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Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 8 mars 2021)

Publié par Camille George le - mis à jour à

Cette semaine la presse éco-finance relève que les entreprises françaises s'endettent pour continuer à investir mais aussi qu'elles devraient soigner leurs relations bancaires et veiller à diversifier leurs sources de financement. Bonne lecture !

Crise : les entreprises françaises s'endettent pour continuer à investir

Pour la première fois depuis 1984, les entreprises tricolores ont affiché des pertes nettes l'an passé, selon l'institut Rexecode. Elles ont dû s'endetter. Leur taux de marge a reculé et la capacité d'autofinancement est tombée à son niveau de 2008. Ce qui fait craindre une atonie de l'investissement, qui pourrait même durer plusieurs années, bien que les taux d'intérêt soient toujours très bas. La demande reste par ailleurs le principal déterminant de l'investissement, avant le coût du capital, c'est-à-dire le niveau des taux d'intérêt. Or, il est possible que la demande reste anémique pendant quelques trimestres encore, le temps que les Français se remettent à consommer. Sur ce point, rien n'est sûr. Le plan de relance viendra à l'aide du tissu productif hexagonal, et Bercy espère un fort rebond au deuxième semestre, après la campagne de vaccination de masse. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

En temps de crise, les PME doivent optimiser leurs relations bancaires

Les petites et moyennes entreprises (PME) dépendent crucialement des banques pour leurs financements externes d'exploitation et d'investissement. En période de crise comme actuellement, les banques sont par ailleurs exposées à une montée du risque de signature dans leur bilan, ce qui peut les conduire à rationner leur offre de crédit. Il est donc essentiel pour les PME d'optimiser leurs relations bancaires. Nos travaux les plus récents mettent cependant en lumière qu'une disponibilité accrue du crédit est contrebalancée par un renchérissement moyen de son coût ; ce surcoût est notamment d'autant plus sensible que : 1) la relation institutionnelle entre la PME et la banque est dense ; 2) que la conjoncture économique est dégradée ; 3) que le chargé d'affaires a une expérience longue au sein de sa banque. Les PME ne doivent cependant pas s'inquiéter de ce surcoût, amplement compensé par une meilleure disponibilité du crédit. >> Luire l'article complet sur le site La Tribune

Affacturage inversé : la chute de Greensill éclabousse ce financement

La montée en puissance fut rapide. La chute encore plus. En moins de deux semaines, la licorne financière britannique Greensill Capital a été contrainte de déposer le bilan lundi 8 mars 2021, après que l'équilibre de son business model a été rompu. Son assureur l'ayant privé d'une garantie de 4,7 milliards de dollars le 1er mars, Greensill s'est vu, par effet domino, abandonné par ses autres partenaires financiers. Et dans sa chute, Greensill est en train d'emporter avec lui l'empire de Sanjeev Gupta, le magnat anglo-indien de l'acier, notamment propriétaire de l'usine d'Ascoval en France. Derrière l'effondrement de ce château de cartes se cache un mode de financement basé sur l'affacturage inversé. Si ce modèle est peu soumis au risque de fraude il peut en revanche s'avérer très opaque. Dans certaines conditions, les sociétés ayant recours à l'affacturage inversé ne sont pas tenues de déclarer leurs dettes fournisseurs comme de la dette financière après un certain délai de paiement (60 jours en France), comme c'est le cas en général. Et donc cacher l'ampleur des dettes contractées. Un point qui fait tâche à l'heure où les régulateurs financiers font la chasse aux créances douteuses. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

La Bourse ne fait plus la vie économique

Le financement des entreprises se fait surtout par l'endettement ou par le biais du capital-investissement. En 2020, selon l'observatoire EY des offres publiques, " comme en 2019, le nombre d'introductions en Bourse est inférieur aux sorties de cotes : 8 entrées pour 26 sorties ". Car, quand de nouveaux émetteurs arrivent sur la cote, d'autres la quittent pour cause de concentration ou de réorganisation. Cette contraction touche la plupart des marchés actions occidentaux. Au moment où la hausse de l'endettement liée à la crise du Covid-19 promet de rendre critique le financement en fonds propres des entreprises, faut-il s'en inquiéter ? " Une diversité de financement est nécessaire ", avance Catherine Lubochinsky, économiste et professeure en sciences économiques à l'université Paris-II-Panthéon-Assas. Pas seulement pour permettre de lever de l'argent, mais aussi comme lieu de discipline et de transparence. Malheureusement, coûts élevés, lourdes contraintes réglementaires, volatilité des cours, les inconvénients de la cotation l'emportent parfois sur les avantages. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde

Quel rôle la tierce conciliation peut-elle jouer dans la résolution non judiciaire des précontentieux Covid-19 ?

Afin d'éviter un afflux de dossiers contentieux en période de crise sanitaire et économique, des professionnels du droit se sont réunis pour lancer la tierce conciliation, un dispositif extrajudiciaire d'urgence d'aide aux entreprises. L'initiative a débuté en mars dernier, lors du premier confinement et à l'heure où la justice était à l'arrêt ou presque. La tierce conciliation apparaît comme un système progressif et rapide, à condition que les parties coopèrent et qui existe d'abord pour répondre à des problématiques conjoncturelles. Concernant le coût de la procédure, les parties s'acquittent d'une contrepartie de 100 euros HT sur une plateforme dédiée. Les tiers conciliateurs, eux, sont entièrement bénévoles. Ces tiers conciliateurs, au nombre de 100 environ aujourd'hui, sont désignés sur une liste de professionnels agréés par l'institution, et doivent avoir au préalable signé une attestation de mission dans laquelle ils confirment ne pas avoir de conflit d'intérêts avec une partie. >> Lire l'article complet sur le site Option Finance


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