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Infographie Les dirigeants de PME majoritairement sensibles à la RSE

Publié par Pierre Lelièvre le

Une étude Bpifrance Le Lab dévoile le sentiment de responsabilité des dirigeants de PME à la RSE. S'ils se disent sensibles aux enjeux sociaux et environnementaux, la prise en compte de la RSE dans leur entreprise tarde à se matérialiser partout.

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Source : Bpifrance

À l'heure où le Gouvernement envisage d'étendre le rôle de l'entreprise à des considérations sociales et environnementales dans le cadre de la prochaine loi Pacte, une étude menée par Bpifrance Le Lab présentée mercredi 14 mars 2018 dévoile la perception des dirigeants de PME et ETI aux aspects apportées par la responsabilité sociétale des entreprises (RSE).

Bien qu'ils considèrent à la quasi-unanimité avoir une responsabilité quant à la rentabilité de leur activité (99 %), les dirigeants se disent également concernés par le bien-être de leurs salariés ou leur rôle dans la création d'emplois. Un sentiment ressenti pour leur rôle dans la vie sociale et culturelle locale ainsi que dans leur devoir de protection de l'environnement.

Mais si les intentions sont bonnes, où en sont vraiment les dirigeants de PME et ETI dans leurs prises en comptes des enjeux sociaux et environnementaux ? D'après l'étude au panel élargi de 1 149 répondants, leur implication semble d'ores et déjà intéressante à constater. La moitié des entreprises disent avoir établi une démarche RSE dont 26 % l'ont formalisée autour d'un plan d'actions. Signe de l'importance prise par ce sujet ces dernières années, 65 % des répondants ayant lancé une démarche RSE l'ont fait au cours des cinq dernières années.

À l'inverse, parmi l'autre moitié n'ayant pas fixé de politique RSE, 43 % estiment être en retard dans le développement de cette stratégie.

Une diversité de sensibilités

Mais une limite apparaît quand à la vision des dirigeants sur ce que recouvre effectivement la responsabilité sociale et environnementale. Ils ne la limitent presque exclusivement au bien-être au travail et à la protection de l'environnement, quand dans les TPE, la RSE ne concerne que la qualité de vie au travail.

Parmi les répondants à l'enquête, quatre profils se détachent. Si les convaincus qui voient dans la RSE un levier de compétitivité et les socio-engagés pour qui la RSE est un moyen d'unité et d'engagement dans l'entreprise représentent chacun un quart des répondants, la plus grande part (30 %) se dit favorable mais pas convaincus. Enfin, ceux que Bpifrance appellent les "sceptico-refractaires" considèrent la RSE comme une contrainte. Ce sont, sans surprise, majoritairement (52 %) les dirigeants d'entreprises de moins de 20 salariés, pour qui mettre en place une politique RSE reste encore difficile. Un signe de plus de la corrélation entre la taille de l'entreprise et l'établissement d'une politique RSE.





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