Chez Doctolib, une personne est dédiée à cette tâche. "Il faut réunir de nombreuses pièces administratives, mais surtout collecter, auprès des équipes R&D, les informations qui vont nous permettre de démontrer que notre projet correspond aux critères de l'organisme", explique Mong-Trang Sarrazin. Selon elle, les critères qui font la différence sont l'innovation, la recherche et l'apport technologique.

Plusieurs programmes déjà financés

Doctolib obtient ainsi plusieurs subventions chaque année, pour des montants allant jusqu'à 50 % des coûts investis. Quelques exemples : le Concours Innovation Numérique de la BPI a contribué au développement d'une nouvelle API facilitant l'interfaçage des progiciels de santé avec Doctolib ; le programme PM'UP de la Région Île-de-France et l'assurance prospection Coface ont financé une partie de l'expansion de la société en Allemagne ; des prêts innovation et prêts à taux zéro innovation ont permis de développer le réseau d'adressage entre professionnels de santé et le parcours de soin patient de demain. "Dès que nous avons un nouveau projet, nous recherchons une subvention", raconte Mong-Trang Sarrazin. La société vient de faire une nouvelle demande de subvention, dans le cadre du programme européen pour la recherche et le développement H2020. "Le dossier à remplir est à la fois très technique et très littéraire, et seuls 2 % des candidats obtiennent un "go "", ajoute la DAF, qui, pour ce difficile dossier, s'est fait accompagner par un cabinet spécialisé.