Pour gérer vos consentements :

Revue de presse pour directeurs administratifs et financiers (semaine du 27 avril)

Publié par Camille George le - mis à jour à

Cette semaine dans la presse économique et financière on fait les premiers bilans et on cherche un plan de bataille pour financer la relance. Bonne lecture !

Comment Bercy prend le pouls de l'économie française

Depuis le début de la crise due au coronavirus, Bercy a activé une cellule spéciale de continuité économique (CCE) pour suivre la mise en place des aides et surveiller l'activité des secteurs les plus décisifs. Les soignants chargés de veiller à la santé de l'économie française, touchée de plein fouet par le confinement, ne portent ni blouse blanche ni masque. Et pour cause, ils ne sont pas médecins, mais ministres, hauts fonctionnaires ou dirigeants de fédérations professionnelles. Depuis le début de la crise liée à la pandémie de Covid-19, ce sont près de 80 personnes qui se réunissent à cet effet, tous les lundis matin, d'abord au ministère de l'économie et des finances, puis en conférence téléphonique. L'objectif : poser un diagnostic, chercher des remèdes et affiner les posologies. >> Lire l'article complet sur le site Le Monde

La Commission envisage un " crowdfunding " pour financer la relance européenne

La Commission a entamé des discussions avec plusieurs plateformes de crowdfunding sur une potentielle campagne de financement participatif à l'échelle de l'UE pour aider les acteurs économiques les plus touchés par la pandémie. L'exécutif européen propose de diriger et de coordonner la campagne à travers l'Union, y compris dans les États membres qui ne disposent pas de plateformes de financement participatif. Cette initiative vise à recueillir environ 7,5 milliards d'euros auprès des pays, des organisations et des entreprises et fait partie d'une liste d'actions urgentes à mener. Le 4 mai, l'exécutif européen lancera une conférence internationale d'appel aux dons. La série de dispositions présentée mardi 28 avril libérera davantage de capitaux pour les prêts aux entreprises et aux ménages en assouplissant la réglementation bancaire. Cette démarche pourrait permettre de débloquer environ 30 milliards d'euros de prêts supplémentaires, qui à leur tour pourraient mobiliser 450 milliards d'euros de capitaux, selon des fonctionnaires européens. >> Lire l'article complet sur le site Euractiv

Le cri d'alarme du médiateur des entreprises sur les dérapages incontrôlés des délais de paiement

Pour le médiateur des entreprises, Pierre Pelouzet, l'Etat et les banques jouent le jeu dans la crise. Mais pas les entreprises entre elles... Pour le médiateur des entreprises, trois piliers majeurs de confiance vont être les socles de cette relance: confiance en l'Etat, confiance dans le système bancaire, confiance dans les grands clients et fournisseurs. Si les deux premiers piliers tiennent bon, le troisième n'est que partiellement consolidé. "Le renforcement de ce pilier dans les jours à venir devient donc impératif: j'engage donc tous les dirigeants des grandes entreprises, ETI et leurs équipes à choisir la démarche solidaire de payer, payer tout de suite les PME, TPE, artisans fournisseurs, leur donner des avances sur les contrats suspendus..." >> Lire l'article complet sur le site Challenges

Covid-19 : comment Faurecia assure sa liquidité

Confronté à une baisse vertigineuse de son chiffre d'affaires provoquée par la fermeture de nombreuses usines du secteur automobile, l'équipementier a dû prendre une série de mesures pour sécuriser sa trésorerie. Après avoir tiré, pour moitié, sur sa ligne de crédit syndiqué de 1,2 milliard d'euros, le groupe décide de se tourner vers les banques pour contracter un nouveau prêt. Plutôt qu'un PGE, Faurecia opte pour un club deal et signe en 10 jours avec quatre de ses banques principales - BNP Paribas, CA-CIB, Société Générale et Natixis - un club deal de 800 millions d'euros. En parallèle, l'équipementier veille à réduire autant que possible ses dépenses. >> Lire l'article complet sur le site Les Echos

La crise Covid-19 suffira-t-elle à enraciner la transformation numérique ?

Dans quelle mesure les bouleversements induits par le confinement contribuent à la transformation numérique croissante de notre société ? Quelles sont les conditions pour que la transformation numérique s'ancre véritablement ? Bien que conscients qu'aujourd'hui le changement est forcé et les mesures prises conjoncturelles, nous pouvons nous réjouir de constater qu'à défaut d'adopter pleinement la culture du numérique, les entreprises adoptent les outils qui la favorisent. Mais n'oublions pas que rien de ce qui n'est imposé sous la contrainte ne dure. Reste donc à espérer que cette migration forcée donne naissance post-confinement à de nouveaux usages, cette fois-ci désirés et donc vecteurs d'une transformation structurelle des modes d'organisation. >> Lire l'article complet sur le site Maddyness


La rédaction vous recommande