Recherche

Financement : les PME et ETI moins inquiètes pour leur trésorerie

Selon une étude publiée par GE Capital, l'accès au financement n'est plus une préoccupation majeure pour les dirigeants d'entreprises de taille moyenne.

Publié par Antoine Pietri le - mis à jour à
Lecture
2 min
  • Imprimer
Financement : les PME et ETI moins inquiètes pour leur trésorerie

Les dirigeants d'entreprises de taille moyenne seraient-ils moins inquiets du niveau de leur trésorerie ? C'est l'une des conclusions de la troisième étude PME-ETI de GE Capital, dont les résultats ont été dévoilés le 5 novembre. Selon cette étude, basée sur les déclarations de 1000 dirigeants d'entreprises de taille moyenne, l'accès au financement ressortait l'an dernier comme une préoccupation majeure pour 22% des chefs d'entreprises. Cette année, en revanche, ce point avait disparu du top 10 des sujets les plus importants.


Le recours à l'emprunt bancaire perd du terrain

L'étude pointe de façon plus large une évolution des préoccupations liées au financement. A l'exception du crédit fournisseur, les intentions des dirigeants en matière de recours au financement sont en recul dans toutes les catégories. Seuls 20% des dirigeants interrogés expriment l'intention de faire appel aux actionnaires, soit deux fois moins qu'en 2013. Pour autant, il n'y a pas d'augmentation de la perspective du recours à l'emprunt bancaire : 30% seulement des dirigeants d'entreprises de taille moyenne indiquent en avoir l'intention - un chiffre en retrait de 8% par rapport à l'étude précédente.


Objectif : croissance

" Les résultats de notre étude ne nous permettent pas d'affirmer qu'il n'y a plus de difficultés de trésorerie au sein des entreprises de taille moyenne, mais il semblerait que ce ne soit plus un sujet de préoccupation aussi important qu'auparavant ", explique Thierry Willième, Président de GE Capital France. " Beaucoup de ces entreprises ont connu une croissance faible ces dernières années, or on constate que les besoins en terme de BFR sont moindres en l'absence de croissance. Aujourd'hui, le principal objectif est de développer le chiffre d'affaires ", ajoute-t-il.

S'abonner
au magazine
Retour haut de page