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PME - ETI, la prévention des risques reste difficile

Publié par Julien Ruffet le - mis à jour à

1 entreprise sur 4 considère qu'elle ne maîtrise pas ses risques de façon adéquate. Dans la 3e édition du baromètre QBE* de gestions des risques des PME et ETI, les risques humains restent en tête, suivie par les risques de marché en progression, au même titre que les risques cyber.

La gestion des risques est un facteur majeur de compétitivité pour les entreprises. Pourtant, elles se sentent de plus en plus vulnérables face à leur complexification et multiplication. Selon l'étude QBE, 20% des entreprises sondées estiment que le niveau de risques est plus élevé que l'année passée (contre 15% en 2019).

Même conclusion qu'en 2019, la prévention reste très chronophage et nécessite beaucoup de ressources, les PME et ETI se sentent donc démunies face à cette gestion. L'intégralité du processus est souvent jugée trop complexe, de l'identification des risques, à la gestion des situations de crise, en passant par la mise en place et le suivi d'un plan d'action.

Spectre des risques en 2020

Le risque humain arrive pour la troisième année consécutive en tête du classement des risques pour les entreprises avec 75% de préoccupation. Les accidents du travail, les difficultés de recrutement ainsi que la démission de collaborateurs clé subsistent en premier plan.


En seconde place, les risques de marché progressent de 18%, après avoir baissé en 2019. Conséquence directe de la conjoncture économique mondiale. D'autres risques gagnent des rangs, comme les risques immatériels (atteinte à la marque et à la réputation) qui touchent désormais 40% des PME et ETI française. Les risques réglementaires sont également en augmentation, induisant la hausse du risque de non-conformité notamment au regard des nouvelles obligations comme le RGPD. Apparu l'an dernier, le risque cyber est perçu en développement pour une entreprise sur deux. La menace concerne essentiellement la protection des données. Nonobstant, 81% des répondants s'estiment capables de gérer une cyberattaque.

Pour la majorité des risques, les résultats reviennent aux niveaux de 2018 après avoir essuyé une légère baisse en 2019.

*Méthodologie : Etude OpinionWay pour QBE réalisée auprès d'un échantillon de 300 dirigeants d'entreprises entre 50 et 4999 salariés, selon la méthode des quotas.

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