Trésorerie des PME : des signaux d'alerte persistants
Publié par La rédaction le - mis à jour à
L'Observatoire Axonaut met en lumière une amélioration fragile de la situation de la trésorerie des PME, dans un contexte financier toujours tendu à la fin du premier trimestre 2025. Détails.
Axonaut, éditeur de solutions de gestion dédiées aux TPE et PME, publie les résultats de son Observatoire de la trésorerie pour le premier trimestre 2025. Réalisée sur un panel de 4 300 entreprises françaises de 1 à 50 salariés, cette étude confirme que la situation financière des petites structures reste globalement fragile, malgré une timide amélioration au début de l'année.
Une amélioration modérée sur le premier trimestre 2025
Entre janvier et avril 2025, la trésorerie moyenne des TPE et PME a progressé de 3 %, passant de 15 782 euros à 16 230 euros. Dans le même temps, les impayés ont également augmenté de 2 %, atteignant en moyenne 29 359 euros en avril contre 28 684 euros en janvier. Ce léger mieux à court terme reste toutefois à relativiser au regard de la tendance annuelle.
Comparaison annuelle : une dynamique encore négative
Comparé au premier trimestre 2024, le bilan est moins favorable. La trésorerie a enregistré une baisse de 13 %, tandis que les impayés ont progressé de 6 %. Cette évolution reflète une tension persistante sur la gestion de trésorerie des TPE/PME, dans un contexte économique incertain.
Un recul marqué par rapport à 2022
Les données 2025 montrent un net décrochage par rapport à la situation de 2022 : à cette date, la trésorerie moyenne s'élevait à 26 000 euros, tandis que les impayés atteignaient 17 700 euros. La dégradation est donc significative sur deux ans, avec une trésorerie en baisse de près de 38 % et des impayés en hausse de plus de 65 %.
Des initiatives pour contrer les impayés, première cause de faillite
Face à cette problématique majeure, Axonaut s'est associé à Caarl pour proposer une solution de recouvrement à ses clients. Lancée en 2025, cette initiative vise à récupérer plus d'un million d'euros d'impayés d'ici 2026. Cette démarche s'inscrit dans une volonté d'accompagnement renforcé des petites entreprises confrontées à des délais de paiement souvent critiques.